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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Joe Benitez est un auteur qui gravite entre le monde mouvant des comics indépendants et les grosses écuries DC et Marvel Comics

Le chapitre 0 est assez prometteur : l'amnésique Lady Mechanika en quête de réponse sur son passé traque dans les bas-fonds de Londres une créature qui pourrait lui révéler des informations sur ledit passé, avant d'affronter les sbires d'un financier mégalomane qui souhaite s'emparer de son corps pour mener diverses expériences copyrightées…
La suite est malheureusement plus classique : Lady Mechanika profite de la Mechanica-Con pour enquêter à Mechanika City, « The City of Tomorrow » (clin d'oeil à Superman de DC Comics), et récupérer le cadavre d'une créature/création qui lui serait apparentée…
Aparté : en steampunk, s'il y a deux choses qui ont finit par me gonfler c'est le Londres 18XX et/ou le background neutre qui pourrait être transposé partout et nulle part… Eh les gars, plutôt que de tomber dans les gros clichés, inspirez-vous des rôlistes de "L'Appel de Cthulhu" qui ont su réinventer à la sauce horrifique Paris, New York, Chicago, San Francisco, New Orleans, Marrakech, Istanbul, le Caire, Nairobi…
Toujours est-il qu'elle tombe sur les sbires du milliardaires mégalomane Lord Blackpool, menés par une bimbo rousse en combinaison moulante, à savoir Lady Winter (^^) Comtesse de Saint-Germain (^^). Mais les uns et les autres se sont fait devancer par la légende urbaine nommé L'Ingénieur (mélange de Jack l'Eventreur et du Monsieur Sinistre de Marvel Comics ^^)… du coup notre héroïne doit continuer ses investigations dans un cirque itinérant gitan, avant que le cliffhanger de fin nous indique que lesdites investigations vont continuer dans l'héliokrak d'apprenti maître du monde (version steampunk de l'Héliporteur N°64 du SHIELD ou d'un quelconque vaisseau spatial alien ? ^^)
Pas mal de textes à lire et qui prennent de la place alors qu'il n'y a vraiment rien de complexe à raconter puisque par bien des aspects nous sommes dans une transposition steampunk de la série télé cyberpunk "Dark Angel". Surtout qu'on multiple les phylactères où l'héroïne expliquent qu'elle est amnésique et n'a aucun quasiment aucun souvenir de son passé, avant de longuement et précisément tailler la bavette avec son ancienne collègue sans aucune fausse note. Argh la grosse incohérence toute pourrite ! (C'est dommage, parce que franchement j'ai trouvé les textes plutôt bien écrits, et on doit sans doute en remercier la traduction de Jérôme Wicky)
On dévoile aussi trop vite la probable identité de L'Ingénieur autour duquel tourne la plupart des mystères de la série (rien n'est vraiment dit ou montré, mais bon quand on lit entre les lignes le doute n'est guère permis)…

Graphiquement Joe Benitez assisté aux couleurs de Peter Steigerwald assure grave ! Ce n'est pas du bonbon pour les yeux, mais franchement on s'en rapproche assez grandement ! du coup, je peux à peine lui reprocher de ne pas arriver à s'affranchir du cahier des charges de l'industrie du comic avec telle ou telle pose iconique déjà vue moult fois…
Par contre c'est un peu/beaucoup facile de mettre en scène une héroïne à forte poitrine, avec décolleté des familles, pantalon taille basse et cuissardes en cuir se finissant en talons aiguilles… Fan service je te hais ! ^^
Je croise les doigts : pourvu que la suite soit scénaristiquement au niveau des graphismes… (et elle semble l'être, mais quand j'ai vu que le tome 2 était vendu au même prix que tome 1 avec 2 chapitre au lieu de 4, j'ai passé mon chemin en colère contre cette potentielle « alerte arnaque »)
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Soit parce qu'elle a perdu la mémoire, soit parce qu'elle ne tient pas à se souvenir d'une jeunesse douloureuse, Lady Mechanika ne connaît pas son vrai nom. Jeune femme enquêteuse, faite de chair (pulpeuse) et de métal (lui permettant des exploits de Superwoman) qu'un scientifique bricoleur lui a greffé à la place de ses membres, Mechanika quête après son identité et celle de son malfaiteur...

Steampunk oblige, nous sommes en présence, dans ce comics, d'un bel étalage de dessins ébaudissants avec force détails mécaniques et surtout vestimentaires.
Benitez, comme Manara et Jodorowsky (avec "Druuna") avant lui, à rêvé et réalisé la Vénus à la taille de guêpe de ses fantasmes, l'érotisme en moins, puisque nous sommes en pleine époque victorienne.

J'ai admiré le graphisme et la mise en image explosive avec ses angles de vue variés... j'ai détaillé longuement les habillages de la Lady qui savent si bien mettre en valeur son physique épanoui et j'ai compris qu'elle doit se corseter de la sorte afin de supporter le poids de ses enjoliveurs.

Si le graphisme fut donc un réel plaisir pour les yeux, je ne peux pas en dire autant du scénario au canevas plutôt simple, quelques dialogues un peu trop babillards et une typographie anarchique qui a nécessité le port abusif de binocles.
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Je ne suis en général pas fan de bandes dessinées au dessin trop léché, trop détaillé, je préfère des dessins plus bruts, plus simples, qui privilégie l'expressif au réalisme, pourtant je dois reconnaître que le dessin est de qualité et que c'est particulièrement réussi dans le genre, les trames des arrières plans sont élaborées, un peu à la manière des gravures des revues de la période d'avant la photographie, la ligne est dynamique... ; je ne pardonne pas à un dessin trop réaliste ses défauts, et ici, même si certains traits sont volontairement appuyés, la taille de guêpe, le déhanché, il n'y a pas la moindre maladresse, la ligne est juste, et les décors somptueux, l'univers steampunk très réussi. Pour ce qui est de l'histoire, je ne sais pas si vous connaissez la série TV “Dark Angel” avec Jessica Alba, c'est un peu cet univers qu'on retrouve, avec cette fille modifiée, aux mains d'acier, à la puissance et l'agilité redoutable qui recherche sont “créateur” et qui lutte contre un fabricant d'armes vénal. Il y a quand même un point qui m'a gêné : l'aspect “Comics” avec les dialogues dans de petites bulles éparpillés dans toute la page, souvent inutiles, à la limite du ridicule (“Grhaaa ! – Foutre Dieu ! - Whahh ! – Ungh – Hunghh Fougueux petit bougre ! - Whraahhh !”), et les personnages posent un peu comme sur des calendrier de Pin-up, avec la pose portrait en pied ou l'angle de vue improbable dans les scènes de bagarres, j'en viens même à me demander si le scénario n'est pas juste là pour nous présenter un livre d'images, un livre d'images réussi, certes, un thème et une trame d'histoire bien choisis, une athmosphère réussie mais un aspect esthétique qui prend trop le dessus et fini par laisser l'histoire au rang de simple prétexte, un peu comme les dates sur les calendriers Pirelli.
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Impressions très mitigées pour ce 1er tome. "Lady Mechanika" a d'évidentes qualités mais ça ne m'a pas suffi.

Visuellement, c'est plutôt très chouette. le dessin est beau, le découpage dynamique.
Par contre, je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire. Je ne dis pas que je n'ai pas aimé. Les aventures pleines d'action de cette héroïne badass sont plaisantes mais je n'ai pas été emballée. Ça se lit sans ennui mais aussi sans passion. Je ne saurais pas vraiment dire pourquoi, peut-être un côté un peu trop bavard, peut-être un manque d'épaisseur de l'héroïne qui m'a empêchée de m'attacher à elle...

Même si j'ai passé un moment agréable avec ce 1er tome, je ne pense pas lire la suite ; trop de choses à lire et un compte en banque non-extensible.

Challenge B.D 2017
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Je sors mitigée de ma lecture de ce premier tome de Lady Mechanika.
Les illustrations (dessin et colorisation) sont absolument magnifiques et la mise en page est dynamique, vivante.
J'ai donc pris un certain plaisir à parcourir cet album.
Cependant je n'ai pas été conquise par l'histoire de Lady, on comprend assez vite qu'elle est à la recherche de son passé mais beaucoup de détails restent obscurs et j'ai eu du mal à m'attacher à l'héroïne.
J'ai emprunté le tome 2 je compte donc poursuivre la série, car malgré un scénario pas vraiment transcendant la lecture est sympathique.
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Un graphisme et notamment une utilisation de la lumière qui font rêver! (beaucoup moins que l'utilisation de la forte poitrine sur le personnage principal...franchement, c'était obligé?)
Le dessin ne compense cependant pas un scenario très attendu et un peu bancal. Tantôt extrêmement bavard lorsque cela semble peu utile, tantôt trop rapide, notamment, pour nous dévoiler l'identité de personnages masqués ou le passé d'une (ex)-ennemie de Mechanika (mais elle n'était pas amnésique la donzelle?) J'ai beaucoup apprécié le passage au Cirque des Roms mais le soufflé est retombé dans la foulée. J'espère que la suite me fera m'envoler (dans l'Héliokrak) sans me laisser retomber trop vite.
A découvrir pour le plaisir des yeux, un peu moins pour le scenario et l'ambiance steampunk un peu fourre tout.
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Dans un monde uchronique et steampunk fait de magie et de science, une femme enquête sur son passé. Il est question d'androïdes qui coexistent avec les humains dans une Angleterre victorienne totalement revisitée.

J'ai bien aimé la préface où l'auteur inconnu en France se présente ce qui permet de retracer son difficile parcours dans le monde des comics. Il faut percer pour y arriver.

L'accent est mis sur le dessin qui frappe fort surtout au niveau des couleurs et de la précision de la galerie de personnages. Il est vrai que le scénario se laisse suivre au milieu d'un verbiage sans grand intérêt qui veut coller absolument au XIXème siècle. Cependant, au vu des technologies employées, on n'y croit guère. de plus, il y a quelques longueurs ce qui n'arrange rien.

Quelques faiblesses mais également quelques qualités font de ce comics quelque chose d'à la fois sophistiqué et original dans l'univers des comics steampunk.
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Les mystère du corps mécanique est le premier tome de la série de comics Lady Machanika publié en France chez Glénat Comics. Scénarisé et dessiné par Joe Benitez et colorisé par Peter Steigerwald.

Lady Mechanika mi-humaine mi-mécanique, a oublié complètement sont passé. Ayant eu connaissance de l'existence d'autre personne comme elle, elle décide de partir enquêter sur ses origines. Pour cela elle va devoir se confronter (indirectement ) à la compagnie Blackpool grand innovateur technologique et fabricant d'arme.

Et le scénario se résume à ça, c'est d'ailleurs le principal problème du comics. le scénario n'est pas très recherché, reste simpliste et peu développer, malheureusement. Il y aurait pourtant matière à approfondir un peu tout ça.
Cependant, le dessin lui est juste magnifique et extrêmement détaillé. Rien que pour ça le comics vaut le coup !
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Une BD qui m'a parue prometteuse.
Ambiance Steampunk.
Graphismes colorés et des dessins superbes.
Une héroïne un peu trop bombasse à mon goût mais graphiquement j'adore.
En revanche l'histoire, le scénario n'est pas des plus palpitant. Combat de monstres, recherche d'origine, amnésie entourent cette héroïne. Sur l'idée ça me plaisait bien, mais au final, je me suis ennuyée. Et puis parfois j'ai ressenti une sorte de confusion entre images et textes. Donc une lecture un peu pénible.
C'est bien dommage.
Je ne lirais pas la suite.

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Je reste perplexe après la lecture de ce premier tome.
Je ne suis pas particulièrement fan du style steampunk mais je me suis tout de même laissée tenter.

Il y a des choses que j'ai apprécié dans cette histoire. Déjà les dessins, rien à redire ils sont très beaux, les pages sont grandes et les personnages vraiment bien construits. Personne la suite le thème est intéressant, avec les personnages atypiques et mystérieux. le thème du cirque aussi à la fin m'a bien plu. Seulement voilà, ça ne fait pas tout.

Déjà parlons des pages vierges qui ne servent à rien, celles qui separent les chapitres, à quoi ça sert ?
Ensuite, je ne me suis pas attachée au personnage principal, parfois j'éprouvais de la compassion dû sa quête de réponse sur ses origines mais par la suite, son comportement hautain m'a vite agacée.
On sait d'avance qui est le personnage recherché donc question mystère on repassera.
Par la suite je trouve qu'il y a une tonne de dialogues qui ne servent à rien, si ce n'est meubler les pages. On parle pour rien dire bof, de plus je me suis abîmé les yeux à essayer de déchiffrer les écritures et je me suis perdue à chercher quelles paroles se rapportaient à un personnage.

Pas sûre que je lise la suite mais qui sais ? Peut-être. Je retiens seulement les belles illustrations ( et encore si je devais être encore plus critique, je pourrais dire que les personnages sont clichés et surjoués : femmes avec des grosses poitrines et tailles de guêpe... Sans commentaire)
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