Ah, un Poulpe pour changer ! Celui-ci se passe à Montpellier, peu de temps après les manifestations "Juppé" fin 1995. On retrouve bien entendu la trame des Poulpe, ses personnages récurrents.
Petite anecdote personnelle : c'est grâce aux Poulpe que j'ai converti mon beau-frère à la lecture des romans policiers. Ces romans courts, drôles, bien construits, l'ont entraîné dans la lecture, et il est ensuite passé aux "vrais" polars. Une petite déception, toujours pour mon beau frère, il n'a pas voulu comme prénom pour son fils un prénom d'un de mes auteurs préférés. Pourtant, pour un petit garçon, Arnaldur, c'est charmant, non ?
Mais revenons en à notre histoire montpelliéraine, il n'y a pas si longtemps que ça, mais une éternité, si l'on considère que le téléphone portable, internet étaient à leurs débuts, et que fb, a fortiori babelio, n'existaient pas. L'histoire mêle donc manifs, ou ce qu'il en reste, et entreprise pseudo anarcho violente, qui s'attaque aux antennes de télévision.
Comme tout Poulpe, ça se lit bien, avec plaisir, sans se prendre la tête. Une particularité : quelques contrepèteries, je ne suis pas spécialiste, à peine amateur, j'en donne un extrait dans la rubrique "citation".
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Un jour, je croise un amiral avec bottes, jolie bouille et beau calot. Il pleut, son église se dresse majestueusement sous les cieux, aussitôt mon coeur s'en ressent pour ce glandu, et je le suis dans l'édifice. D'entrée, je boute ses galoches dans un coin de la nef où je me fais bientôt acculer. Dans l'entrée de service, le vent siffle, le frisson me parcourt les entrailles. Des nombreux palaces que j'ai connus, celui-ci ne dépareillerait pas. Je sus plus tard que le militaire s'appelait Aladin, un joyeux gaillard ! L'homme à la lampe merveilleuse !