AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,02

sur 26 notes
5
3 avis
4
3 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai apprécié ce livre court, fait de nombreux petits chapitres titrés d' un nom, prénom et d'une fonction. Il résulte d'une résidence d'écrivain pour le moins insolite. L'écrivain argentin Edouardo Berti a accepté d'être confronté à un monde de peines et de silences pour les familles, un service de soins palliatifs. Il a choisi de rédiger une succession de témoignages romancés en langue française afin de donner la parole aux patients, aux cadres, aux soignants comme aux nombreux intervenants de l'hôpital. Confessions, anecdotes parfois rigolotes, mises à nu, postures renseignent sur cette fameuse « présence idéale » si difficile à tenir face au malade en fin de vie. L'écrivain a su sortir de l'ombre des professionnels dont le ressenti est souvent tu au quotidien comme dans la sphère familiale. L'écriture, économe en mots, valorise les différentes situations. La lecture de ce livre, hors contexte, nous permet surtout de porter un autre regard sur le personnel hospitalier.
Le choix de l'illustration de couverture exprime parfaitement l'idée qui a initié ce roman : une fenêtre laisse entrer une branche d'arbre et des nuages.
Commenter  J’apprécie          10
"Je ne pense pas à "Une présence idéale" comme un livre qui parle de la mort. Je voulais écrire un livre qui parle de la vie : de la vie professionnelle et personnelle d'un groupe de soignants."
Eduardo Berti
C'est d'une résidence « littéraire-médicale » dans le service des soins palliatifs du CHU de Rouen qu'Eduardo Berti a tiré la matière pour ce roman choral.
Aides-soignant.es, infirmières, médecins, bénévoles, brancardiers... Chacun.e prend la parole et raconte : le quotidien, les soins du corps, l'accompagnement des malades en fin de vie, les moments beaux, les terribles, les familles, les annonces...
C'est qu'il faut trouver cette « présence idéale » qui fait les bons soignants, plutôt que la « distance idéale » que l'on recommande trop souvent aux praticien.nes.
Pour rester au plus proche des propos qui lui ont été confiés, Eduardo Berti a ressenti le besoin d'écrire ce texte directement en langue française, décrivant avec justesse des situations profondément touchantes.
Commenter  J’apprécie          10
J'avais déjà rencontré l'auteur à la médiathèque de Mont de Marsan, pour une soirée musicale très Amérique du Sud. Je l'ai retrouvé dans une publication par hasard mais avec plaisir et maintenant, j'apprends qu'il vient à 50 mètres de chez moi, invité d'honneur qu'il est, au salon du livre de ma commune, Geaune. Je me suis donc attelé à son dernier roman. Une suite de témoignages autour d'une unité de soins palliatifs, instructif et beau témoignage de ce travail. Beaucoup préfèreraient ignorer jusqu'à son existence. C'est pourtant en parlant de la mort qu'on l'apprivoise. Une belle galerie de portraits mais je ne l'intitulerais pas "roman" comme il est imprimé sur la couverture. Je n'y ai pas trouvé le lien qui unissait le tout mis à part le lieu de travail identique à chacun des protagonistes. J'essaierai de me faire expliquer ce choix par l'auteur lui-même si je le croise...
Commenter  J’apprécie          12


Lecteurs (53) Voir plus



Quiz Voir plus

Ecrivain et malade

Marcel Proust écrivit les derniers volumes de La Recherche dans une chambre obscurcie, tapissée de liège, au milieu des fumigations. Il souffrait

d'agoraphobie
de calculs dans le cosinus
d'asthme
de rhumatismes

10 questions
283 lecteurs ont répondu
Thèmes : maladie , écriture , santéCréer un quiz sur ce livre

{* *}