AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Bleu blanc vert (18)

Heureusement que j’ai des livres. C’est ma seule consolation pour les jours trop sombres. Quand j’ouvre les pages, c’est comme si je m’embarquais sur un tapis volant. Très haut, très loin.

(p. 66)
Commenter  J’apprécie          491
Bleu. Blanc. Vert. Dès qu'il a posé son cartable sur le bureau, il a dit : à partir d'aujourd' hui, je ne veux plus voir personne souligner les mots ou les phrases avec un stylo rouge !
Commenter  J’apprécie          350
J 'aimais bien bien mon village .J 'aimais beaucoup mes chèvres .Là-bas je pouvais sortir ,courir ,aller sur les collines
pas très loin . J 'étais libre ,plus libre qu 'ici .
Commenter  J’apprécie          160
Mon père dit qu 'il n 'y a qu 'à Alger que les enfants peuvent étudier .Et qu 'il peut , lui , avoir des chances de refaire sa vie .
Commenter  J’apprécie          110
C'est bizarre une maison qui n'est pas habitée. Elle garde encore l'odeur de ceux qui y on vécu. Chaque maison a son odeur. Celle que je préfère, c'est celle du quatrième droite dans notre bâtiment, le A. Dés qu'on ouvre la porte, on sent tout de suite la rose fanée et le caramel un peu brûlé. Tout est imprégné de cette odeur :les murs, l'intérieur des tiroirs et des armoires, les draps et les serviettes qui y sont encore rangés. Et quand j ouvre un livre, l'odeur me sotte a la figure, comme si elle était enfermée dedans. L'odeur d'un lieu, c'est comme les signes particuliers sur une carte d'identité. C'est comme si la maison voulait me dire: tu vois, je suis encore pleine d'une autre vie. Une vie tellement emplie de fleurs et de douceurs que j'en ai gardé toute la substance.
Commenter  J’apprécie          90
Conquérir. Découvrir. Construire. Fonder. Créer. Façonner. Forger. Produire. On pourrait presque retracer l'histoire de l'humanité à partir de ces seuls verbes. Ou l'histoire de chaque homme
Commenter  J’apprécie          70
Le mariage peut se résumer ainsi : Une minute de détente, neuf mois d'attente et toute une vie exténuante.
Commenter  J’apprécie          60
Je me demande comment font les auteurs pour trouver des phrases qui vont rester vivantes même après leur mort. Et quand on les lit après c'est comme si on avait gardé un écho dans la tête. Un écho de leur voix.
Commenter  J’apprécie          30
Le bonheur dont je rêve peut-il être le même que celui qu'ils envisagent pour moi ? Je ne veux pas d'un bonheur qui devrait se satisfaire des désirs des autres. Je veux tracer moi même les chemins de ma vie. Ne pas attendre qu'on me tende la main.
Commenter  J’apprécie          20
Il y a les sourires de mon enfant.
Il y a les pleurs de mon enfant.
Il y a son gazouillis matinal, qui m éveille aussi légèrement qu'un chant d'oiseau dans la lumière d'un matin de printemps.
Il y a les bras que tend vers moi mon enfant. Son visage qui s'éclaire des que je me penche sur elle, dés quelle m’aperçois, dés quelle se remplit de la certitude que je suis la. Que je serait toujours là.
Il y a la bouche de mon enfant qui se plisse autour du mamelon, ses lèvres qui me happent, ses yeux obstinément rivés sur mon visage, sa petite main posée en toute confiance sur mon sein quand je l'allaite. Cette sensation presque douloureuse d'un plaisir jusqu'alors inconnu, qui prend naissance dans mon ventre et se répand dans mon corps.
Il y a l'odeur de mon enfant, unique, indescriptible, celle que je respire dans les plis si tendres de son cou, qui me submerge quand je la prends dans mes bras, odeur que je reconnaîtrais entre mille.
Et puis, au fil de jours remplis à ras bord d'une myriade de petits miracles, il y a les premières syllabes que balbutie mon enfant et que je suis seule à comprendre.
Il y a l'éclat nacré de ses dents, perles entrevus dans un cri ou dans un sourire.
Il y a ses mimiques si comiques. Ses colères, ses caprices, pluie et vent sur mon enfant miracle.
Il y a ses premiers pas, ses maladresses, ses hésitations, ses élans souvent stoppés par des chutes, et mes mains toujours proches, toujours prêtes à l'aider à se relever.
Sa main qui s'empare de la mienne et m’entraîne à la découverte d'un monde que je ne voyais plus, cailloux, plantes, fleurs, fourmis, limaces, feuilles mortes, brindilles sèches, et les toutes petites bêtes qui rampent sur les racines entremêlées des arbres.
Il y a ses chagrins, ses peurs, le loup qui, sorti des pages d'un livre lu avant que ne se ferment ses yeux, surgit au cœur de la nuit et darde sur elle des yeux jaunes, luminescents.
Il y a mes peurs inconscientes, inavouées, pas même formulés, surtout pas, et mon cœur qui tremble à chaque appel, à chaque cri dont seule je sais reconnaître la détresse qui en est cause.
Il y a ces milliers de talismans que je voudrais suspendre à son cou, pour que rien, jamais rien ne l'atteigne, ne lui fasse mal.
Il y a mon amour sauvage, au- delà du raisonnable, un amour exclusif éclos un jour d'hiver pour cet être né de moi au bout d'une attente, d'une impatience si grandes qu'elle ont effacé toutes les autres attentes, toutes les autres impatiences.
Il y a à présent, Alya, et rien d'autre.
Rien d'autre ?
Non, rien d'autre, j'en suis sure aujourd'hui.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (249) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3214 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}