Le commentaire de Carole :
Qu'on en commun, Mme Faglia, Lydie, Margot et Joël, c'est ce que j'ai aimé découvrir en parcourant les mots de l'auteur. Margot cherche ses origines qui lui ont été cachées, sur son certificat de baptême, il y a l'inscription né de père inconnu. Elle va tenter d'en savoir plus auprès de sa grand-mère maternelle Anne, celle que tout le monde surnomme Mme Faglia. Margot va nous faire revivre la vie de celle-ci qui n'a rien d'une vie exemplaire. Donc on se retrouve au début des années 1900. Un mariage obligé avec Luigi, l'homme qu'elle aime, mais leur amour est éphémère. Anne très autonome, couturière de métier, voit son mari partir pour la guerre, Lydie sa fille va, pendant ce temps vivre en famille d'accueil. Cette partie du roman qui se trouve au milieu de l'histoire m'a semblé un peu longue, j'étais probablement trop impatiente de savoir pourquoi les gens n'aimaient pas Mme Faglia et je voulais connaître la suite. La guerre terminée Lydie revient à la maison et une surprise de taille l'attend, sa mère lui a caché la mort de son père. Mais ce n'est pas le clou de l'histoire, pour vous mettre la puce à l'oreille, la plus grosse mésentente qu'il y a eu entre Lydie et sa mère, c'est qu'elles sont toutes les deux tombées amoureuses du même homme. Je ne vous en dirai pas plus, car à partir de ce moment pas besoin de vous dire que j'ai tourné les pages rapidement pour avoir la conclusion de cette histoire. Vous allez connaître le lien qui unit les personnages présentés au début et tout comme moi, vous allez vous faire une opinion sur cette Mme Faglia qui a été une superbe grand-mère pour Margot, peut-être a-t-elle voulu se reprendre pour ses fautes faites envers sa fille Lydie. Mme Faglia est décédée dans un hôpital psychiatrique à l'âge de 82 ans, pour savoir si son secret a bien été conservé, il vous faudra lire
dans le noir du paradis.
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