L’argent établit les règles. Voilà le véritable prix à payer. Ça dicte ce qu’on a, où on est, ce qu’on est, ce qu’on peut être. L’argent est un rêve qui s’est rendu définitif.
On est tous prisonniers de ce qu’on est.
Dans sa tête, tout était confus. Les souvenirs s’enfuyaient dans des recoins sombres tels des poissons d’argent. Mieux valait les ignorer que de chercher à les attraper.
J’ai rêvé que j’étais le rêve d’un rêve.
Civilisé. C’est la fin de la civilisation. Le pays entier tombe en morceaux, les riches s’enrichissent et les pauvres campent dans leur bagnole – quand ils ont de la chance. Et là-dedans, tout est beau et blanc et plein de lumière brillante et d’emballages colorés et les rayonnages débordent – mais tout est vide.
Je n’ai même pas à dormir. Des fois, je rêve les yeux ouverts. Je vois des choses. Peut-être que certaines personnes sont plus réceptives à ça que d’autres. Je crois qu’à certains endroits les murs sont plus fins, comme dans un motel bon marché.
Tout le monde ne s’intéressait qu’à la nouveauté, comme si l’âge et l’expérience ne valaient pas un clou.
Conduire de nuit demandait une sacrée concentration, mais ça avait le mérite d’occuper l’esprit.
L’habit ne fait pas la bad girl. Un jour ou l’autre, on finit par s’oublier et on lâche quelque chose de grave craignos, comme le fait qu’on aime bien lire Shakespeare.
On peut habiter un rôle. On peut se réinventer.