Déçue et émue en même temps. Je ne m'attendais pas à ça alors que tout est dit dans le titre. J'en attendais plus vu le sujet d'actualité et sensible traité.
Tout d'abord je tiens à remercier ma belle-soeur car sans elle je serais passée à côté.
Le choix de mourir…. Voilà ce qu'a choisi
Anne Bert.
Je n'étais pas là pour juger son choix. Je respecte mais j'attendais qu'elle me parle de son cheminement. Comment est-elle passée outre les lois même si elle l'a fait en Belgique.
Dans ce court roman, elle parle de son dernier été. Je trouvais qu'elle se justifiait. Elle disait au revoir à sa manière mais elle se justifiait beaucoup. Je peux comprendre que ce soit compliquer d'écrire avant de mourir. Mais
Anne Bert a ouvert les vannes sur l'euthanasie et malheureusement moi en tout cas j'en attendais beaucoup.
Va-t-il avoir une suite de son roman par la journaliste qui l'a suivi ? Je l'espère bien.
Par contre je tiens à souligner qu'
Anne Bert a su transcrire à la perfection ses émotions. Beaucoup de pudeur et de poésie. Les voyeurs passaient votre chemin, c'est loin d'être morbide. Au contraire on sent beaucoup d'amour et de vie dans son court roman. Elle m'a touchée en parlant de sa maladie qui pour moi n'est qu'un simple mot scientifique.
Malgré le très beau texte d'
Anne Bert, je ne peux pas mettre une meilleure note alors que j'aurais donné un coup de coeur. Les médias ont mis en avant le dernier roman d'une auteure qui a choisi l'euthanasie et « voici son dernier roman ». Comme je l'expliquais au départ, je m'attendais à autre chose.
Mes hommages à Mme
Anne Bert pour son choix et de l'avoir assumé jusqu'au bout.