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3,34

sur 92 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bibliothécaire, le narrateur de ce livre reçoit un jour un courrier d'un notaire l'informant que sa mère naturelle, qui l'a abandonné à la naissance, lui a légué 38 cartons de livres à sa mort, soit 1144 livres. Très étonné, il commence par refuser cet étrange héritage mais impossible, il faut qu'il en prenne possession avant de le refuser. Il se rend en province chez Maître Noblecourt qui a disposé les cartons de livres dans une chambre d'hôtel. le narrateur ne veut pas y toucher, persuadé que cela ne lui apprendra rien sur l'identité de sa mère puis il cède à la tentation et ouvre les cartons. Il découvre une bibliographie variée, composée d'éditions rares parfois mais très peu d'indices personnels sur sa génitrice. Que faire de cet étrange héritage ?

J'ai découvert la première fois ce roman sur une Masse Critique et j'ai trouvé l'idée de départ intéressante et originale. Effectivement, recevoir un tel héritage n'est pas quelque chose de courant et a un aspect énigmatique, ceci a alimenté ma curiosité.
J'ai été malheureusement un peu déçue par le style du roman en lui-même qui n'est pas simple mais assez alambiqué et recherché, j'avais parfois l'impression de lire un livre écrit un siècle auparavant en raison de son style.
Ce roman de 150 pages se lit vite, c'est suffisant car on n'évolue guère dans l'histoire et on risquerait de tourner en rond avec plus de pages.
J'ai trouvé l'abondance de détails donnés sur les livres découverts par le narrateur (maisons d'édition, années de parution, couvertures) assez inutile et donc ne présentant pas beaucoup d'intérêt. J'aurais préféré à la place de ces détails une présentation rapide du livre en une phrase ou deux qui nous aurait vraiment fait partager l'amour des livres par son auteur.
J'ai l'impression d'être passée un peu à côté de ce livre sur les livres, je le regrette car ç'aurait pu être une belle découverte mais pour moi, le style y est pour beaucoup.
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Comme me le disait une blogueuse amie, ce livre est de ceux qu'on a envie d'aimer. Entendez par là qu'il s'agit d'un livre sur l'amour de la lecture, ce qui ne devrait pas me laisser insensible. C'est pourtant le type de livre qui a tendance à me faire fuir et qui, de fait, me séduit rarement. Je sais en gros pourquoi j'aime lire et la déclaration d'amour du voisin à l'objet de notre flamme commune ne m'intéresse guère.
L'occasion m'en étant offerte, je me suis cependant risquée à jeter un oeil sur celui-ci. Grand bien m'en a pris : Jean Berthier est parvenu à trouver une forme originale et astucieuse pour évoquer sa passion sans s'enfermer dans un discours convenu et complaisant.
En partant d'une situation tout à fait improbable, il place son texte sur le terrain de la fable davantage que sur celui du témoignage et écarte ainsi toute velléité d'identification.

Lorsque le narrateur, qui a embrassé le métier de bibliothécaire, reçoit une lettre d'un notaire lui apprenant que sa mère biologique, qui l'avait abandonné à la naissance, lui lègue les quelque 1144 livres qu'elle a amassés tout au long de sa vie, il ne sait comment réagir. Alors qu'il n'avait jamais cherché à connaître l'identité de sa génitrice, voici que celle-ci surgit dans son existence sous une forme qui suscite son trouble. Cet amour des livres lui viendrait-il d'elle ? Ses parents adoptifs ne sont quant à eux pas de grands lecteurs...

Puisque cet héritage s'impose à lui, il va se saisir de ces livres et tenter d'y découvrir, peut-être, le secret de ses origines. Mais une bibliothèque est-elle le reflet de la personnalité de son propriétaire ? Les livres sont-ils l'instrument d'une meilleure connaissance de nous-mêmes et du monde qui nous entoure, ou bien sont-ils au contraire notre plus sûr rempart contre lui ? La littérature est-elle ce qui donne plus d'éclat et d'intensité à notre vie ou n'est-elle qu'un leurre qui nous détourne de la réalité ? Autant de questions que tout lecteur se pose un jour ou l'autre. A chacun d'y apporter ses propres réponses...
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Un hommage à la langue de Molière que ce livre qui est écrit d'une main de maître mais qui manque de profondeur : on regrette que les personnages ne soient pas plus attachants, que l'histoire ne soit pas plus creusée, développée. L'idée de départ - géniale - méritait bien plus (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/04/26/hommage-a-la-langue-de-moliere-1144-livres-jean-berthier/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Je suis circonspect. Si j'étais méchant, je dirais qu'on ne peut pas bâtir un roman sur l'ouverture d'un carton. C'est d'un suspense douteux. Et cela crée une attente telle que la découverte des premiers ouvrages doit être exceptionnelle. Or elle ne l'est pas ou disons qu'elle est prétexte à faire la démonstration de l'érudition de l'auteur. Si j'étais bienveillant, je dirais que la recherche de la maternité par le livre est une idée originale, qu'on s'enflamme à chaque découverte, qu'on a envie de lire les ouvrages révélés par l'auteur... Je n'arrive pas à trancher.
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Assez déçu par ce livre. Je n'y ai trouvé qu'une série de réflexions sur la lecture en général. Même si certains passages peuvent amener un peu de profondeur dans mon regard et mon attitude de lecteur, cela ne m'a pas suffi pour vraiment apprécier. Je m'attendais à un roman plus construit, avec une histoire plus travaillée, des personnages plus complexes, des rebondissements, des réflexions sur la relation parent enfant, sur la manière dont un individu peut se définir par ses lectures... mais ces points sont beaucoup trop superficiels à mon goût. Dommage, la 4eme de couverture m'avait pourtant bien alleché...
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J'aimais l'idee D'heriter de 1144 livres. Mais en dehors du fait que le narrateur se pose des questions sur l'accept de l'heri de sa mère qui l'a abandonné à la naissance, j'aurais aimé qu'il aille plus loin sur la découverte de l'autre à travers ce qu'il lit. Un peu déçue donc.
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Ce premier roman de Jean Berthier est un cri d'amour envers le livre et la lecture. le narrateur, né sous X, reçoit une bibliothèque de 1.144 livres de la part de sa mère biologique, dont il ne sait rien et ne veut rien savoir. Malgré ce refus initial, la passion du livre pousse ce bibliothécaire à ouvrir une boîte, puis une autre, et encore une autre…

Les premiers rapports au livre du narrateur s'offrent alors à nous, avec la douceur d'une Madeleine. Puis vint l'acceptation et la délivrance. Cet héritage inattendu ne lui permettra peut-être pas de connaître sa mère biologique, mais de « partager les mêmes phrases, [s]'éveiller aux mêmes pensées […]. Ces livres le nourriraient à [son] tour et par eux [ils seront] reliés ».

Si tout lecteur ne peut être indifférent à cette déclaration d'amour, on peut reprocher à l'auteur une écriture un peu pompeuse qui empêche de ressentir de l'empathie pour le personnage. Un peu de simplicité aurait été la bienvenue… Mais, les mots sont beaux et finalement, le livre est le véritable héros de cette histoire.
Lien : http://chtululu.be/index.php..
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Rédacteur pour des revues littéraire, réalisateur de films de fiction (essentiellement en court-métrage) mais aussi de documentaires, Jean Berthier est un aventurier des Arts. le tableau de chasse n'aurait pu être complet sans que notre homme se soit risqué à l'écriture romanesque. C'est désormais chose faite avec 1144 livres paru le 4 janvier dernier chez Robert Laffont. Lettres it be l'a lu et vous en dit un peu plus.



Et de ces petits bouts d'indice récoltés au coin des reliures, le narrateur de ce roman va pouvoir partir à la recherche de l'inconnue, où chaque livre devient une avancée supplémentaire vers sa quête finale.



# La bande-annonce


« Ma mère, comme dans un conte cruel pour enfants, s'était transformée en livres. »


Ainsi s'exprime le narrateur, né sous X, bibliothécaire de profession, qui voit sa vie bouleversée par la lettre d'un notaire. Il y apprend que sa mère biologique, dont il ignore absolument tout, vient de mourir et lui laisse un héritage singulier : 1 144 livres.


Que penser de ce geste ? Faut-il accepter l'héritage de quelqu'un qui vous a abandonné ? Qui était la femme cachée derrière ces ouvrages ? Seront-ils le chemin vers une mère retrouvée ? Cet événement confronte soudainement le narrateur à ses origines et à son amour des livres.



# L'avis de Lettres it be




Aficionado du livre, Jean Berthier ne pouvait que se risquer à l'écriture. Avec 1144 livres, il fait partager cette passion à travers le destin d'un homme né sous X qui, dans un beau jour de sa vie plutôt banale mais heureuse, recevra d'un notaire l'avis de legs de plus de 30 cartons contenant, en tout et pour tout, 1144 livres. le legs inattendu d'une mère et peut-être bien plus que cela … Et de ces petits bouts d'indice récoltés au coin des reliures, le narrateur de ce roman va pouvoir partir à la recherche de l'inconnue, où chaque livre devient une avancée supplémentaire vers sa quête finale.



Il en résulte un récit d'initiation où le lecteur vogue sur les flots d'une reconstruction de son être à qui il ne reste plus qu'à naviguer de livre en livre en quête de lui-même. On suit ce voyage avec plaisir, ce voyage où chaque livre devient un territoire inconnu à explorer pour en savoir autant sur l'oeuvre elle-même que sur soi, sur ses proches, ici, sur sa propre mère. de cette chambre d'hôtel qui deviendra vite son donjon, le narrateur de ce livre découvre les titres avec autant d'appréhension : qu'est-ce que ce nouvel ouvrage a à m'apprendre sur lui et sur moi ? On croise Bernanos et La Joie, Fleming et ses aventures et bien d'autres oeuvres et auteurs, dans un insatiable déballage, ce qui donne au livre son passage le plus marquant. La littérature d'ici est d'ailleurs est étalée dans une chambre face à un homme, seul. Et si c'était l'histoire de chaque lecteur ?


La suite de la chronique sur le blog de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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J'ai beaucoup aimé l'idée de départ du livre : un homme né sous X reçoit un héritage de sa mère biologique 1144 livres . Mais j'ai été déçue par la manière de raconter l'histoire. D'ailleurs y a t il une histoire ?

Le narrateur, jamais nommé, né sous X, adopté à 3mois par Henri et Mariette, quincaillers, marié à S., père d'une fillette de 9 ans, locataire, bibliothécaire, travaillant sous la direction de l'ambitieuse et incompétente Christine Meyer ( seul personnage nommée par son prénom et son nom) est contacté par un notaire Maitre Noblecourt pour un héritage.

Le narrateur vient seul en ville rencontrer le notaire, hésite pendant des pages et des pages à découvrir son héritage...
Et évoque avec une multitude de détails quelques uns des livres que sa mère lui a transmis.

Dont "le pays où l'on arrive jamais"... Livre que j'ai adoré dans mon adolescence et j'ai eu justement le sentiment que ce livre était l'anti-thèse du livre d'André Dhotel. le pays où on n'arrive jamais décrit une quête, une aventure, une prise de risque tout ce que ce livre n'est pas.

De plus le style souvent ampoulé ne m'a pas convaincu. Certaines idées sont en opposition avec les miennes notamment sur le fait que les enfants heureux fuient les livres.

Par contre certains passages m'ont beaucoup plu, comme la description de la quincaillerie des parents du narrateur, j'y ai retrouvé le marchand de couleur de mon enfance.

Bref une lecture en demi-teinte
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Livre dont la 4eme de couv donne forcément envie à tout passionné de lecture. Je sors déçue de ma lecture. Quelques réflexions sur le rapport au livre et à la littérature qui font écho et sont bien formulées ; sinon le récit est vite parcouru et vite oublié je pense. Quelques réflexions également sur l'adoption et la quête d'identité qui sonnent juste mais sont trop éparses pour qu'on s'attache au héros et que l'on soit touchés par ses interrogations et ses doutes.
Mais, et c'est un gros mais par rapport à mes attentes, les livres de cette mère ne sont pas beaucoup évoqués en tant qu'oeuvre littéraire à lire, à part quelques exceptions, ils sont plutôt présentés comme des objets. Je m'attendais à avoir envie de découvrir de nouveaux livres, mais je n'ai pas noté un seul titre...
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