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Voilà t-y pas que notre Robert, à trois heures du matin, hurle à tout-va qu'il va crever ! Affolée, Raymonde, par téléphone, sort du lit le médecin de garde aussi aimable que moi lorsque je me fais arracher une dent. le verdict tombe : angine ! Oh, non, pas le bobo qui vous rend les amygdales aussi gonflées que des punching-balls ! Une angine de poitrine. Une seule solution à cela : l'opération. Ah ! Que d'histoires dans les hôpitaux !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Rien ne va plus pour Robert! En plein milieu de la nuit, il réveille Raymonde à cause d'une vilaine toux. Elle lui propose alors une tisane, du sirop, une aspirine, un suppo ou une pastille, elle n'a pas l'air de comprendre que son mari est malade. Et il ne se gêne pas en le lui faisant savoir en hurlant. Ni une ni deux, elle appelle le médecin. Evidemment, à cette heure de la nuit, son cabinet est fermé. Heureusement que celui de garde est disponible. Seulement au bout de la 20ième sonnerie, il daigne lui répondre non sans lui faire comprendre que son coup de fil le tire de sa nuit. L'oeil pas bien, du sommeil dans les yeux, il arrive enfin et va pouvoir consulter notre pauvre Raymond qui se meurt. Après une brève consultation et un comprimé qui lui redonne sa jeunesse de 20 ans, le verdict tombe: une angine de poitrine qui peut entraîner un infarctus. Une petite opération, somme toute banale pour le médecin, s'impose et le séjour à l'hôpital s'annonce plus ou moins chaotique...

Bien mal lui en aura pris à ce cher Robert de tomber malade! Après ses dernières recommandations notées pour Raymonde, (on ne sait jamais, sans dramatiser, comment cela va se finir!), il prend la direction de l'hôpital. Evidemment, avec Binet, tout le monde en prend pour son grade: les femmes de l'accueil qui ne répondent pas aux appels des malades et ne cessent de papoter, les médecins qui ne s'adressent pas aux malades mais à la maladie, les femmes de ménage qui râlent, les aides-soignantes qui vous rappellent sans arrêt que vous devez rester en pyjama, les médecins (tiens, encore eux!) qui s'adressent à vous en utilisant le "il"... Toujours est-il que Robert ne compte pas s'éterniser d'autant plus que les pleurs ou les râles de ses voisins de chambre l'insupportent. Comme à son habitude, Binet écorche, gratte là où ça fait mal, non sans humour. Les situations sont drôles et cocasses. le dessin, quant à lui, est généreux et tout en rondeur.

Les Bidochon, bienvenue chez les blouses blanches!
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La nouvelle vient de tomber , terrible , Robert serait au plus mal ! La santé de ce fier bipede , au corps d'Apollon sculpté par l'effort et appelé , sans nul doute , à concurrencer les doigts dans le béret 100% made in Béarn une Jeanne Calment lachement démissionnaire , décline . Angine de poitrine qu'il a dit le bon docteur ! Apres un test d'effort mythique - sur vélo Gitane 3 vitesses arbre à came en tete 3 poneys sous le capot - susceptible de faire palir d'envie le plus volontaire des grimpeurs chargé à l'EPO à l'insu de son plein gré , le diagnostic tombe , implacable , à toi les joies du pontage mon Roro ! Apres 10 ans d'un mariage exemplaire vient le temps provisoire de la séparation . A Raymonde les affres de l'angoisse et du doute . A Robert les inéffables petits plaisirs hospitaliers que sont les rales nocturnes , les pets tonitruants et incessants force 7 sur l'échelle de Richter , les infirmieres austeres systématiquement aux abonnées absentes et les visites de courtoisie , occasions judicieuses de commérages d'une vacuité abyssale ne manquant jamais de plomber un peu plus un moral deja peu reluisant ! Psy-cho-lo-gie...Merci Ségolène...

Binet opère sans anesthésie et taille à coups de scalpel incisifs dans un milieu médical débilitant et démissionnaire ! Déshumanisé à l'extreme , le patient perd alors toute identité ( "  il "  systématique ) pour ne devenir qu'une maladie clouée sur un lit d'hopital ! le médecin imbu , glacial et hautain ne manquera jamais de trouver les mots , à votre endroit , susceptibles de vous redonner une confiance proche de l'encéphalogramme plat ! Ne se déplaçant jamais sans sa cohorte de suce-boules , enfin d'apprentis médecin en pamoison , ce bon docteur à l'humanisme plus intéréssé qu'instinctif n'omettra jamais de vous conforter dans votre ignorance crasse et votre légitime appréhension en daignant , dans un élan de générosité touchant mal controlé , vous lancer doctement trois malheureux mots en un jargon totalement incompréhensible pour tout individu ayant betement omis de choisir médecine deuxieme langue ! Cocasses , désopilants ou touchants , les tableaux s'enchainent avec une justesse confondante , faisant la part belle au rire au détriment d'un milieu hospitalier glauque plus à meme de faire broyer du noir que de raviver l'espoir ! C'est encore tout bon...

Les Bidochon assujettis sociaux , un suppo effervescent et au lit...
3,5/5
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Cette relecture m'a fait relever l'importance de la typo des dialogues de Binet que je ne pourrai pas reproduire complètement parce que manuscrite - MA-LAAA-DEEE !! -

Mais le cliché montrant, en 1985, la femme de ménage -l'appelait-on Agent des Services Hospitaliers ? - traînant sa serpillière pendant les soins est heureusement dépassé. On comprend que les hôpitaux français avaient alors des progrès à faire en matière de lutte contre les infections nosocomiales.
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Pauvre petit Robert est malade… Cela tombe bien, Raymonde, dont les instincts maternels n'ont jamais pu être assouvis par la possession d'un chérubin attitré, peut mettre son temps à profit pour s'occuper de son petit alité. Mais les moyens dont elle dispose pour exercer sa médecine sont bien modestes : entre sirop, eau de Cologne, suppositoires et Aspirine, Robert Bidochon a le temps de se croire mourir puis ressusciter à une fréquence infernale. Après une nuit agitée et un test d'effort au cours duquel Robert inscrira des performances bien médiocres, le diagnostic s'impose : angine de poitrine. Il faut opérer.


« Tu as entendu le docteur comme moi, y en a des milliards dans le monde, des opérations comme la mienne ! »


Robert s'échappe pour quelques jours du domicile conjugal afin d'investir l'espace plus anonyme de l'hôpital. Ici, l'on se distingue par ses cicatrices –signe que l'on a survécu au scalpel- mais aussi par la dangerosité de sa pathologie –qui se détermine par la longueur des lettres composant sa dénomination. Après le long sommeil de l'anesthésie, la traque aux distractions devient le nouvel objectif de tout patient. Les médecins blasés –monstres de science- deviennent des objets comiques bien malgré eux et les visites des proches et de la famille, dont le potentiel humoristique est beaucoup plus réduit, permettent malgré tout au temps de s'écouler plus rapidement. A l'extérieur aussi, on continue de clapser selon toute la régularité habituelle –et même davantage qu'à l'hôpital, semblerait-il !


Portant son béret jusqu'au terme de son opération, Robert Bidochon ressort de cette expérience ultime avec la fierté et l'honneur du guerrier vainqueur. Lorsque les Bidochon sont confrontés aux frissons du dernier souffle, le pathétique de leur existence vire au tragi-comique. Robert sortira-t-il métamorphosé suite à cette approche de la mort ? Spirituellement, rien ne semble avoir changé pour lui et nous pouvons présager sans crainte, pour les volumes suivants, de retrouver un Robert tout aussi Bidochon que dans les volumes précédents…si ce n'est qu'à présent, il peut se vanter d'avoir été adoubé à ce titre : « Surtout, penser que l'on est un grand cardiaque ! »
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Vraiment pas en forme, le père Bidochon...on lui trouve ainsi une insuffisance coronarienne (rien à voir avec une certaine marque de bière...), et c'est donc l'opération. Alors, il faut préparer son sac, s'installer dans sa chambre d'hôpital, et attendre le passage au bloc...tout ceci est prétexte bien entendu à un joyeux bazar, où le personnel hospitalier en prend quand même un peu pour son grade. Bon, c'est pas le meilleur album des bidochon, il manque un petit grain de folie je trouve...tel est en tout cas mon diagnostic.
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Robert Bidochon n'est pas fort comme un roc : en pleine nuit, il se met à hurler comme un damné qu'il va crever. Et pour cause, le médecin de garde lui annonce de but en blanc qu'il a une angine de poitrine et qu'il risque l'infarctus à tout instant.

Et voila notre Robert engloutit par l'ignoble machine hospitalière où on vous parle à la troisième personne, où le port du pyjama est obligatoire, où votre nom est remplacé par celui de votre maladie et où vous devez subir les pets et diarrhées de vos voisins de chambrée !

Mordant, acide, drôle et sentant le vécu, ce nouvel album des aventures des Bidochon est un régal pour les zygomatiques. Il mériterait d'être remboursé par la Sécu !
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J'ai une phobie : tout ce qui est l'univers médical (en ce moment je suis servi) , je n'ai rien contre eux mais j'ai la trouille et même l'humour de Binet ne peut me faire rire de ces odeurs "éthérées" , de ce langage codé, et de l'idée d'opération .Oui , je sais c'est idiot!
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Un humour au premier degre c'est ce que j'aime chez les Bidochons.
J'ai particulièrement bien aimé ce tome.
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Dans cet album, notre Robert Bidochon va devoir subir un pontage et on le retrouve à l'hôpital. Avant cela on constate déjà les faiblesses du système de santé, avec ce médecin de nuit bien difficile à joindre. Cela a encore empiré je crois. Notons toutefois que jusqu'à l'opération, on trouve un Robert méconnaissable car touché par la maladie, devenant aimable, poli, moins méchant, moins beauf et pensant même à sa Raymonde avec la rédaction de ses dernières volontés, exagérée bien-sûr et qui inquiètera plus sa femme qu'autre chose. Après la maladie, on retrouve heureusement (ou pas) notre bon vieux Bidochon. La suite c'est l'hôpital et toutes ses vicissitudes, l'accueil peu amène, les infirmières blasées, les médecins imbus et le troupeau d'étudiants dont le niveau de connaissance varie et dont la sélection à venir ne fait pas que de bonnes personnes. Bon, ça se passe en autour de 1985 et je ne sais pas ce qu'était l'hôpital à ce moment là, mais c'est tout de même très très caricatural, car pour ma part j'ai croisé un peu plus de diversité dans le caractère des personnels hospitaliers. Et j'ai plutôt le sentiment qu'ils font beaucoup avec peu de moyens et qu'ils sont plutôt aimables, nos soignants. Après, Binet avait peut être un compte à régler, lorsque l'on voit la citation de début : ""... Binet... Binet", dit l'infirmière en consultant sont registre."Ha, non, il est mort ce matin ! Vous êtes de la famille" me demanda-t-elle." Reste que les dialogues sont encore excellents, le dessin est précis et expressif et le petit pot avec l'artère sur la télé à la fin est impayable et nous fait donc rentrer à la maison... A la maison des Bidochon !
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