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Citations sur Le Labyrinthe des sentiments (31)

- Adieu. Je n te reverrai plus jamais. Tu es un monstre, un fou, un malade. Oui, je vais redevenir vulgaire, tu m'as niée, tu m'as repoussée. C'est pas supportable. Finalement tu n'es pas mieux que les autres. Tu vis avec les mots. Tu couches av c les mots. Mais ton corps c'est du papier, tu le sais, mais moi j'ai besoin d'un n homme, pas d'une ombre flottant entre la poésie et la peinture, dans l'indécision vague.
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Ce que j'aime dans Naples, c'est la turbulence des pierres, la folie qui plane au-dessus des toits comme un nuage, c'est le linge qui sèche sur une corde entre deux balcons, c'est une vieille femme habillée en noir et qui garde de l'ironie au coin de l'œil, c'est le marché en plein air où des Marocains crient "figui nostri", c'est l'excès, l'excès de bruit, l'excès de mystère, l'excès d'évidence, l'excès de violence et la peinture rouge versée sur les murs...
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- Tu veux que je te dise ce qui m'impressionne le plus dans ces peintures? C'est le temps, le temps passé... Cela fait quatre cents ans! C'est incroyable, ce temps rempli de misère, de guerres, de famines... ça sert à ça les musées, garder le temps, n'est-ce pas ?
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Cette histoire n'a pas lieu dans les bas-fonds ni dans les entrailles de cette ville mangeuse de coeurs solitaires, mais à la surface des choses et des pierres. Elle passe d'un visage à l'autre et laisse un vieux poète à sa nostalgie et à ses mots.
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Tu parles des villes comme si c'étaient des personnes.
Oui, une ville, c'est comme une immense maison, quand on y vit, on s'approprie les murs, leurs fissures, et on l'accepte avec tout ce qu'elle nous apporte.
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Naples m'a sauvée de Casa; elle m'a sorti du caniveau des illusions. Je ne suis rien à présent, juste un reflet pâle de Casa se lamentant sur son sort, sur le sort de toutes ces filles qui ouvrent leurs cuisses pour ne pas crever, pour hâter la mort, pour aller plus vite vers des cieux gris et sans lumière. Tant de filles jetées dans la rue et dans la nuit, le corps aveugle, la peau encore douce, données à des verges imbibées d'alcool.
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L'insomnie, c'est la mémoire moins les souvenirs.
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Ah, mon ami, j'ai appris à ne plus pleurer, à ne plus rien ressentir. J'avais pitié de moi-même; je méprisais ces hommes et pourtant je prenais leur argent. Avant de m'endormir, je vomissais.
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Tu sais, au Maroc on a négligé l'éducation artistique des enfants. Normal, nous n'avons pas un seul grand musée, je veux dire un musée digne de ce nom. Les ministres de la Culture passent et rien ne change. Aucun n'a été capable de créer un grand centre culturel dans une ville comme Casablanca. Les jeunes ont soif de culture. Ils ne demandent pas mieux que de se cultiver, mais on les laisse traîner dans les rues.
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Je partais d
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