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sur 250 notes
Ouah ! J'en ai lu des romans post-apocalyptiques mais j'avoue que celui-ci m'a drôlement épaté. On sait bien que la fin du monde arrivera un jour mais de quelle manière ? Heureusement ou malheureusement (vu mon état d'esprit actuel, j'aurais plutôt tendance à opter pour la seconde option), nous ne serons probablement pas là pour le voir. Bref, de quelle manière adviendra-il ? de nombreuses théories ont déjà été élaborées à ce sujet mais j'avoue que l'idée de la pluie...mortelle, due à une météorite ayant atterrie plus de cinquante ans plus tôt est très originale. Ruby Morris, notre héroïne, nous fait part de son témoignage.

Voilà, Ruby est une jeune lycéenne de 15 ans, ni trop bonne en cours, ni trop mauvaise, qui vit dans une famille recomposée dans un petit village en Angleterre. Ce qu'elle aime : comme toutes les filles de son âge : les garçons, et particulièrement un certain Caspar, les tenues hyper chics mais qui sont malheureusement hors de prix et qu'elle ne pourra jamais se payer, le maquillage, les revue people, sa mère, sa meilleure amie Léonie et son petit-frère Henry. Ce qu'elle déteste : son beau-père Simon et devoir marcher sous la pluie...bref, elle déteste d'ailleurs la pluie tout court et pour une fois, cette dernière lui rendra la pareille en devenant, non pas seulement agressive mais tout simplement mortelle. D'ailleurs, il n'y a pas que la pluie qui le soit mais toute eau issue des canalisations, que ce soit celle de la salle de bains ou encore celle qui coule de votre robinet. Que ferions-nous dans ce cas-là ? Les gens s(entraideraient-il dans pareille cas ? C'est ce que, en tant qu'idéaliste et un peu naïve sur les bords, je me plaît à croire. Mais il y a d'un côté ce que l'on souhaite et avons besoin de croire pour nos raccrocher à la vie et il y a...la réalité !
Dans ce premier tome (il me tarde déjà d'avoir le second entre les mains), Rudy va faire équipe avec un garçon de son lycée dont elle était loin de s'imaginer, se serait-ce qu'elle lui parlerait un jour : Darius Spratt et une jeune fillette qu'il a recueilli. Dès lors, que faire lorsque le monde autour de vous a sombré dans le chaos et qu'il ne reste plus âme qui vive ou presque plus ? Quand tous les supermarchés ont été dévalisés et que 'eau potable se fait de plus en plus rare ? Serions-nous prêts à tuer pour cela ? Il faut croire que oui...

Comme je l'ai annoncé d'entrée de jeu, j'ai vraiment adoré ce premier opus, avec une écriture fluide et légère (même si les propos, eu, ne le sont pas à) mais il y a tout de même une chose qui m'a dérangée : le fait que l'auteure ne soit pas plus rentrée dans les détails concernant la survie des animaux (qui, à première vue, boivent la même eau que nous, si ce n'est pire et sont exposés aux mêmes intempéries que les êtres humains) survivent contrairement à toute âme humaine, qui, exposée e serait-ce qu'à quelques gouttes de ce liquide, succombe au bout de quelques heures, et ce, dans d'atroces souffrances !

Je ne peux que vous conseiller de le découvrir car ce fut pour moi un véritable coup de coeur !
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Ahhh en lisant les bonnes critiques de mes copines sur babelio je me suis réjouie à l avance. J attendais le coup de coeur. J aime bien les romans post apocalyptique et les romans jeunesse.
Ce roman était donc fait pour moi.
Mais misère je n ai pas accroché plus que ça. Je suis déçue. Pourquoi ça n a pas fonctionné avec moi????
Pitch classique: une pluie mortelle s abat sur la terre. Tous ceux qui sont touchés meurent rapidement.
Pas les animaux ( pourquoi?)
On suit les aventures de Ruby une ado de 15 ans qui passait de bons moments chez des amis et embrassait enfin un garçon canon quand la catastrophe a commencé.
Ruby se refugie chez elle auprès de sa mère de son petit frère Henri et de son beau père Simon. Malgré leurs précautions, sa mère et Henri décèdent rapidement.
Quand la pluie s arrête, ruby et Simon partent en quête de nourriture et de boisson dans une ville sinistrée jonchée de cadavres.
Puis Simon décédé son tour et Ruby va devoir se débrouiller pour rejoindre son père.
Je n ai pas trop apprécié l heroine que j ai trouvée capricieuse et très superficielle. Beaucoup d incohérences aussi m ont gênées. Style les placards des maisons vides ( je suis la seule à avoir des réserves?? ?). Ruby perd sa famille et ses amis mais elle se fait une couleur de cheveux ou récupère des fringues de luxe importables. Ca m a laissee dubitative. Moi j aurais surtout pensé à sauver ma peau.
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La pluie… En Lorraine, c'est un temps que l'on côtoie souvent, alors autant dire que l'on n'aurait vraiment pas eu de chance si les événements de cet ouvrage se seraient passés ici… Dans « The Rain », la pluie va mystérieusement changer et va devenir nocive pour la population de la Terre. En effet, quiconque se fait mouiller ou boit de l'eau contaminée se verra mourir dans d'atroces souffrances… On pourrait croire à un simple roman post-apocalyptique où il suffit juste de survivre en restant chez soi ou en sortant dès qu'il fait beau temps, mais non, l'auteure va plus loin. En effet, très vite, les survivants vont se rendre compte que l'eau est finalement partout et qu'il faut réfléchir avant d'agir. Ainsi, on ne peut plus boire l'eau du robinet, prendre des douches, utiliser les sanitaires ou simplement se laver les mains. Pire : tout aliment frais notamment les fruits et les légumes vont devenir toxiques… Je n'avais pas pensé la portée que pouvoir avoir un tel fléau et, comme beaucoup de personnages secondaires, je serais sans doute morte en pensant m'hydrater… Rien que pour les idées creusées et la tension qui se dégage du récit, j'ai grandement apprécié ma lecture !

L'histoire est contée à la façon d'un journal intime par Ruby, l'héroïne. Celle-ci a un tempérament assez individualiste cependant, elle va finir par s'adapter et à évoluer au fil des chapitres. Malgré son côté parfois pin-up, superficiel, ingénu et irréfléchi, j'ai finalement apprécié son caractère ainsi que son humour. Cela a pris du temps et j'ai pesté face à ses premières réactions, mais j'ai fini par m'attacher à elle. Ainsi, ses petites remarques, sa spontanéité, ses pensées amusantes et parfois décalées ainsi que son cynisme m'ont arraché plusieurs sourires durant ma lecture. J'ai également apprécié le personnage de Darius, un nerd qu'elle va retrouver durant son périple. le jeune homme n'hésite pas à échanger quelques répliques bien senties avec Ruby et va se montrer extrêmement protecteur envers une petite fille qu'il a trouvée. Il y a aussi Simon, le beau-père de Ruby dont la relation avec cette dernière est très touchante… Les autres personnages alimentent assez bien l'intrigue néanmoins, comme « ReMade », je vous déconseille de vous attacher trop vite… Virginia Bergin n'hésite pas à faire souffrir son personnage principal afin que celui-ci apprenne vite à se débrouiller seul et à revoir ses priorités.

Le rythme est assez bien dosé : on commence rapidement avec les premières pluies, on enchaîne avec un rythme assez paisible permettant aux rescapés d'analyser la situation, puis on part dans un road-trip dangereux et haletant ! Curieusement, le tout est saupoudré d'humour et d'horreur ! le mélange peut paraître atypique, mais il passe assez bien. le tout est fluide, prenant et facile à lire. Je pense que des grands ados devraient apprécier cette aventure où l'unique objectif est la survie… Les habitués du genre retrouveront les éléments « classiques » du genre : le scénario catastrophe avec des morts, l'homme qui est un loup pour l'homme, la quête de ressources, la relation civils/armée, etc. On ne sort pas des sentiers battus de ce côté-là, mais je n'ai pas pour autant eu la sensation de déjà-vu grâce aux nombreuses conséquences liées à l'eau. Tout cela sonnerait presque crédible.

Même si ce ne fut pas un coup de coeur, j'attends la suite avec curiosité et impatience. Un roman ado de saison à lire bien à l'abri sous un plaid avec un bon thé, de préférence sans eau nocive susceptible de faire fondre vos organes internes… Merci encore à Mikasa pour cet ouvrage ! D'ailleurs, je vous invite à découvrir son avis dont je partage la plupart des ressentis.

Lien : https://lespagesquitournent...
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Un livre post-apo pour YA qui nous fait prendre bien conscience à quel point notre vie dépend de l'eau. Oui, bien sûr, nous le savons déjà, or le jour où la pluie (et ainsi toute l'eau « ordinaire ») va devenir mortelle, vous allez, comme Ruby, la protagoniste de l'histoire, devoir réfléchir avant chacun de vos gestes et observer le ciel chaque fois que vous voulez faire un pas dehors.

Bien que son beau-père lui a martelé dans la tête qu'il faut réfléchir (!), Ruby, 15 ans, n'est pas vraiment du genre à écouter ses parents. Ce n'est pas une jeune wonder-woman, mais une ado caractérielle, un peu tête de mule et nombriliste qui donne beaucoup d'importance à son « look ». (j'avoue avoir été agacée par les passages où, après la première vague de la catastrophe et les cadavres qui l'entourent, dont ceux de sa famille, elle veut absolument se maquiller)... une ado « pur jus » donc, qui du jour au lendemain doit se prendre en charge, or même un adulte aura parfois pété les plombs dans cette situation où les gens tombent comme des mouches.

Certaines scènes concernant les morts sont décrits avec un grand réalisme et, l'écriture « visuelle » les soulignant, font froid dans le dos.
Ce n'est pas un récit extrêmement aventureux et pourtant on suit avec de plus en plus d'intérêt le voyage de Ruby, qui, en compagnie d'un ancien camarade de classe qu'elle méprisait, va essayer d'atteindre Londres dans l'espoir d'y trouver son père encore vivant...

Une lecture plaisante, dans ce sens que j'y suis restée scotché et que j'aurais aimé enchaîner avec le tome 2, hélas pas encore traduit.
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« Clap, clip, clap, petite pluie d'avril
Tombe du ciel en jolis diamants.
Clap, clip, clap, petite pluie d'avril
Ta mélodie est un enchantement,
Enchantement, enchantement »...


À tous ceux qui se laissent bercer par ces paroles de Disney.
À tous ceux qui aiment la pluie.
À ceux qui aiment la sentir glisser sur leur peau.
À ceux qui aiment écouter sa rythmique.
À ceux qui aiment sentir l'odeur de la terre quand elle y pénètre.
À vous.
Tous.
Ceci n'est pas un canular.
Ceci n'est pas un exercice.
Et ceci n'est pas un enchantement mais un avertissement :
« C'est dans la pluie »…


« C'est dans la pluie », « Ne pleure pas », « Réfléchis ». Voici les trois phrases conductrices de Ruby notre protagoniste principal.
« The rain » est un scénario catastrophe. La pluie devient mortelle pour nous humain. Et pour ceux qui ont encore un peu d'espoir sachez que ce n'est pas sans douleur. La mort est rapide, foudroyante, elle vous happe en quelques heures (au plus long), certes. Mais pendant vos derniers instants la faucheuse prend un malin plaisir à vous torturer. Sans pitié.
Le lecteur a droit à des descriptions assez dégueu, il faut bien l'avouer. Je ne vous donne pas de détails, Ruby le fait assez bien.
Entre horreur, post-apocalyptique et science-fiction, Virginia Bergin propose une histoire crédible dans son atrocité (Et oui… pourquoi pas…?). J'ai trouvé le tout plutôt bien équilibré. Ceux qui aiment les détails peu ragoûtants seront servi, mais ces passages descriptifs d'horreur ne sont pas non plus omniprésents afin de ne pas écoeurer les non-fans du genre horreur.
Le côté post-apocalyptique est plausible dans son ensemble et révèle bien évidemment une humanité (ou plutôt une non-humanité) violente, destructrice et égoïste dans de telles conditions. En somme, tout ce qu'il peut ressortir de pire dans l'être humain.
Quant à la part de science-fiction, elle est minime mais néanmoins essentielle. Elle comblera les adeptes sans pour autant rebuter les autres.
Comme je vous le disais, un mélange bien équilibré afin de combler un maximum de lecteurs. Et de fait, un tout bien exécuté.
Petit défaut, même si j'ai trouvé l'ensemble crédible, on a tellement dans la tête la voix de Simon qui dit à Ruby de réfléchir que nous aussi en tant que lecteur on réfléchit. Et comme Ruby, elle, ne pensa à RIEN (c'est une catastrophe cette fille !) on réfléchit aussi pour elle. Seulement du coup, j'ai constaté quelques toutes petites incohérences (qui n'en sont peut-être pas) mais n'empêche qu'on se pose la question (tout du moins moi) en tant que lecteur. Notamment le passage du cailloux…


J'ai eu un tout petit peu de mal avec Ruby au début de l'ouvrage car j'ai trouvé que l'on sentait à travers l'écriture de l'auteure que c'était une adulte qui faisait parler une adolescente. Et puis finalement, au fil de ma lecture je n'ai plu eu cette sensation. J'ai été happé par l'histoire et je l'ai dévoré avec une fluidité déconcertante. Au début de ma lecture je ne pensais vraiment pas que j'allais m'attacher à ce personnage. Ruby, c'est un peu une anti-héroïne. Elle ne sauve pas le monde, elle n'est pas débrouillarde et elle est superficielle au possible. Insouciante, irréfléchie, capricieuse, son inconscience fait peur. C'est une ado de quinze ans dans toute sa splendeur avec ses soucis d'ado (maquillage, coiffure, chaussures, vêtements & co). Sauf que Ruby, lorsque la catastrophe arrive, à la différence des autres héros que l'on croise dans les livres, elle n'a pas de déclic. Elle ne percute pas. Instinct de survie 0%. Je pense que ça passe ou ça casse avec le lectorat. C'est un gros risque qu'à pris l'auteure. Avec moi, ça l'a fait. Finalement j'ai aimé le fait de lire quelque chose de différent que des ados supra-chanceux et méga-forts qui sauvent le monde. C'est frais et ça fait du bien ! J'ai été sensible à son humour et j'ai beaucoup aimé l'évolution de son personnage au cours de ma lecture. Elle se « bonifie » avec le temps mais reste elle-même malgré tout. Et ça, c'est génial. De plus, j'ai également apprécié la forme que nous propose l'auteure pour nous raconter son histoire : C'est Ruby qui écrit, c'est une sorte de journal intime. Et dans le cadre post-apocalyptique ce parti pris est plutôt rare.
Même si l'on suit principalement Ruby, les personnages secondaires ne sont pas en reste. Simon m'a beaucoup ému… j'ai été touché de sa relation avec Ruby.
J'ai hâte de revoir Darius Spratt (« le roi de Loserville » d'après Ruby…) ainsi que la jeune attachante et énigmatique Princesse. De même pour l'homme mystérieux dont la rencontre a été fatale… Qui est-il? Quel sera son rôle à jouer plus tard? (Au secours en ce qui le concerne je repense à la scène du seau… je crois que ce passage ne me quittera jamais… Je suis morte de rire à chaque fois que j'y repense… !).


Vous l'aurez compris, j'ai passé un très bon moment de lecture. «The rain» se lit, que dis-je, se dévore très facilement. Et oui, je serai au rendez-vous pour la suite car je veux retrouver les personnages et savoir ce qu'il va se passer. Un roman qui plaira sans aucun doute aux adolescent(e)s et qui a su me captiver en tant qu'adulte !
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Nous suivons le road-trip de Ruby, ado de 15 ans sur les routes du Royaume-unis afin de rejoindre son père à Londres suite à une catastrophe pas si naturelle que cela qui rend la pluie mortelle.

Pour les différents personnages croisés lors de ce périple il y en a de bons et de moins bons, mais dans l'ensemble c'est cohérent et pas trop cliché. Ruby l'héroïne de cette histoire est assez naturelle je trouve avec des défauts, mais qui n'a pas de défauts ? C'est ce qui la rend intéressante malgré que parfois elle puisse être agaçante mais cela est bon pour l'histoire.
Il y a aussi quelques scènes sanglantes et d'autres un petit peu choquantes émotionnellement, pour cela le livre est déconseillé aux moins de 14 ans.

L'écriture est fluide, on ne s'ennuie pas, même lors des moments où l'auteur temporise l'action. Alors oui c'est vrai que c'est pas très original de faire encore un roman Post-apocalyptique Young Adult, mais ici c'est tout de même bien trouvé car pas courant dans les romans du même genre cette histoire d'eau, de pluie mais surtout d'eau, car la pluie contamine tout, comment survivre sans eau et surtout en l'évitant ?

J'ai passé un bon moment de lecture et j'ai hâte de pouvoir lire la suite.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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C'était exactement le type de roman dont j'avais besoin.
Vraiment, après avoir fini Ashes falling for the sky, j'avais besoin d'un livre ‘'fluide''. Les livres que j'appelle comme ça sont des romans qui sont bien mais sans plus, ceux qui passent tout seul : tu passes un bon moment en les lisant, mais tu sais que dans 6 mois tu les auras totalement oublié.
Et ce roman est un de ce type-là et je suis contente de l'avoir lu.

Comme je l'ai dit, j'en avais vraiment besoin après Ashes falling for the sky et retrouver du post-apocalyptique m'a fait énormément de bien (oui, c'est bizarre dit comme ça). Mais il m'a vraiment permis de me détendre mentalement, et ça m'a fait un bien fou. Vraiment.
Et en même temps ça m'a plongé un peu dans la nostalgie, parce que le post-apocalyptique était un genre que je lisais énormément en 5eme/4eme : je dévorais tout les romans qui parlaient de ça (non, ce n'est pas du tout morbide :D), et retrouver ce genre 3/4 ans après, c'est trop bien !

Et je me suis rendue compte que j'adore toujours autant ces romans, surtout que celui-là est très bien construit niveau scénario catastrophique ! C'est super original cette idée de la pluie, et tout est très développé et tient la route.
Et, même si j'ai trouvé quelque défauts qui le classent dans la catégorie ‘'livre fluide mais assez vite oublié'' plutôt que dans la catégorie ‘'bonne lecture'', j'ai vraiment aimé lire cette histoire et elle était très sympathique.

Par contre, pour commencer au niveau des petits trucs qui m'ont un peu dérangée : l'écriture est vraiment jeunesse. D'un côté c'est sympa parce que c'est très immersif, mais de l'autre ça m'a pas mal perturbée au début (par exemple il y a des papillons à la place des gros mots, je trouve qu'il vaut mieux ne pas mettre de gros mots du tout plutôt que ça).
Écriture jeunesse, donc un côté très Young Adult qui se fait sentir, surtout dans la manière de se comporter de Ruby. Je comprends que l'autrice ait voulu faire ressortir le côté adolescente un peu clichée (peut-être pour qu'on s'attache davantage à l'héroïne), mais quand la pluie devient de l'acide n'importe qui, même les ados, ont d'autres préoccupations que le maquillage !!

Oui, en gros, les personnages étaient très basiques et je ne les ai pas apprécié plus que ça (mais, en soi, ils n'étaient pas non plus détestables même si j'ai eu un peu de mal avec le caractère de Ruby parfois).
Ce que j'ai vraiment aimé c'est le côté apocalyptique.

Franchement, ce n'est pas le meilleur livre de ce genre que j'ai lu (j'ai préféré Chroniques de la fin du monde par exemple) mais c'était très addictif et sympa à lire.
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Dans la série des romans post apocalyptiques, voici « The rain » qui se déroule plus ou moins de nos jours et qui évoque comment en quelques jours la population est décimée par l'eau. Ruby, le personnage principal, mène une existence banale entre une mère et un beau-père jusqu'au jour où, en quelques heures, la pluie qui tombe tue tous ceux qui l'entourent. Mais le pire c'est ce que n'est pas seulement la pluie mais aussi toute l'eau, celle qui sort de votre robinet. Dès lors, impossible de se laver, de nettoyer des légumes, de se faire du thé…. La mère de Ruby, son petit-frère, son beau-père meurent les uns après les autres. Face à cette situation Ruby n'a qu'une obsession, celle de retrouver son père.

Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est qu'on ne cherche pas à nous expliquer trop longuement les raisons pour lesquelles la pluie devient meurtrière. L'auteure ne s'éternise pas non plus à nous décrire la mort des gens, et de tous ceux et celles qui comptent pour Ruby. Elle se focalise rapidement sur la survie de Ruby, sur sa capacité à se débrouiller, à affronter une situation terrible et complexe, à avancer toujours malgré les obstacles. Par contre ce qui m'a gêné c'est le ton un peu trop léger abordé par l'auteure. Ce qui arrive est horrible mais certains épisodes racontés font rire (je pense notamment au début du périple en voiture avec Darius au volant), ce qui m'a déstabilisée. Aussi on n' a pas peur en lisant ce roman, ce qui est paradoxal puisque cette histoire raconte une fin du monde. Il y a une suite, je ne sais pas encore si je vais la lire.
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Tout d'abord, je remercie les éditions Bayard, Babelio et sa Masse Critique spéciale pour la découverte de ce roman post-apocalyptique: The rain.

Ruby Morris a quinze ans et le plus beau jour de sa vie, c'est ce soir et les premiers baisers échangés avec Caspar. C'est aussi le moment où le Monde bascule dans l'horreur avec la mort qui tombe du ciel, une pluie assassine chargé d'un virus libéré par la main de l'homme…

J'ai lu ce roman en une soirée. Quand parfois je m'insurge sur l'étiquette « jeunesse » de certains romans, ce ne sera pas le cas ici. The rain EST totalement un roman jeunesse. Bien écrit, nerveux et

Ruby a quinze ans, manque de maturité et n'a d'autres préoccupations que son maquillage, ses potes et son flirt. L'arrivée de cette pluie mortelle va certes bouleverser cette existence superficielle de jeune ado mais aussi la meurtrir dans la perte de tous ses repères.

Cette lecture n'est pas dénuée d'humour et de légèreté car si Ruby est confrontée à la mort atroce omniprésente, si elle assiste au pillage et aux émeutes, elle n'en reste pas moins une ado irréfléchie. Elle apprend les règles essentielles de la survie en milieu hostile mais n'en oublie pas de remplir des sacs de produits de maquillage, de tenues de grands couturiers ou talons vertigineux!
L'auteur a bien été inspirée de rester aussi proche que possible de ce qu'est une adolescente et de ne pas transformer Ruby en une Rambo post-apocalyptique de compèt'!

The rain est une lecture plaisante à aborder avec un certain recul car il ne faut pas oublier que le lectorat ciblé est jeune. Et je ne doute pas un instant que ce roman plaira aux ados car il jongle entre la peur, l'horreur, l'excitation du danger et l'insouciance inhérente à cette période de vie et l'aveugle confiance en une issue favorable.

Une second tome ne devrait pas tarder à être publié donc… roule jeunesse, ce n'est qu'une petite « douche »!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Quelle merveilleuse surprise que ce premier tome de The Rain !

Une pluie meurtrière s'abat subitement sur le monde, sans aucune explication et sans avertissement préalable. Une mystérieuse bactérie contenue dans les gouttes d'eau tue toutes les personnes qui entrent en contact avec elle. Plus des trois quart de la population succombe aussitôt à cette averse. Ruby, une jeune lycéenne, voit sa mère et son demi-frère Henry mourir sous ses yeux. D'abord seule avec son beau-père Simon, elle le voit à son tour dépérir et mourir. Totalement livrée à elle-même, sans plus d'eau ni de nourriture, Ruby va devoir chercher des alliés pour survivre à cette fin du monde apocalyptique.

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu de dystopie jeunesse, mais c'est à chaque fois un réel plaisir que de replonger mon nez dans ce genre littéraire que j'adore (surtout lorsque celui-ci est bien écrit).

Dans The Rain, j'ai été servie : l'action est omniprésente, il n'y a aucune temps mort ni essoufflement. Tout s'enchaîne avec fluidité et rapidité, si bien que l'on se laisse très facilement entraîner dans l'histoire. D'autant que la protagoniste Ruby est une jeune fille très agréable, a qui l'on peut facilement s'identifier. Courageuse et combattante, malgré la perte de l'ensemble de sa famille, elle reste déterminée à survivre et à retrouver son père vivant à Londres. La seule chose que je regrette, c'est sans doute le manque d'émotions de Ruby. Après la perte brutale de sa mère, de son beau-père et de son demi-frère, la jeune fille ne montre pas tant que ça choc ou tristesse, mais continue à tenter de survivre à cette pluie assassine. Un peu plus de compassion et de sentiments auraient apporté plus de réalisme et d'humanisme au récit.

Pour ma part, j'ai totalement adhéré à cette lecture, puisque j'ai réussi à me faire glisser dans l'histoire, à voir, ressentir, penser même, comme notre protagoniste Ruby. C'est assez exceptionnel, puisque j'ai ressenti vraiment toutes les émotions qui l'ont parcourues, et j'ai pu suivre l'histoire de l'intérieur, les actions et émotions étant alors décuplées. Ce sentiment était totalement délectable, j'ai adoré vivre cette expérience de lecture, tant et si bien que j'en redemande encore. C'est pourquoi je n'ai qu'une hâte : pouvoir connaître la suite de cette saga !

La fin de ce premier tome nous met d'ailleurs l'eau à la bouche, puisqu'une grande annonce y est faite, qui devrait peut-être changer le cours de l'histoire. Affaire à suivre…

Pour votre information, ce livre est à l'origine d'une série diffusée sur Netflix, dont la bande-annonce (disponible en bas de cet article) est totalement géniale ! Je pense que l'adaptation filmique a pris quelques libertés quant au film, mais que l'essence même de l'histoire reste la même. Si j'en ai l'occasion, je regarderai cette série !

Une dystopie jeunesse éprouvante mais exaltante, que j'ai dévoré en quelques heures. La jeune Ruby pourra-t-elle sauver le monde ? Je n'ai qu'une hâte : lire la suite !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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