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sur 2229 notes

De mai 1942 à avril 1945, Lina Heydrich vit dans le château et le domaine de Jungfer-Breschnan, près de Prague, qu'elle fait notamment entretenir par des détenus extraits du camp de concentration de Theresienstadt. C'est dans le parc du château qu'elle fait inhumer, en présence de Heinrich Himmler, son fils Klaus, mort lors d'un accident de la route le 24 octobre 1943.

Lors de la fuite devant les troupes soviétiques, elle réquisitionne les services du conducteur de car impliqué dans l'accident mortel de son fils, dont la Gestapo avait pourtant déclaré qu'il n'avait aucune responsabilité dans le décès de Klaus : il disparaît lors du voyage.

Poursuivie et condamnée lors du processus de dénazification en Allemagne, Lina Heydrich multiplie les procédures pour se voir finalement disculpée ; elle intente ensuite procès sur procès et finit par obtenir une pension sur la base d'un jugement déclarant que Reinhard Heydrich avait été la victime d'un acte de guerre. Après avoir défendu la mémoire de son mari dans la presse et à travers ses mémoires, allant jusqu'à affirmer à maintes reprises qu'il n'avait eu aucune part de responsabilité dans l'extermination des Juifs, elle meurt sur son île natale le 14 août 1985[87].
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Franchement, au premier abord, ce livre avait tout pour me plaire: faits authentiques, qui plus est sur la Seconde Guerre Mondiale, période qui m'intéresse fortement; "Prix Goncourt du premier roman", qui en général nous propose des valeurs sûres...
Mais pas du tout! Pour être honnête, je n'ai même pas fini ce livre, tellement je m'ennuyais...
Laurent Binet part dans tous les sens, je m'explique: il va d'abord se pencher sur l'identité des deux parachutistes tchèques, puis en venir à Reinhard Heydrich, puis repart sur les tchèques, puis parle d'Himmler, etc...
C'est très très brouillon pour moi, je n'ai pas su trouver le fil conducteur de cette histoire. Il complique encore la situation en s'épenchant sur sa capacité à exposer clairement les faits. "Oh mon dieu, c'est borderline mon livre, ma façon de m'expliquer... Oh pauvre de moi, comment faire..." pendant des pages et des pages... Vous voyez l'idée?
J'ai donc mis un terme à ma relation avec Laurent Binet vers la moitié du livre, et je m'en porte bien.
Lien : http://angel-caprices.over-b..
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Déjà, avec ce titre inhabituel,qu'il n'explique pas tout à fait, Laurent Binet s'installe dans une démarche où il nous intrigue.Dès l'ouverture, le ton est donné, l'écriture est alerte et fougueuse.Sa mission:nous embarquer avec lui, accroché à un désir qui remonte à l'enfance, en redonnant vie à deux héros tchécoslovaques de la seconde guerre mondiale.Pourquoi eux? Pourquoi pas!
C'est alors que les sinistres figures emblématiques du nazisme s'animent sous nos yeux de lecteurs époustouflés.C'est avec brio qu'un récit romanesque se construit alors , plein de rebondissements et de tension dramatique.
Même si Laurent Binet le réfute, on a entre les mains de la vraie matière littéraire, certes émaillée de digressions sur la vie personnelle et amoureuse de l'auteur, son amour pour un pays valeureux, son histoire et...ses belles femmes!
Minutieusement documenté, on entre aussi dans l'histoire, avec un grand ou un petit h, peu importe, si cette proximité, où l'on nous place, nous met au coeur de faits historiques, qui ont compté pour tout un peuple.
Que Laurent Binet se rassure,: la guerre entre fiction romanesque et vérité historique ne nous intéresse pas , c'est son livre qui remporte la victoire.
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