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EAN : SIE145616_730
Chez l'Auteur (30/11/-1)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Type : texte imprimé, monographie
Auteur(s) : Bieler, Henry G.
Titre(s) : Les Aliments sont vos meilleurs remèdes [Texte imprimé] / par Henry G. Bieler
Publication : Monaco ; [Paris] : SIP, 1983
Description matérielle : 259 p.
Sujet(s) : Maladies d'origine nutritionnelle
Diététique
Alimentation


Notice n° : FRBNF36619818
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Avant de proposer sa vision personnelle d'un traitement adapté à l'être humain, Henry G. Bieler a étudié la médecine classique et les remèdes allopathiques, comme tout médecin conventionnel, mais l'événement qui le fit passer outre son enseignement provint de sa propre faiblesse. Lorsque le médecin tombe malade, accepte-t-il de s'administrer les drogues pharmaceutiques qu'on lui a toujours présentées comme étant les remèdes par excellence ? Henry G. Bieler, qui devait déjà avoir émis des doutes à leur encontre, tira profit de sa maladie pour mener une réflexion alternative sur la maladie. Signe de disfonctionnement d'un corps humain naturellement capable de santé lorsque ses conditions de vie sont saines, la maladie pourrait se résorber spontanément au bout de quelques semaines d'un régime alimentaire adapté. Henry G. Bieler propage une vision de l'homme qui fleure bon les seventies et le retour au naturel. On flirte même, parfois, du côté d'un Jean-Jacques Rousseau affirmant que l'homme dans son état sauvage est naturellement bon et vigoureux, se nourrissant uniquement de laitages non pasteurisés, de fruits et de légumes. le corolaire consistant à rejeter tout produit de la civilisation moderne est explicitement avancé. le médecin confirme ici l'intuition de l'écrivain, explications à l'appui.


« A mesure que la nourriture de l'homme civilisé devenait moins naturelle, il commençait à souffrir de troubles de digestion et d'une toxémie du sang. C'est, à mon avis, la cause primaire de beaucoup, et peut-être de toutes les maladies. »


Le corps humain disposerait pourtant de lignes de défense solides contre la maladie. En premier lieu, l'appareil digestif ; en second lieu, le foie ; enfin, les glandes endocrines veillent au bon grain et se chargent normalement d'évacuer les éléments nuisibles, sauf lorsque ceux-ci circulent en abondance et épuisent l'organisme. La maladie survient alors qui attendait, latente, la moindre faille d'une victime potentielle. Henry G. Bieler cite Rudolf Virchow pour illustrer cette vision : « les germes recherchent leur habitat naturel –le tissu malade- sans être eux-mêmes la cause de la maladie du tissu. Par exemple, les moustiques recherchent l'eau stagnante, mais ils ne sont pas la cause qu'une mare d'eau est stagnante ». le remède survient après une étude toxémique du patient. Comme différentes sortes d'intoxication et d'organes lésés peuvent être mis en cause, le traitement proposé par le médecin n'est pas systématique mais doit se montrer adaptatif. Il consiste toujours en l'élimination des produits que l'on trouve en abondance dans la société de consommation : café, sucre blanc, sel, alcool –excitants et drogues alimentaires épuisant l'organisme- mais veille aussi à la bonne préparation des aliments naturels –les protéines ne devraient par exemple jamais être cuites, qu'il s'agisse des viandes, des poissons, des oeufs ou du lait. Comme l'indique le médecin : « le mal n'est pas trop grave si l'excès résulte d'une consommation trop forte d'aliments naturels (c'est-à-dire tels qu'on les trouve dans la nature, et non trafiqués par l'homme), correctement préparés et bien tolérés par le foie ». Pour soulager l'organisme fatigué, Henry G. Bieler propose des cures de jeûnes adaptées à chaque patient. Quelques semaines d'une alimentation essentiellement constituée de jus de fruits et de légumes, à laquelle il est possible d'adjoindre de la viande ou du lait cru, ainsi que des céréales bouillies, peuvent venir à bout de maux tels que diabète, asthme, ulcères ou cancers. Henry G. Bieler prévient déjà les cris de protestation de ses lecteurs : « La plupart des personnes malades ne veulent pas entendre parler d'un traitement à long terme parce qu'elles croient à l'existence de drogues-miracles. Ce qu'elles demandent, c'est l'arrêt immédiat des symptômes maladifs. Si leur docteur n'est pas disposé à leur prescrire la pilule magique, ils se la procurent en pharmacie ou changent de docteur ».


La vision de l'organisme et de la maladie de Henry G. Bieler est forcément réductrice –mais elle ne l'est pas davantage que la médecine classique et son cortège de remèdes allopathiques. le corps humain est d'une complexité telle qu'aucune théorie ne peut résumer son fonctionnement en dressant un système cohérent. Il faut lire Henry G. Bieler en sachant qu'il a volontairement simplifié de nombreux processus afin de rester compréhensible, tout comme ses congénères de médecine classique l'effectuent lorsqu'ils proposent leurs drogues pharmaceutiques. Est-ce une raison pour rejeter en bloc ses intuitions ? Rappelons que le médecin a appliqué avec réussite ses préceptes à de nombreux patients, au nombre desquels nous pouvons citer Gloria Swanson, Jeanette MacDonald, Anthony Quinn, Greer Garson, Hedda Hopper, Greta Garbo et Lucille Ball. Des théories à garder dans un coin de sa tête pour se prémunir des prévisions sanitaires pessimistes des années à venir…
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
La nourriture consommée de nos jours est aussi éloignée du régime naturel à l’homme que la civilisation actuelle l’est de la jungle primitive. Cependant, l’homme a toujours approximativement le même foie et le même appareil digestif que ses lointains ancêtres. S’il absorbe une nourriture naturelle, son foie remplit son rôle avec efficacité ; s’il remplit son estomac de pain chaud, de saucisses, de piments, de pâtisseries, le tout accompagné de café fort, son foie maltraité ne peut accomplir sa mission.
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Les toxines et autres substances nuisibles sont neutralisées par le foie et éliminées par sa sécrétion, appelée la bile. Il arrive que le foie ne parvient pas à neutraliser complètement ces substances toxiques à cause d’une alcalinité insuffisante. Alors la bile s’écoule vers l’intestin grêle dans un état toxique. Durant le trajet de cette bile toxique à travers l’intestin –à moins d’un rejet rapide par vomissement-, une grande partie de la matière nocive est réabsorbée, tout en causant, à divers degrés, des inflammations intestinales.
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J’ai pu établir que, là où il n’y a pas d’influence de drogues, la migraine est, pratiquement dans tous les cas, un type alcoolique de maux de tête. Cela va faire sursauter ceux qui souffrent de migraine. Mais je m’empresse d’ajouter que l’alcool ne provient pas d’une consommation excessive d’apéritifs ; il est fabriqué dans l’estomac même du malade. Il provient de la fermentation des sucres et des farines contenus dans le régime alimentaire. Cet alcool est plus nuisible que celui des liqueurs en bouteilles. Le buveur de whisky n’a pas besoin d’avaler tous les résidus de la distillation, il absorbe seulement l’alcool éthylique. Mais l’alcool fabriqué dans les intestins comporte aussi le moût acide et d’autres toxiques.
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Les rhumes apparaissent surtout pendant les mois d’hiver parce que, à cette époque, l’activité de la peau est réduite, tant au point de vue respiration que transpiration. Quand les individus sont moins actifs ils ont tendance à manger plus et à être constipés, en particulier pendant les fêtes de fin d’année, au détriment du foie et des reins. Un rhume survient souvent à l’occasion de ces festivités.
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[Quand la maladie frappe les enfants]

1) Le corps de la mère n’était pas un milieu convenable pour l’enfant, parce que son organisme était encombré de déchets provenant d’une nourriture incorrecte, de résidus de drogues, d’acides, de café, de poisons, de tabac et d’alcool.
2) Durant sa croissance, l’enfant est nourri incorrectement, passe trop de temps à regarder la télévision et ne prend pas assez d’exercice à l’air libre.
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