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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne connaissais pas Anne Bert.
Je la découvre par ce livre dans des circonstances dramatiques.
Elle nous raconte en effet son tout dernier été, parce qu'elle va mourir.
Elle est atteinte de la maladie de Charcot et a programmé sa fin de vie en Belgique.
Elle profite au maximum de tout ce qu'elle ne verra bientôt plus.
Ses derniers lilas, ses dernières réunions de famille, ses dernières terrasses......
C'est écrit en toute simplicité, avec tact et pudeur, avec poésie aussi.
C'est très émouvant et il est difficile de trouver les mots pour commenter ces derniers moments de vie.
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Déçue et émue en même temps. Je ne m'attendais pas à ça alors que tout est dit dans le titre. J'en attendais plus vu le sujet d'actualité et sensible traité.
Tout d'abord je tiens à remercier ma belle-soeur car sans elle je serais passée à côté.
Le choix de mourir…. Voilà ce qu'a choisi Anne Bert.
Je n'étais pas là pour juger son choix. Je respecte mais j'attendais qu'elle me parle de son cheminement. Comment est-elle passée outre les lois même si elle l'a fait en Belgique.
Dans ce court roman, elle parle de son dernier été. Je trouvais qu'elle se justifiait. Elle disait au revoir à sa manière mais elle se justifiait beaucoup. Je peux comprendre que ce soit compliquer d'écrire avant de mourir. Mais Anne Bert a ouvert les vannes sur l'euthanasie et malheureusement moi en tout cas j'en attendais beaucoup.
Va-t-il avoir une suite de son roman par la journaliste qui l'a suivi ? Je l'espère bien.
Par contre je tiens à souligner qu'Anne Bert a su transcrire à la perfection ses émotions. Beaucoup de pudeur et de poésie. Les voyeurs passaient votre chemin, c'est loin d'être morbide. Au contraire on sent beaucoup d'amour et de vie dans son court roman. Elle m'a touchée en parlant de sa maladie qui pour moi n'est qu'un simple mot scientifique.
Malgré le très beau texte d'Anne Bert, je ne peux pas mettre une meilleure note alors que j'aurais donné un coup de coeur. Les médias ont mis en avant le dernier roman d'une auteure qui a choisi l'euthanasie et « voici son dernier roman ». Comme je l'expliquais au départ, je m'attendais à autre chose.
Mes hommages à Mme Anne Bert pour son choix et de l'avoir assumé jusqu'au bout.
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J'ai été touchée, attristée et également admirative de la force de vie qui émane de ces lignes. Anne Bert sait en des mots choisis nous faire partager sa détresse face à cette terrible maladie, sans pathos, simplement et posément. Un acte de courage et une force vive face à l'irrémédiabilité de la maladie et pour choisir de mourir dans la dignité.
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Témoignage poignant, pudique, d'une femme qui se sait condamnée et qui souhaite choisir sa mort et surtout mourir digne.
Pas de voyeurisme. Une conscience de la proximité de la mort que l'auteur décrit comme une ennemie tapie dans l'ombre, prête à l'emporter. L'auteur raconte ce face à face avec beaucoup de lucidité, de courage. le texte est direct, simple, percutant.
Plusieurs fois, je me suis imaginée à la place de cette femme. Aurais-je le même courage, la même lucidité ? La même force du refus de la souffrance ? Ne pas être un poids et être seule à choisir quand partir.
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"J'aime trop la vie pour me laisser mourir" Tout est dit dans cette citation. L'auteure est atteinte de la maladie de Charcot, quoiqu'il arrive elle en connait l'issue. C'est elle qui voudra en choisir la fin, elle nous raconte ce cheminement à travers son dernier été, tout en pudeur. Et avec ses mots, ses choix, cette séparation semble plus facile.
Ce témoignage a relancé le débat sur la fin de vie.
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