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Critique de daniel_dz


Quinze nouvelles imaginatives et décalées. Des petites histoires amusantes qui se terminent par des morts souvent inattendues. Je vous recommande chaleureusement ce recueil (et le reste de la production variée de son auteur).

Tonino Benacquista apporte de la gaité, même quand il est cynique. On rit en lisant des histoires telles que «  Suite logique » comme on rit de quelqu'un qui glisse sur une peau de banane, même s'il s'est fait mal.

On rit d'être étonné après un rebondissement inattendu, comme dans «  Père courage » ou «  Toujours de l'audace ».

Ou on sourit de tendresse, comme dans «  Toute sourire est défendue », dans laquelle un homme maintenant proche de la mort revient, comme tous les dix ans, s'asseoir à la même place d'un cinéma où il espère retrouver son amoureuse, ou dans les improbables caresses qui terminent « Deux héros et l'infini ».

Presque toutes ces nouvelles sont des petits bijoux, des tours de force pour parvenir en quelques pages à installer un cadre, des personnages et une intrigue qui parvienne à surprendre.

Et si vous ne deviez lire qu'un texte de ce recueil, je vous recommanderais le dernier, «  Requiem contre un plafond », où un homme qui s'apprête à se suicider suspend son geste parce qu'il est exaspéré par son voisin du dessus qui massacre un morceau de musique au violoncelle. Pour le réduire au silence, il entame un étonnant duel musical que je vous laisse découvrir.

Bref, je continue à vous recommander avec enthousiasme la lecture de Tonino Benzcquista, dont j'ai déjà commenté ici les recueils de nouvelles «  Nos gloires secrètes » et « La boîte noire et autres nouvelles », tout en rappelant que cet auteur varié à également connu le succès avec des romans tels que « Malavita ». Je suis loin d'en avoir fait le tour !

Et enfin, pour l'anecdote, le titre de ce recueil-ci n'est pas le titre d'un des textes. On en trouve une explication, que je ne suis pas certain d'avoir complètement comprise, sur la quatrième de couverture : «  Une foire au crime, un chasseur de pizza, un balcon meurtrier, un violoncelle qu'on assassine et un Van Gogh gravé dans la peau sont autant de pièces d'un engrenage cynique et burlesque. Un laminoir de l'innocence. Une machine à broyer les petites filles. »
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