>
Critique de Nemorino
Le livre que j'ai acheté il y a dix ans, le jour de ma visite au Musée Picasso, à Paris, avant sa rénovation. le livre que j'ai redécouvert récemment avec mon enfant. Ce livre est très agréable à lire. Sa manière me procure le même plaisir que la brillante légèreté de Stéphane Bern. Je le trouve idéal pour une première approche de l'oeuvre de Picasso parce que grâce à lui un petit de cinq ans a tout de suite compris la différence entre le cubisme analytique, cubisme synthétique et cubisme curvilinéaire !
Marie-Laure Bernadac est un puits d'érudition en matière de l'art moderne. L'introduction de Marie-Laure Bernadac nous parle de l'idée de ce musée monographique à l'origine duquel est la loi de la dation permettant aux héritiers de payer leurs droits de succession en oeuvres d'art. Mais la création du musée entièrement consacré à un seul artiste n'est pas due seulement à la longévité et à l'incessante production de Picasso. On réalise que Picasso tout au long de sa vie, même inconsciemment, s'est constitué une collection de maîtres anciens, des arts premiers, de ses contemporains (Cézanne, Matisse, Braque, Derain, le Douanier Rousseau) et même de ses propres tableaux qu'il rachetait parfois ! « Qu'est-ce qu'au fond un peintre ? C'est un collectionneur qui veut se constituer une collection en faisant lui-même les tableaux qu'il aime chez les autres », disait Picasso dans ses entretiens avec Daniel-Henry Kahnweiler (Le Point, octobre 1952). Picasso gardait jalousement ses chefs-d'oeuvre de chaque période.
Cet album remplit pleinement sa mission, celle de nous éclairer et nous débarrasser des préjugés concernant Pablo Picasso. le trait picassien, ce n'est pas juste un bélier pour enfoncer l'art encensé et peindre avec moelle et avec clous !
On se croit avec un guide devant les tableaux souvent labyrinthiques et l'analyse de Marie-Laure Bernadac est notre fil d'Ariane.
Dans la biographie de Picasso, à la fin de l'ouvrage, il y a quelques photos de ses inspiratrices : Olga Kokhlova, Marie-Thérèse Walter, Françoise Gilot, Jacqueline Roque. J'aime particulièrement celle où Picasso sur une plage porte un parasol au-dessus de Françoise Gilot rayonnante qui marche devant lui !
Marie-Laure Bernadac est un puits d'érudition en matière de l'art moderne. L'introduction de Marie-Laure Bernadac nous parle de l'idée de ce musée monographique à l'origine duquel est la loi de la dation permettant aux héritiers de payer leurs droits de succession en oeuvres d'art. Mais la création du musée entièrement consacré à un seul artiste n'est pas due seulement à la longévité et à l'incessante production de Picasso. On réalise que Picasso tout au long de sa vie, même inconsciemment, s'est constitué une collection de maîtres anciens, des arts premiers, de ses contemporains (Cézanne, Matisse, Braque, Derain, le Douanier Rousseau) et même de ses propres tableaux qu'il rachetait parfois ! « Qu'est-ce qu'au fond un peintre ? C'est un collectionneur qui veut se constituer une collection en faisant lui-même les tableaux qu'il aime chez les autres », disait Picasso dans ses entretiens avec Daniel-Henry Kahnweiler (Le Point, octobre 1952). Picasso gardait jalousement ses chefs-d'oeuvre de chaque période.
Cet album remplit pleinement sa mission, celle de nous éclairer et nous débarrasser des préjugés concernant Pablo Picasso. le trait picassien, ce n'est pas juste un bélier pour enfoncer l'art encensé et peindre avec moelle et avec clous !
On se croit avec un guide devant les tableaux souvent labyrinthiques et l'analyse de Marie-Laure Bernadac est notre fil d'Ariane.
Dans la biographie de Picasso, à la fin de l'ouvrage, il y a quelques photos de ses inspiratrices : Olga Kokhlova, Marie-Thérèse Walter, Françoise Gilot, Jacqueline Roque. J'aime particulièrement celle où Picasso sur une plage porte un parasol au-dessus de Françoise Gilot rayonnante qui marche devant lui !
