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Critique de Dez54
Une poupée russe est un recueil de neuf nouvelles de l'écrivain argentin Adolfo Bioy Casares publié lors des dernières années de l'auteur en 1991. Les nouvelles sont courtes et le plus souvent comportent un élément fantastique.
On débute la lecture d'une poupée russe avec la nouvelle éponyme qui nous amène la station thermale d'Aix les Bain avec une histoire sympathique autour d'un lac pollué. On poursuivra notre petit périple en accompagnant un voyageur de commerce et son hôte mystérieux dans une route boueuse d'Espagne puis on s'en ira louvoyer parmi des historiettes moyennes ou savoureuses avec entre autres un curieux mixte entre l'Ile du docteur Moreau et la Forme de l'eau ou encore une historiette courte mais percutante sur un remède « sanguinaire » ... Avant de finir un peu mollement sur deux courts récits qui m'ont laissé de marbre.
Adolfo Bioy Casares est assez fidèle à lui-même et on retrouve globalement les thèmes que l'auteur avait développé avec davantage de brio dans ses précédents romans et nouvelles : Science et « savant-fou », séduction et frontières de la folie (Qu'on retrouve notamment dans l'Invention de Morel et Plan d'Evasion). J'ai passé un moment agréable mais en dehors du cercle des plus fervents aficionados de l'auteur, ce petit livre m'apparait comme assez dispensable.
Les deux romans de l'auteur cités plus haut ou encore les nouvelles policières ou humoristiques écrites avec Borges (respectivement : Six problèmes pour don Isidro Parodi et Chroniques de Bustos Domecq) valent davantage le détour.
On débute la lecture d'une poupée russe avec la nouvelle éponyme qui nous amène la station thermale d'Aix les Bain avec une histoire sympathique autour d'un lac pollué. On poursuivra notre petit périple en accompagnant un voyageur de commerce et son hôte mystérieux dans une route boueuse d'Espagne puis on s'en ira louvoyer parmi des historiettes moyennes ou savoureuses avec entre autres un curieux mixte entre l'Ile du docteur Moreau et la Forme de l'eau ou encore une historiette courte mais percutante sur un remède « sanguinaire » ... Avant de finir un peu mollement sur deux courts récits qui m'ont laissé de marbre.
Adolfo Bioy Casares est assez fidèle à lui-même et on retrouve globalement les thèmes que l'auteur avait développé avec davantage de brio dans ses précédents romans et nouvelles : Science et « savant-fou », séduction et frontières de la folie (Qu'on retrouve notamment dans l'Invention de Morel et Plan d'Evasion). J'ai passé un moment agréable mais en dehors du cercle des plus fervents aficionados de l'auteur, ce petit livre m'apparait comme assez dispensable.
Les deux romans de l'auteur cités plus haut ou encore les nouvelles policières ou humoristiques écrites avec Borges (respectivement : Six problèmes pour don Isidro Parodi et Chroniques de Bustos Domecq) valent davantage le détour.
