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Ce titre laisse croire à une revisite modernisée du célèbre conte de Lewis Carroll, rassurez-vous, il n'en est rien ! C'est dans un puzzle qui se forme sous nos yeux que nous allons découvrir l'originalité de ce premier roman d'Hugo Bernard. Les chapitres courts et plutôt bien menées donne beaucoup de rythme, même si les nombreux personnages peuvent donner le tournis. Les différents intervenants nous aident à découvrir les mystères qui planent dans ce petit village alors que l'on tente de faire sortir la gamine de 4 ans. Un peu loufoque, la trame autour de la petite Alice tombée dans un trou est cependant prenante. Le final ? Je ne m'y attendais pas et j'ai adoré ! L'écriture est simple, mais parfois un peu trop lisse selon moi et caricaturé. Malgré tout, la lecture reste agréable et la construction chorale permet de mettre en lumière les différents protagonistes qui ne sont pas très sympathiques. 



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Alice, un trou : ça vous dit quelque chose ? Ce roman est aussi farfelu que le livre de Lewis Caroll : on y croise des personnalités complexes, doubles, maléfiques, des reines de coeur et des as de Pique, les années 70, des couronnes de lauriers qui ont intérêt à ne pas tomber ...
J'ai beaucoup apprécié ce texte d'un auteur que je ne connaissais pas et que je vais suivre maintenant. Une enfant disparaît dans un trou, mais y est-elle vraiment et pourquoi ? Qui a intérêt à sa disparition ?
Plusieurs histoires qui se croisent, des histoires parfois tristes, parfois drôles et tendres. Une belle tension dans ce texte jusqu'à la solution. Alice n'existe pas !
Merci aux Presses de la Cite et à NetGalley de m'avoir fait découvrir cet auteur et son univers.
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J'ai reçu ce roman grâce à une masse critique privilégiée de Babelio. Je les en remercie ainsi que les éditions Les Presses de la Cité.
En toute honnêteté, ma volonté de lire ce roman repose sur un élément assez superflu : l'histoire d'une petite Alice qui tombe dans un trou. J'aime beaucoup Alice au pays des merveilles et c'est aussi le prénom de ma fille.

Ce qui m'a plu au premier abord est le style efficace de l'auteur. Les chapitres sont courts, le rythme fluide et on enchaîne rapidement les pages. On a vraiment envie de connaître le fin mot de cette histoire et découvrir ce qui est arrivé à la petite Alice et les liens entre les personnages.

Malheureusement, cela ne fut pas suffisant.
Le fond m'a semblé trop lisse, sans réelle profondeur. On n'allait pas suffisamment au bout des choses.
Les protagonistes sont de purs stéréotypes. J'ai été choquée par la grossophobie qui entoure l'un des personnages. Cela m'a refroidie dans ma lecture.

En bref, je ressors déçue de ce roman. Je m'attendais à plus. C'est dommage.
Lien : https://psycheedelik-unehist..
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Des les premières pages l'écriture me semble dure, brute, comme les premiers personnages décrits.
Une atmosphère pesante et dérangeante se fait rapidement ressentir.
On comprend immédiatement que quelque chose ne tourne pas rond, des passés et des secrets noirs dégoulinent des pages.

Finalement il y a bien une ressemblance avec le conte d'Alice aux pays des merveilles... Sous une apparence colorée tout n'est que mensonge et tromperie.

Il y a, pour moi, un certain parti pris que j'ai apprécié (quoi que perturbant), il n'est pas question ici de souligner le bon côté des personnages mais d'aimer les détester.
Le vie est ainsi faite, s'il y a le bien c'est qu'il y aussi le mal et L'éternelle chute met très bien cette noirceur en lumière.

J'ai été embarqué dans cette intrigue au dénouement inattendu mais je n'ai pas ressenti ni d'émotions ni d'attachement pour ces personnages trop tourmentés pour moi.
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Un mystérieux trou de trente-cinq centimètres de diamètre et cent sept mètres de profondeur creusé dans la montagne, à l'orée de la forêt, devient du jour au lendemain l'unique préoccupation d'une petite ville, le réceptacle des espérances, des colères et des secrets inavouables. La nouvelle s'est propagée dans la région comme une traînée de poudre. Les mêmes questions sont sur toutes les lèvres. Un enfant est tombé dans un trou. Quel enfant ? Quel trou ? On en parle partout, au bureau, dans les salons de coiffure, dans les bars, dans les maisons. Ceux qui ont la chance de ne pas aller travailler restent cloués à leur téléviseur où sont projetées, sur la chaîne locale (ce sera bientôt sur l'ensemble des chaînes nationales), en continu, les images de ce trou béant, noir, qui semble plonger les âmes jusque dans les entrailles de la Terre. "
En utilisant le prénom d'Alice, Hugo Bernard fait référence à Alice au pays des merveilles dont il est fan. Mais ici, elle ne va pas tomber dans le trou d'une serrure et devenir petite.
Mais où Hugo est-il allé chercher cette idée de trou ? En fait, il est parti d'un souvenir d'enfance où son cousin Jérôme a disparu avant d'être retrouvé des heures plus tard au fond d'un trou.
Ce roman mêle le rythme haletant, plein de suspens et de rebondissements d'un polar léger et le côté fresque humaine au sein du village. Une double référence aux deux seuls auteurs lus par Hugo : Stefen King et Émile Zola!
Le tempo est remarquable, l'humour sarcastique est présent et les chapitres s'enchaînent rapidement. Au début, je me suis demandée si j'allais aimer mais j'ai été tellement vite prise dans cette quête que la question ne se posait plus. Après, j'ai juste dû faire un petit effort pour distinguer les nombreux personnages.
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Alice a quatre ans. Elle est allée se promener avec son papa. Il adore les fleurs. Alors, lorsqu'il a aperçu une ombline, il n'a pas pu s'empêcher de la prendre en photo, sous toutes les coutures. Ensuite, il a voulu reprendre la promenade... Alice n'est plus là. Elle a disparu. Il la cherche partout, l'appelle, mais ne trouve que son petit sachet de chips à côté d'un trou. Un trou très profond ...

« Un précipice silencieux s'ouvre soudain
sous nos pieds comme un ciel à l'envers.
Comme une gueule sans fond.
Devant moi aussi ce gouffre s'est ouvert.
J'ai basculé. La chute a eu lieu... la chute ...

Mohamed Mbougar Sarr
La Plus Secrète Mémoire des hommes »

Un roman choral, bien rythmé, à l'écriture simple qui nous transporte au coeur d'un petit village où un fait dramatique va faire remonter, peu à peu, à la surface, de bien sombres secrets, tout en nous dressant une belle galerie de portraits pas toujours très roses. A cela s'ajoute un acharnement médiatique creux et cupide, autour d'un trou qui semble fasciner les foules …

« Ce fait divers, pense Paul en éteignant la radio, c'est un spectacle, un cirque médiatique, c'est le comble du voyeurisme porté à son extrême. Panem et circenses, du pain et des jeux, il ne manque plus que le pain. D'ailleurs, à propos de pain, c'est bientôt l'heure du dîner. »

Plutôt agréable à lire mais j'aurais apprécié une touche de fantastique …

Merci aux éditions Presses de la Cité et à Babelio pour cet envoi.
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Ce dimanche 22 janvier 2023, j'ai lu « L'éternelle chute d'Alice », un roman de Hugo Bernard publié aux éditions Les Presses de la Cité.

Une intéressante découverte que la lecture de ce conte moderne. Cette histoire dramatique, qui fait dans l'humour noir pour notre plus grand plaisir, braque ses projecteurs sur nos pires travers, nos égoïstes aspirations et nos plus sombres pensées. C'est décidé, le sordide remontera à la surface cette année. On ira même le chercher avec opiniâtreté.

Le drame qui frappe la petite ville de Renard-les-Bains offre une formidable opportunité à ses habitants d'assouvir leurs désirs et de réaliser leurs folles et totalement superficielles ambitions. D'exercer sa vengeance, de faire face à son passé ou encore de guérir de certains traumatismes…

Scénario intelligemment construit mais ne permettant de manipuler le spectateur lecteur qu'à la forme écrite, l'histoire est parsemée de passages qui mettent la puce à l'oreille. Rebondissements et fausses pistes font partie des tours de passe-passe de l'auteur qui nous régale entre deux révélations de son humour grinçant.

Pourtant, comme l'annonce le roman : les indices sont là, en italique, depuis le début.

Et puis le puzzle se met en place. Et puis la vérité éclate, révélant la noirceur du monde. Ne restent alors que deux options : la mort ou la rédemption. Aux personnages de faire leur choix.

Si j'ai apprécié ce récit dans l'ensemble, certaines descriptions m'ont fait grimacer (no spoilers). Mais l'éternelle chute d'Alice reste un conte relativement bien mené, dont se dégage une certaine symbolique qui invite à prendre conscience de la vacuité de nombreuses de nos actions et intentions.

Car ce qu'on trouve, une fois que l'on creuse un peu en soi, fait l'effet d'une gifle que la vie nous donnerait avec amour en passant.
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La petite Alice, 4 ans a disparu dans un trou. 35 centimètres de large, 107 mètres de profondeur, les efforts pour la sortir de là vivante semblent vain.
Portrait un peu caricatural d'une petite ville de province, L'éternelle chute d'Alice suit plusieurs personnages plus ou moins impliqués dans la disparition de la fillette. le rythme est soutenu et l'on ne s'ennuie pas un instant.
Les personnages présentent les versions un peu simpliste de genre de caractères que l'on s'attend à ce genre de cas : les parents éplorés, le gendarme peu expérimenté, le flic proche de la retraite, ceux qui veulent profiter du drame pour obtenir leur moment de gloire, ou qui veulent se venger,... bref, toute un galerie de portraits convenus mais assez réjouissants. Parce qu'on apprécie de les voir s'enliser doucement, puis se débattre, avant un final que j'avais un peu vu venir.
Un petit roman plaisant à lire.
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Je remercie Masse Critique de Babelio pour cette découverte et Marion des Presses de la Cité pour son petit mot d'accompagnement.... Comment vous dire? Je suis frustréeeeeee!!!! Je suis frustrée parce que Hugo Bernard l'auteur de L'éternelle chute d'Alice a indéniablement un style et un talent d'écriture! Un talent qui malgré des faiblesses de fond, à fait que je n'ai pas pu le lâcher jusqu'à la dernière page.

Hugo Bernard maîtrise le rythme! Il a le sens de planter le décor, de portaiturer ses personnages... de construire une intrigue avec un final qu'on n'a pas vu venir ! Seulement voilà... On a pris sa main prêt à le suivre et on le suit, on ne le lâche plus! Mais à aucun moment on ne s'attache à ceux qui peuplent son histoire tant il sont poussés dans leur trait à la caricature et contrairement à ce que la 4ème de couverture nous fait croire, ce n'est pas pour nourrir une comédie... Loin de là ! Leurs âmes sont noirs et leurs actes frôlent une méchanceté pure... On est loin d'un humour noir, fait de nuances... Cette nuance qui leur aurait donné ce petit trait d'humanité et qui nous aurait peut être permis de nous attacher à l'un où à l'autre... Une nuance qui aurait permis aussi à l'auteur de corriger certains points qui ne tenaient pas la route dans son histoire... Pourtant un auteur à suivre pour moi ! Ce premier roman, fait d'un beau terreau, peut avec un bon élagage et de la finesse, de la nuance, faire le bonheur de nombre de lecteurs en manque d'intrigues sans pour autant être prise de tête.
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Merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour la lecture en avant-première du roman de Hugo Bernard, L'éternelle Chute d'Alice.
J'avoue avoir été tentée par la promesse d'un récit en forme de conte profond et cruel, plein de suspense, d'humour et de fantaisie avec, en filigrane, l'univers référentiel d'Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll

Une ambiance tragi-comique dans une petite ville où les rumeurs vont bon train…
Des personnages stéréotypés, des préjugés, des connivences…
Un drame : une fillette disparaît, tombée dans un trou profond et inaccessible, au fond d'un étroit boyau…
Une satire de quelques-uns des travers de notre société…

J'ai apprécié l'unité de lieu, d'action et de temps, le côté théâtral privilégiant des scénettes et des dialogues percutants, le découpage en journées, la place laissée au regard des enfants, le mystère sous-jacent laissant toujours présager un heureux dénouement et autorisant ainsi quelques traits d'humour noir et des effets à ne pas prendre au premier degré. le final, en effet, est particulièrement intéressant
L'écriture est efficace et factuelle mais sans charme particulier. Cela m'a fait penser à un canevas détaillé qui mériterait d'être encore un peu travaillé, voire réécrit. le mythe d'Alice m'inspire beaucoup autour de l'enfance et de tout un imaginaire poétique, infini, nostalgique, onirique… Toute une atmosphère que, selon moi, l'auteur ne s'est pas vraiment approprié.

Un premier roman drôle et grinçant, mais qui ne m'a pas totalement convaincue.

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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