AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,61

sur 9 notes
5
2 avis
4
0 avis
3
0 avis
2
3 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Nominé Prix Club Meilleur Auteur belge (catégorie roman) 2023
Que dire? Par quoi commencer?
Par l'histoire… alors, il n'y en a pas beaucoup et, à la fois, tant ! C'est Ismaël, marin sur La Mirabelle, qui s'attache à Anaïs, adepte BDSM rencontrée dans un bordel d'Amsterdam et, entre les deux, c'est « je te garde, je te jette dans un port, je te retrouve à l'autre bout du monde, te re-garde et te re-jette, sans cesse ! ». Ismaël est fan de Moby Dick et de HM – Herman Melville, l'auteur de Moby Dick – et part tous les ans à la rencontre de cette baleine sauf que.. cette année, le cétacé semble lui poser un lapin !
Anaïs, quant à elle, s'embarque sur ce rafiot alors qu'elle a la phobie de l'eau, trace d'un traumatisme de l'enfance, ne demande qu'à poser pied à terre afin de retrouver la femme de sa vie et de vivre d'orgies.
A tout cela s'ajoute la dimension écologique du roman, à savoir la pollution, la destruction de notre environnement marin, aérien, de la faune et de la flore. Bref, cela part dans tous les sens!
Ensuite, le style… bein, il part également dans tous les sens. Les phrases claquent en tous sens – pas toujours compréhensible par la lectrice que je suis – sous forme de monologues, de passages soi-disant poétiques et des chapitres « journal d'Anaïs ». Les références historiques, littéraires, bibliques et d'actualités sont légion mais, encore une fois, partent en tous sens.
J'ai tenu bon jusqu'à la page 190 mais, là, c'en est trop pour moi. Je ne vois malheureusement pas où tout cela mène le lecteur et je nage encore et encore en eaux troubles. Bref, je largue les amarres et m'en vais chercher le livre suivant… en espérant une bonne pêche ! 🙂
Lien : https://letempslibredenath.w..
Commenter  J’apprécie          20
Je remercie Babélio pour l'envoie de cette masse critique.
La couverture est superbe et le travail éditorial également, police et caractères aérer merci à la maison d'éditions Equateur pour ce roman agréable à lire
Coté histoire, la 4ème me promettait un road trip océanique et le suivie d'une population marine en voie de perdition dû à la conséquence de la pollution humaine, parsemée de touche d'amour et d'humour grâce à une écriture originale et un peu déjantée !
Malheureusement c'est une lecture plus que mitigée pour moi et je me dois d'être honnête avec cette chronique même si j'en suis la première déçu.
Côté écriture, le vocabulaire est très riche et l'on sent bien que le sujet lui tient à coeur, par contre côté mise en place de l'intrigue l'autrice suit un plan pour le moins perturbant car elle tranche dans le sujet principal, c'est-à-dire le voyage en mer, avec différentes digressions sur la faune marine, les pouvoirs politiques et leurs déscisions néfastes pour l'environnement en alternant son point de vue, celui de son héros, ainsi que des chapitres poétiques sur la mer avec forte comparaison et références à HM (dans le texte ; j'ai compris que c'était Ernest Hemingway, je me trompe ?)
Là ça va encore même si j'ai dû lire chaque passage au moins deux fois pour bien comprendre ! Où cela se complique c'est que des chapitres entiers sont consacrés à la femme qui s'est embarquée sur son bateau, à sa vie de call girl SM de luxe et à son apogée dans les relations LGBT, à ses souvenirs maternels dont on ne sait pas très bien si c'est vraiment une souffrance dont elle a voulu se défaire en se rapprochant d'Ismaël ou si elle l'entretien ou la compare (rien qu'en écrivant cette phrase je ne suis pas sure de me faire comprendre !), le tout agrémenté de scènes faisant référence au sexe. Même si l'écriture n'est ni vulgaire ni choquante est ce vraiment nécessaire ? là je me suis complètement perdu… ; et je dois vous l'avouez je n'ai pas réussi à lire tous les chapitres !
L'autrice a voulu frappé fort et c'est réussi de ce point de vue, mais la structure du roman m'a complètement déboussolé, sans doute pas fait pour moi qui pourtant ai déjà lu des écritures exigeantes, le vocabulaire reste très riche et fort en comparaisons parfois poétiques dont voici un exemple relevé en début de roman
« ….. Tu veillais sur un banc de cachalots insouciants, protectrice des tiens attaqués par l homme, portant secours aux femelles, aux jeunes cachalots convoités par des orques et des dauphins-pilotes. Durant des semaines, mes sens sont tendus vers toi, à l'affût de ton jet sans pareil qui élève son panache à la surface des flots. Ce brasier d'écume, je le guette comme l'indice de la présence du Messie. Les hommes ont tort d'affirmer que ton espèce ignore le chant des baleines, que vos vocalises se résument à une symphonie de cliquetis ….. »
Voilà, je vous encourage à faire votre propre idée et j'aurais bien envie de lire vos ressentis sur ce titre et pourquoi pas si l'autrice lit mes mots qu'elle me fournisse quelques explications, merci
Commenter  J’apprécie          20
Ce livre m'a été offert par Babelio lors de la dernière masse critique et ce avec quoi je suis le moins à l'aise vient de se produire: je n'ai pas du tout accroché avec ce roman et je me suis engagée à écrire une critique, alors que je ne rédige en temps normal que des critiques bienveillantes. Je vais tenter, tant que faire se peut, de vous donner mon point de vue nuancé pour donner une chance à ce récit au cas où il en a besoin.

D'abord, il faut dire que le style de l'autrice est particulièrement travaillé (ou l'inverse, selon le point de vue). Véronique Bergen est qualifiée d'autrice "rock and roll" et cette étiquette lui sied à ravir. Elle nous montre toute l'étendue de sa culture à travers moult références qu'elle enchaîne sans transition. Ca décoiffe, il faut s'accrocher pour ne pas perdre le fil.

Là où elle m'a perdue, c'est avant tout car son histoire est décousue. Elle est difficile d'accès, manque de cohérence et l'autrice prend trop de place à mes yeux. On sent qu'elle prend beaucoup de plaisir à évoquer ses idées "frappadingues" rebelles (je n'ai pas d'autres mots), mais je me suis essoufflée, j'ai été submergée par cette logorrhée mâtinée d'ego de 400 pages.

Cela dit, je suis persuadée que certains lecteurs vont adorer être bousculés de la sorte, tous les goûts sont dans la nature et si ma critique vous a donné envie de lire ce texte, vous n'allez pas être déçus par son originalité. Il sort assurément des sentiers battus.
Commenter  J’apprécie          00



Lecteurs (18) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3704 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}