L'histoire de cette femme,
Mileva Maric, encouragée par son père à suivre de hautes études à l'Institut polytechnique de Zurich, pourrait être banale MAIS nous sommes à la fin du XIXème siècle, et Mileva (Mitza) souffre d'une claudication qui , à ses yeux et à ceux de ses parents, la rend incapable de séduire un homme. Elle n'envisage donc aucunement de mener une vie d'épouse et de mère, mais se passionne pour ses études. Elle est la cinquième femme admise dans cet établissement d'élite, et subira de nombreuses moqueries dues à sa condition de femme et à son infirmité.
C'est là qu'elle rencontre
Albert Einstein dont elle tombera amoureuse.
Au fil des années, la vie conjugale avec un tel génie- elle qui pourtant n'est pas en manque de ce côté-là- va se montrer frustrante pour une femme comme elle et ses sacrifices à la carrière brillante de son mari seront immenses.
Cette biographie ( romancée) rend hommage à une femme qui a vécu dans l'ombre d'un cerveau d'exception, d'un despote également. Ce roman de
Marie Benedict n'est pas sans me rappeler "
La déesse des petites victoires" de
Yannick Grannec.
Commenter  J’apprécie         130