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4,09

sur 222 notes
Suiza est une jeune femme qui débarque un jour dans le décor d'un village espagnol, traitant avec elle une lourde charge de souffrance passée. Jugée idiote, ses origines françaises créant un écran d'incompréhension réciproque avec le cafetier qui l'héberge, et ne se limite pas à lui fournir vivre et couvert : l'exploitation d'une jolie femme sous-entend des services en nature qui déclencherait la hargne des réseaux sociaux féministe (à juste titre).

Le jour où le narrateur croise son regard, les jeux sont faits. C'est une déflagration soudaine, une passion animale, instinctive, totale, qui s'exprime dans une grande violence que vient contrebalancer la force de cet amour. Eros règne en maître, alors que Thanatos rode. Histoire d'amour et de mort, intemporelle, universelle.

C'est superbement écrit, avec une plume dense, réaliste et imprégnée de la passion qui unit les deux personnages. On aime aussi la clairvoyance des femmes qui interviennent avec délicatesse, comme des directeurs de conscience, écoutées et respectées.

C'est le contraste entre la violence exprimée et dite, et la subtilité des messages délivrés qui fait de ce roman un écrit hors norme. S'il existe des indices permettant d'identifier l'auteur sur le plan du genre, c'est ici impossible.

Sans la révéler, j'ai détesté la fin.
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A la fin de chacune de mes lectures , je vais souvent " me promener " parmi les critiques et confronter mon ressenti à celui des amies et amis babeliotes . Pour " Suiza " , l'objectif de l'auteure est sûrement atteint car il me semble que la plupart d'entre nous reconnaissent en elle une "sacrée plume " , mais sortent aussi bien bouleversés de cet amour entre Suiza et Tomas . Suiza , elle sort de nulle part et se " retrouve là " , en Galice , exploitée des plus méprisables façons par le patron d'un bar . C'est là que Tomas la repère, s'en empare , il n'y a pas vraiment d'autres mots , pour assouvir ses instincts les plus primaires . Un objet ? La brutalité de Tomas et les propos rapportés semblent le laisser supposer . A noter du reste que ce comportement , porté par des mots crus , violents , a de quoi heurter , perturber , révolter., ce qui ressort du reste de plusieurs critiques ....Peu de personnages mais des personnages forts , la " garde rapprochée " et tutélaire d'un Tomas au passé et à l'avenir " gorgés " de désespoir.
Alors , oui , Bénédicte Belpois a écrit un roman fort , très fort , dérangeant, perturbant . Un roman que j'ai dévoré, happé par une histoire d'amour loin de la " bluette " , une histoire d'amour éloignée des conventions , une histoire d'amour dont d'aucuns diront qu'elle n'en est pas une ....Ce que j'ai aimé dans ce livre , c'est sa puissance qui nous met " KO " de la première à la dernière page . Je rejoindrai donc le " peloton" des satisfaits , si je puis dire , tout en comprenant parfaitement les réticents et réticentes dont les arguments sont incontestablement pertinents .Connaissant bien les attentes de mon épouse, je ne suis pas certain de lui recommander cette lecture , vous voyez . Une femme pour écrire un tel texte ? Ben oui , elle l'a fait , et , à mon avis , très bien fait .Mais ....ce n'est là que mon humble avis .
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Suiza-Ladybirdy: 1-0. KO par forfait abandon.

J'ai pourtant tenté de poursuivre ce livre en me persuadant de son potentiel puisque la majorité des lecteurs l'a encensé.
Non pas moyen. Je capitule.

Vulgarité, grossièreté, langage cru, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Je pensais lire une belle histoire d'amour, je n'ai lu jusqu'à la moitié que des scènes de sexe bestiales qui commencent par un viol avec comme personnage phare un homme macho que j'ai détesté dés le départ. Peu de finesse au final dans ce monde d'hommes accros au sexe et aux femmes faciles. On ne fait pas l'amour, on baise. Une femme un peu ronde c'est une truie. Mais c’est quoi ça pour un roman ?

« Elle ne m'excitait plus, elle ressemblait vraiment à une grosse truie »

« Je la verrais, j'attendrais qu'elle sorte, je la coincerais et je la baiserais.
Peut-être même bien devant tout le monde. »

Si certains apprécient ce genre d'images crues dénuées d'émotions, tant mieux pour eux, de mon côté, ce roman m'a agacée, ennuyée et choquée.

J'abandonne donc milieu du livre car allergique à ce genre d'histoires pornographiques, bestiales, au milieu d'hommes alcooliques, où la femme est reléguée au rang d'object de consommation. Et ce roman est écrit par une femme. Quid ?

Si la finesse et la beauté se cachaient entre les lignes, je n'ai pas eu les codes pour les deviner.
Au suivant.
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Un roman dont l'écriture, vive, crue et charnelle m'a happée dès le départ. Récit à 2 voix, ce texte narre la rencontre improbable d’un espagnol, veuf, macho, malade et d’une jeune femme suisse à la naïveté et sensualité exultante. Les corps sont donc le langage de ce roman âpre, dur, terrien (et d'une grande maîtrise pour un premier ouvrage). Une vraie belle réussite !
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Quel choc! Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par l'épilogue de ce terrible roman (dans tous les sens du terme). Sans rien en dévoiler, je vous dirai simplement qu'il vous surprendra et ne pourra vous laisser indifférent. Et si je vous en parle d'emblée, c'est parce qu'il est à l'image de tout le roman, très loin du politiquement correct, se jouant des codes et de la bienséance. S'il n'était signé par une femme, j'imagine même qu'on aurait volontiers taxé l'auteur d'«affreux macho».
Sauf que Bénédicte Belpois a plus d'un tour dans son sac pour torpiller ce jugement à l'emporte-pièce, en particulier une habile construction.
Mais venons-en au récit qui s'ouvre sur une première scène forte en émotions: Tomás vient d'apprendre qu'il est atteint d'un cancer et que ses jours sont comptés. de retour dans son exploitation agricole située dans un village de Galice, il choisit de raconter que les médecins lui ont trouvé une pleurésie et de continuer à travailler dans ses champs.
Quand il rejoint ses amis au bistrot, une surprise l'attend. Álvaro s'est adjoint les services d'une jeune femme qui a quitté la Suisse pour partir vers le sud et qui, après quelques pérégrinations va finir chez lui. Une serveuse dont il fait peu de cas : «Elle parle pas espagnol. Tu peux lui dire qu'elle est conne, elle comprend pas. Tu peux l'insulter, elle bouge pas d'un poil. La femme idéale, j'te dis.»
Celle qu'Álvaro a décidé d'appeler Suiza va subjuguer Tomás. Son innocence, son visage, ses cheveux blonds, son odeur vont le rendre fou. «J'étais comme un dingue. Un prédateur. J'avais envie de la mordre, là où les veines battent, et de ne lâcher son cou que lorsqu'elle aurait fini de se débattre. Me revenait en mémoire une scène similaire de renard étouffant une caille, la froideur scintillante de ses yeux patients et déterminés. Je me suis levé, au ralenti, tout doucement, pour la surprendre, la coincer au plus vite. J'avais au moins trois têtes de plus qu'elle, ça allait être facile.»
Comme Álvaro avant lui, il va prendre la jeune femme et l'installer chez lui.
Donnant la parole à Suiza, Bénédicte Belpois va retracer le parcours de la jeune femme et détailler son état d'esprit. Il n'y est nullement question de rancoeur ou de colère mais bien davantage de se construire une nouvelle vie.
À force d'attentions et de persévérance elle va gagner le coeur de Tomás. Lui qui s'est retrouvé très vite marié et qui aura très vite perdu cette épouse décédée d'un cancer bénéficie en quelque sorte d'une seconde chance. Avant de partir à son tour, il veut offrir à Suiza un avenir, lui montre comment gérer la ferme, lui offre des cours d'espagnol, lui fait découvrir la mer, lui offre une garde-robe, encourage ses talents artistiques…
De cette rencontre d'êtres meurtris, Bénédicte Belpois fait une épopée tragique, un opéra en rouge et noir que l'on pourrait fort bien lire sur un air de Carmen:
L'amour est enfant de Bohême,
Il n'a jamais connu de loi;
Si tu ne m'aimes pas, je t'aime,
Si je t'aime, prends garde à toi.

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Son arrivée au village fait sensation. Sa peau diaphane et ses boucles couleur feu contrastent avec les chevelures de jais et le teint d'olive que l'on croise en Galice. Sortie d'on ne sait où et recueillie par le tenancier du bar où tous se retrouvent pour un verre de vin sitôt que l'occasion se présente, on la baptise Suiza – la rumeur dit qu'elle viendrait des terres helvètes. Elle a certes le gîte et le couvert, mais Alvaro, son « sauveur », lui témoigne un cruel manque de respect. Lorsque Tomás la voit pour la première fois, c'est tout son monde qui s'arrête de tourner. Un coup de foudre ravageur. La jeune femme sera sienne, quoi qu'il lui en coûte. Fou d'un désir qui frôle la folie, il l'enlève au cafetier aux yeux de tous pour l'installer chez lui. Si leurs premiers contacts sont violents et le dialogue difficile (elle ne parle pas un mot d'espagnol), c'est un amour bien réel qui naît entre eux au fil des jours. Tomás et Suiza s'apprivoisent comme deux animaux qui ne sont pas de la même espèce, chacun apprend de l'autre en l'observant, elle interprétant les intonations d'une langue incomprise, lui déchiffrant ses silences. L'inverse, parfois.

Pour le paysan rustre, aujourd'hui veuf et dans la quarantaine, c'est un nouveau quotidien qui se dessine sous les attentions de la douce étrangère. C'en est fini de ne penser qu'aux champs à labourer et de vivre dans la crasse. Suiza n'est pas une lumière, mais c'est une vraie femme d'intérieur, soucieuse de lui rendre la vie plus amène. Si Tomás en a bavé, Suiza n'a pas un passé des plus rose, et elle semble parfois dépassée par la souffrance qui la ronge. S'installe alors un besoin réciproque et le Galicien, riche bougon solitaire, dépose les armes devant sa belle : de ses débuts très charnels, leur relation se fait complice et tendre. Secondé par le vieux Román qu'il aime comme un père, Tomás se donne le temps de jouer les amoureux. Mais il est des vies où rien ne se passe comme on l'attend…

Il y a, dans ce superbe roman, la familiarité des milieux ruraux qu'on ne trouve nulle part ailleurs. La promiscuité dont ne sauraient se passer les petites communautés où l'on se met le poing sur la gueule pour se réconcilier l'heure d'après au zinc de la grand-place, trinquant avec les habitués. Il y a aussi l'écriture impeccable, à la fois délicate et brute, ces deux voix qui se croisent – Suiza prend quelquefois la place du narrateur, avec une telle candeur qu'on a le sentiment de découvrir le monde par ses yeux – et suscitent une foule d'émotions. Les personnages secondaires sont parfaits, la vieille Agustina, pour ne citer qu'elle, ne rougirait pas dans un roman de John Fante. Mais il y aurait à dire sur chacun. Il y aurait beaucoup à dire de ce roman, un premier roman qui plus est, sans un défaut à relever. Je suis admirative de l'auteur, qui a su mêler fraîcheur et tragique avec autant d'habileté, et me conduire à cette fin que pas un instant je n'aurais imaginée. Alors simplement, Bénédicte Belpois, merci. Pour ces mots justes, et beaux. Pour cette peinture sociale, ces gens que j'ai quittés à grand-peine. Pour cette intensité, ce décor. Merci pour cet étrange voyage.
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«  La souffrance te fait ce que tu es, comme un arbuste de la Sierra, poussé de travers à cause du vent trop fort.
Mais en ton coeur tu es droit , tout le monde le sait . Tu as trouvé cette Suiza , elle aussi est une figue de Barbarie pleine d'épines au coeur sucré et doux.
Vos deux faiblesses mises ensemble, ça fait quelque chose de solide, une petite paire d'inséparables . Quand tu mélanges deux malheurs , ça monte en crème de bonheur. »

Extrait de ce livre incandescent, déflagrant, à la beauté sulfureuse, merveilleusement écrit, rare, très rare pour un premier roman.

Je suis sortie bouleversée , remuée par une tonne d'émotions ,mais effrayée par la fin de ce bijou littéraire.
Un choc !
La rencontre d'êtres meurtris par la vie, lui, un espagnol Tomas, agriculteur de quarante ans ,«  Une bête sauvage doublée d'une brute épaisse » c'est lui qui le dit ,rencontre une jeune femme , qui arrive de Suisse , au coeur d'un village de Galice, elle, «  Son innocence , son visage , ses cheveux blonds , son coeur » vont le rendre fou d'amour.
«  J'étais comme un danger ,un prédateur . J'avais envie de la mordre , là où les veines battent et de ne lâcher son cou que lorsqu'elle aurait fini de se débattre . »

C'est l'histoire d'une passion animale , une déflagration soudaine , instinctive , brutale qui s'exprime dans une grande violence, alliant la naïveté confondante et la sensualité exaltante , magnétique de Suiza au désir animal de Tomas qui regrette et se reproche de ne pas avoir assez aimé sa première femme Rosetta , morte jeune d'un cancer .

L'écriture est charnelle, vive, crue, âpre, puissante, ardente.

Elle happe dés les premières lignes .
Progressivement la tendresse et la douceur , la compréhension réciproques vont l'emporter sur le violent désir charnel, la déflagration, instinctive, totale !
Un ouvrage terrien, dur , puissant, une épopée d'amour et de mort tel un opéra funèbre , tragique , qui prend aux tripes , définitivement.
Une histoire intemporelle, et universelle !
Ouvrage coup de poing!
Merci à un ami littéraire qui se reconnaîtra .








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Une poésie charnelle de la vie qui brûle comme le soleil de Galice. Un texte sombre et coupant traversé par des éclats de lumière.
Quel choc ! Une belle révélation que ce premier roman de Bénédicte Belpois, Suiza dont j'avais envie d'en savoir plus sitôt terminée ma lecture. Bénédicte Belpois, d'origine suisse est sage-femme consultante et reçoit dans le cadre de son travail des femmes et des hommes en souffrance. L'auteure s'est donc inspirée de son expérience professionnelle en relation étroite avec le corps pour créer les personnages et fabriquer la mosaïque de son roman qui ne m'a pas laissée indifférente.

Parce qu'elle voulait voir la mer, Sylviane que l'on dit simplette s'est échappée du foyer de l'autre coté de la frontière espagnole pour se retrouver seule en pleine campagne de Galice en Espagne où « sans vous rendre méchants, la pauvreté vous rendait avare de sentiments ». C'est dans un bar que Tomas, un fermier condamné par la maladie aperçoit pour la première fois celle qui est devenue Suiza, l'étrangère à la peau laiteuse .

Le roman m'a secouée par l'écriture crue, libre et sans retenue qui dit la violence du désir de Tomas pour Suiza. Une création hautement menée par l'auteure qui prend la voix de Tomas pour oser la transgression littéraire et sexuelle en se mettant à distance de la femme.

Ce que j' aimé, c'est la transformation du désir en l'éclosion d'un sentiment amoureux sur un terreau pourtant peu fertile aux inclinaisons et à la tendresse. Tomas et Suiza, tous les deux blessés par la vie se ressoudent, s'apprivoisent se protègent, se consolent et deviennent côte à côte ce quelqu'un en attente. Malgré la maladie. Malgré la différence. Des désirs d'éternité.

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Une réussite, mais quelle réussite pour ce premier roman de Benedicte Delpois. du début dramatique a un final tellement inattendu, cette histoire ne peut laisser indifférent et insensible.

En Espagne, un paysan nommé Tomas, très peu loquace, plutôt riche, solitaire, vit sa vie entre ses terres, son cheptel et le bar du village. Jusqu'au jour, où, son regard croise la nouvelle serveuse du bar, une jeune femme attirante, venue de Suisse, ne parlant pas espagnol, qui ne le laisse pas indifférent. Dès le premier regard, leurs destins est liés, ils se possèdent a leurs façons.

Ce récit est écrit comme un écrin, un journal intime, une confession entrecoupé de la voie de Suiza comme un ressenti avec une innocence et une beauté incroyable. Une historie forte, dès les premières lignes, dès les prémices de la maladie.

La plume de Benedicte Belpois est aussi forte que son récit, une écriture qui respire la vrai vie, l'espérance, l'espoir, la sensualité, la bestialité, avec en fond sonore un air de guitare qui appelle à l'amour.

Suiza, la belle Suiza, est d'une beauté bouleversante du point de vue de son physique comme de son innocence, de sa naïveté, de sa simplicité. Un regard émerveillé sur un monde en berne. Cette fille capte l'attention tout au long du roman, avec des rêves tellement simple : voir la mer, peintre et se sentir aimer.

Benedicte Belpois est une conteuse hors pair, un narration riche, maitrisé, humoristique comme dramatique, rythmé telle un air de Carmen dans une Espagne ensoleillée. Je suis complètement conquis par ce premier roman !
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Malgré tout, j'ai aimé ce roman.
Mais j'ai besoin de commencer mon avis par une citation (vous qui n'avez pas encore lu le roman, ne la lisez pas au risque de comprendre la fin) de Luc Frémiot, ex-procureur aux assises de Douai : "Dans le langage commun, un crime passionnel est un crime commis par amour... Je dois vous dire que depuis que je viens requérir aux assises, je n'en ai pas encore rencontrés. Des actes criminels réalisés par colère, par désir, par jalousie, oui. Mais pas amour, certainement pas, à moins que cela ne soit pas amour de soi. "
Ce roman est l'éveil d'un homme rustre.
La candeur de Suiza, son abnégation, sa douceur, sa joie de vivre et sa façon de dire merci vont le faire grandir ; pas assez.
Alors oui, Suiza est abusée par les hommes mais je me suis attachée à cette femme lumineuse, à Ramon, à Agustina, à "mon prince" et même à lui.
La fin m'a bouleversée.
La plume simple et limpide m'a embarquée dans cette histoire émouvante et poignante.
Luc Fremiot : "Je crois tout bonnement qu'en dehors de l'euthanasie, on ne tue pas par amour. Cela n'empêche pas mes contradicteurs en robe noire de voir l'amour partout : tous les maris trompés, c'est bien connu, tuent pas amour".


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