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EAN : 9782070122769
224 pages
Gallimard (02/04/2013)
3.65/5   233 notes
Résumé :
Un meurtrier anonyme, un poète vengeur, un parfumeur amoureux, un antiquaire combattant, un enfant silencieux, un milliardaire misanthrope.
Les personnages de ces six histoires ont un point commun : leur vie intérieure est bien plus exaltante que leur vie quotidienne. Et leur part d’ombre n’est rien en comparaison de leur part lumineuse.
Une vérité que l’on tait, un exploit que l’on cache, un passé inavouable. Lequel d’entre nous ne garde pas, enfoui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 233 notes
Nous avons tous, enfouie au plus profond de notre être, une petite gloire secrète. Celle que l'on tait volontiers mais qu'on se remémore avec plaisir et ravissement.

Benacquista fait partie de ma liste d'auteurs dont j'achète les ouvrages dès leur sortie en librairie, sans même prendre le temps de lire le résumé. J'ai tellement aimé Malavita ou sagas que je ne me pose pas de questions. C'est donc tout naturellement que je me suis ruée sur Nos gloires secrètes, puis que je l'ai posé dans ma PAL, attendant comme à mon habitude ce fameux bon moment.

Le croyant arrivé j'ai sorti l'ouvrage de ma bibliothèque pour enfin l'observer (-j'ai une relation particulière avec mes livres et ma bibliothèque, régulièrement, je sors un livre, lis le résumé, le repose ou le change d'endroit, c'est toujours très tendre, et en fonction de l'édition, presque charnel. J'aime passer mon doigt sur la couverture des Gallimard ou des Editions de Minuit, sentir ce papier un peu rugueux. Mes livres et moi, c'est une véritable histoire d'amour).

Et là, ce fut le choc : juste sous le titre, le paratexte m'indiquait « Nouvelles ». Moment de panique, je le repose… Ce n'est pas le bon moment, je dois me faire à l'idée.

J'ai longtemps eu une sorte de dédain pour les nouvelles, estimant à tort que ce n'était que des ébauches de romans pour lesquels l'auteur n'avait pas eu matière à développer davantage. Vilain a priori n'est-ce pas ? Et surtout complètement idiot.

L'idée fait son chemin, c'est quand même du Benacquista. J'ouvre l'ouvrage, non sans une certaine crainte…

Je me plonge dans la première nouvelle, très perplexe, mais la plume de Benacquista, comme à son habitude, m'emprisonne dans sa toile, et ne me laisse pas repartir. Les pages défilent, j'arrive au bout de ce « Meurtre de la rue des Cascade », et la logique du recueil m'apparaît.

Ce que j'aime dans les Editions Gallimard, c'est que la sobriété de la couverture n'influence pas votre choix et ne révèle rien du contenu. le titre doit être efficace, l'auteur aussi. En ouvrant l'ouvrage, je n'avais pas saisi tout le sens du titre de Nos gloires Secrètes. J'aurais pourtant dû me rappeler que chez Benacquista, il n'est pas le fait du hasard, il fait partie intégrante de l'ouvrage.

Et me voilà prise au jeu de suivre ce fil conducteur et de chercher dans chacune des six nouvelles, LA gloire secrète du protagoniste, de tenter d'imaginer la chute, souvent déstabilisante, ce n'est pas du Benacquista pour rien. Je suivais maintenant ce fil d'Ariane, et inconsciemment, dans cette plongée de la psyché des personnages, je commençai à me livrer à une introspection de mon propre moi. Quelle est donc ma gloire secrète ?

Le talent de Benacquista va au-delà de cette simple question, il réside indéniablement dans le fait que, malgré ce genre –la nouvelle- qui laisse peu d'espace pour dire les choses, ses mots sont toujours justes, et font toujours mouche pour s'immerger dans le Qui sommes-nous ? Quelle image renvoyons-nous aux autres ? Que savent-ils de nous, et comment nous comprennent-ils ? Qu'en est-il de ces indices que nous disséminons inconsciemment pour révéler ce que nous voulions garder caché ?

C'est une véritable réflexion sur le genre humain qu'il nous livre, et je m'en suis délectée.

Et vous, y avez-vous réfléchi ? Quelle est votre gloire secrète ?
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Tonino Benacquista m'enchante, me fait rire, me donne à réfléchir, me pose sur une tranche de quotidien, m'enlise dans une vie.

A travers ces six nouvelles, il virevolte de l'ironie la plus pure à la tendresse, tout en faisant un crochet par l'autodérision. Ses personnages sont de tous les âges et de différentes conditions sociales, mais ça, on s'en fiche, car la chute est spectaculaire et révèle bien des secrets enfouis dans les petits coeurs…

J'ai passé un excellent moment et moi qui détestais les récits courts, je suis devenue une adepte assumée et complète du genre de la nouvelle, grâce notamment à cet auteur ! C'est ma gloire secrète…
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Les six histoires qui composent Nos Gloires Secrètes, m'ont réconciliée avec les Nouvelles. Chacune est un condensé d'intelligence et de subtilité bien qu'à chaque fois d'un genre différent. Chacune présente un personnage qui porte en lui un évènement fondateur de sa vie . J'ai adoré l'humour noir de la première avec cet assassin malgré lui qui va devoir vivre 50 ans avec son " défunt salaud" en passant par tous les états d'âme imaginables. La deuxième est menée d'une main de maître pour nous bluffer à la dernière minute. J'ai tout particulièrement aimé le Parfum de Femme tout en délicatesse et sensualité...toutes viennent peut-être nous rappeler qu'il y a toujours beaucoup à découvrir chez l'individu de tous les jours et nous renvoie à nous même...n'avons nous pas oublié ou négligé un trésor intérieur qui ne demande qu'à s'exprimer ? Il y a bien longtemps que je n'avais pas eu un coup de coeur pour un recueil de nouvelles ! Merci Tonino Benacquista !
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Six nouvelles qui ont, pour point commun comme son titre l'indique, la gloire secrète que chacun a pu avoir tout le long ou une fois dans sa vie.
J'ai beaucoup aimé la première avec ce meurtrier, seul à le connaître puisque c'est lui, quand l'enquête non élucidée est mise en roman et en film. Celle aussi d'un homme d'affaire qui va régler son traumatisme d'enfance avec un banquier. Celle du psy est drôle. La dernière laisse un malaise. Beaucoup aimé celle du parfumeur a la retraite, obnubilé par les odeurs dont sa voisine en fera les frais qui en fait un bel hommage aux différentes senteurs. Une analyse de l'être humain, qui montre que nous ne nous voyons pas comme les autres nous voient. de l'humour, de la solitude, de l'humain, quoi ? Et vous quelle est votre gloire secrète ?
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Le personnage principal de chacune de ces six nouvelles de Tonino Benacquista est un homme qui finit par dévoiler une part secrète de sa vie, qui en fait une personne bien différente de celle qu'il paraissait être. La remarquable imagination de l'auteur produit une fois de plus des situations jubilatoires. Un petit plaisir intelligent que je vous recommande vivement comme lecture d'été !

J'ai découvert Tonino Benacquista il y a une quinzaine d'années en lisant son roman « Quelqu'un d'autre » (deux hommes se rencontre à un bar et se font le pari de se retrouver trois ans après en étant chacun devenu quelqu'un d'autre) et puis son succulent recueil de nouvelles « Tout à l'ego ». Dans les deux cas, son imagination m'avait frappé et son style vivant, drôle et quelque peu impertinent m'avait procuré de bons moments de lecture. J'ai retrouvé le même agrément dans les quelques livres que j'ai lus plus tard (« Saga » et « Malavita »).

Tonino Benacquista est un auteur français, né en 1961. Il a exprimé son talent dans plusieurs genres: romans noirs et autres, nouvelles, romans pour la jeunesse, scénarios de bandes dessinées (dont « Dieu n'a pas réponse à tout (mais Il est bien entouré) », que je ne connais pas mais dont le titre pique ma curiosité), scénarios de films ainsi qu'une pièce de théâtre (« Un Contrat : western psychanalytique en deux actes et un épilogue »). C'est un auteur que je compte bien continuer à découvrir !

« Nos gloires secrètes » est un recueil de six nouvelles, que je vous résume très brièvement.

« Meurtre dans la rue des Cascades »: un homme tranquille cache pendant 50 ans un meurtre qu'il avait commis, par accident, un soir de beuverie.
« L'origine des fonds »: un parolier devenu célèbre vient confier une importante somme d'argent à un banquier; celui-ci lui demandant l'origine des fonds, il lui raconte longuement son enfance parce que… vous verrez !
« Le parfum des femmes »: grand parfumeur qui a arrêté ses activité tombe amoureux d'une femme dont l'odeur l'attire…
« Le rouge, le rose et le fuchsia »: deux hommes chez un antiquaire s'imaginent toute une histoire en voyant dans sa boutique la photo d'un militaire; mais qui donc est-il ?
« Patience d'ange »: un enfant fait le désespoir de ses parents parce qu'il ne parle pas; l'origine de son mutisme sera surprenante !
« L'aboyeur »: un homme riche organise une réception somptueuse pour fêter ses cinquante ans; en attendant ses invités, qui tardent tant et plus, il se confie à l' « aboyeur » qu'il avait engagé pour annoncer chaque invité à son arrivée. Qui viendra, qui ne viendra pas ? Surprise pour l'hôte et pour le lecteur ! Chaque nouvelle m'a plu, mais celle-là était ma préférée, pour sa profondeur.

Laissez-vous donc tenter par ce joyeux auteur, vous m'en direz des nouvelles !
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critiques presse (1)
LaPresse
13 juin 2013
En s'intéressant à la vie de six personnages qui cultivent leur mystère, Tonino Benacquista nous sert un recueil de nouvelles qui, s'il n'est pas son meilleur cru, reste un amusement au-dessus de la moyenne.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (67) Voir plus Ajouter une citation
Je suis l'homme de la rue.
Pour le prince, je suis la plèbe. Pour la vedette, je suis le public. Pour l'intellectuel, je suis le vulgum. Pour l'elu, je suis le commun des mortels.
Ah la belle condescendance des êtres d'exception dès qu'il s'agit de parler de moi ! Leur précision d'entomologiste quand ils évoque mes goûts et mes mœurs. Leur indulgence pour mes travers si ordinaires. Souvent je leur envie ce talent de ne jamais se reconnaître dans les autres ni les gens. À travers leur bienveillance, je sens combien ma médiocrité les rassure. Que serait l'élite sans sa masse, que serait la marge sans sa norme ?
Suis-je donc si prévisible aux yeux du penseur qui sait tout de mon instinct grégaire, de ma vocation à n'être personne, de mon étonnante attirance pour les heures de pointe ? Suis-je à ce point discipliné que jamais je ne me perds dans le grand labyrinthe du savant ? Suis-je si dépourvu d'amour-propre que je m'accommode du bâton dans l'espoir d'une carotte ? Suis-je si prompt à rire ou pleurer dès qu'un artiste se sent inspiré ? Suis-je si triste et sombre que je m'emploie à désespérer le poète ? Suis-je si lâche que j'attends le hurlement des loups pour y mêler le mien ?
Vous, êtres lumineux, qui osez partir croisade, prendre les chemins de traverse, parler à l'âme, haranguer les foules, vous qui faites tourner un monde que l'homme de la rue se contente de peupler, savez-vous qu'à force de parler en son nom, de le réduire à une espèce bêlante , de nier son individu, vous l'avez, ô ironie, contraint au bonheur ? Car comment accepter d'être privé d'un destin exceptionnel sinon en étant bêtement heureux, simplement, platement, naturellement heureux ? Heureux comme seul un homme de la rue sait l'être, affranchi du devoir de surprendre, du besoin d'être admiré. Et ce bonheur anonyme, patient, le guérira peut-être de n'avoir pas vécu ce quart d'heure de gloire que le XXème siècle lui promettait.
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Quand ai-je cessé d'être jeune ? On s'imagine toujours que la vieillesse est le fruit d'un lent processus de renoncement, pourquoi ne serait-elle pas, au contraire, celui d'un seul instant, un seul instant qui nous fait basculer dans un autre âge. Était-ce le jour du bombardement de la rue des Haudriettes, dans cette cave qui empestait le salpêtre et la couenne séchée d'un animal vendu sous le manteau ? Était-ce ce jour où mes jambes n'ont plus pu sauter la haie du jardin de la maison de Grasse ? Ou celui où j'ai fui devant un grand costaud qui menaçait de me péter le nez, et ruiner ainsi mon précieux outil de travail ? Est-ce le soir où j'ai cessé de me montrer nu à une femme ? À moins que ça ne soit ce matin de vague à l'âme, où j'ai longuement reniflé mon avant-bras pour tenter de capter ma propre odeur, ce qui, dit-on, est impossible ; aujourd'hui encore cette odeur me hante, j'y ai décelé une très fine trace de décomposition qui pouvait rappeler, réduite au millionième, un relent de saumure et de gibier qu'on faisande.

[pages 120-121 - le parfum des femmes]
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L'inconcevable m'apparaît alors : des jeunes vont faire la fête au-dessus de ma tête. L'excuse pour l'insomnie est toute trouvée. Le tsunami déferle, la bourrasque s'abat, c'est la huitième plaie d'Egypte, le Jugement dernier, l'Apocalypse, la fin du monde, c'est Attila en marche, les conquistadores à l'assaut, c'est Shakespeare, le thermonucléaire, le pillage, le carnage, le chaos, le choc des mondes, c'est l'Enfer de Dante, c'est la ruine, la dévastation, l'agonie, c'est la fin.
Pourquoi moi ? A 21h40 ! L'arthrose et la mort imminente ne sont-elles pas des punitions suffisantes ?
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La seule présence d'une femme a remis tous mes sens en réveil. Un regard peut être aussi violent qu'un parfum, il vous ramène tant d'années en arrière, quand tout est possible, quand on est encore acteur de ce monde, quand le rêve est à porté de main.
...
Chaque fois que l'une d'elles pose une goutte de mon parfum derrière son oreille, c'est un peu de moi qui l'accompagne dans le monde.

[pge 122 - le parfum des femmes]
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Il dut cependant recevoir, sans rendez-vous, cet inconnu qui en exhibant sa fortune cachait forcément une embrouille. Le directeur le savait mieux que personne : on ne plaçait pas deux millions d'euros dans sa banque. Car sa banque était celle des précaires anonymes, des abonnés à la colonne débit, des petits couples qui en prennent pour vingt ans, des salariés toujours un peu dans le rouge, des rabiots à 2 %, des fins de mois qui commencent le 10. Une banque qui sait dire non avec le sourire mais qui n'aime rien tant que prêter aux riches, une banque où chacun pouvait gérer sa petite crise individuelle à l'abri des grandes. Du reste, aurait - il préféré travailler dans une banque de riches et vivre au rythme des places boursières? S'endormir au son du Nikkei, se réveiller au cri du CAC 40, parler couramment le Dow Jones ? Cesser de voir ses amis pour fréquenter des partenaires, préférer les croisières entre actionnaires aux vacances en famille, se compromettre en politique ? Il ne le saurait jamais, mais à voir la tête de cet égaré qui entrait maintenant dans son bureau, il se dit que les riches auraient réduit son espérance de vie bien plus vite que les pauvres.
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Vidéo de Tonino Benacquista
Il y a un an, déjà, nous, la librairie Dialogues à Brest, lancions ce nouveau podcast avec l'idée de faire entendre la voix d'auteurs et d'autrices qui posent un regard neuf sur le monde qui nous entoure. 29 épisodes plus tard, nous espérons avoir tenu parole. Et nous sommes bien décidés à ne pas nous arrêter en si bon chemin ! En attendant de nouvelles découvertes, c'est un épisode anniversaire un peu spécial que nous vous proposons aujourd'hui. Voici quelques morceaux choisis, des extraits qui nous ont marqués, et que nous avons sélectionnés rien que pour vous.
Bibliographie: - Soleil amer, de Lilia Hassaine (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955847-soleil-amer-lilia-hassaine-gallimard - Être à sa place, de Claire Marin (éd. de l'Observatoire) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20086231-etre-a-sa-place-habiter-sa-vie-habiter-son-corps-claire-marin-editions-de-l-observatoire - La Voyageuse de nuit, de Laure Adler (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/17909272-la-voyageuse-de-nuit-laure-adler-le-livre-de-poche - La Carte postale, d'Anne Berest (éd. Grasset) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19134288-la-carte-postale-anne-berest-grasset - L'Amant, de Marguerite Duras (éd. de Minuit) https://www.librairiedialogues.fr/livre/10713-l-amant-marguerite-duras-les-editions-de-minuit - Cornebidouille, de Pierre Bertrand (éd. École des Loisirs) https://www.librairiedialogues.fr/livre/10983245-cornebidouille-pierre-bertrand-ecole-des-loisirs - Porca Miseria, de Tonino Benacquista (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19926528-porca-miseria-tonino-benacquista-gallimard - le Grand Monde, de Pierre Lemaitre (éd. Calmann-Lévy) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20145088-les-annees-glorieuses-le-grand-monde-roman-pierre-lemaitre-calmann-levy - Sale Gosse, de Mathieu Palain (éd. J'ai Lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18867763-sale-gosse-roman-mathieu-palain-j-ai-lu - le Droit du sol, d'Étienne Davodeau (éd. Futuropolis) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19099529-le-droit-du-sol-journal-d-un-vertige-etienne-davodeau-futuropolis - Toucher le vertige, d'Arthur Lochmann (éd. Flammarion) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18980776-toucher-le-vertige-arthur-lochmann-flammarion - L'Art de la joie, de Goliarda Sapienza (éd. le Tripode) https://www.librairiedialogues.fr/livre/9964608-l-art-de-la-joie-goliarda-sapienza-le-tripode
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