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Critique de yanndallex
Vous connaissez Fernande Olivier ?. Non ?
Aahhh la belle Fernande !!
Cette belle femme qui inspira tant d'artistes peintres et sculpteurs (Laurent Debienne, Henner, Ricard Canals, Carolus-duran, Boldini, Othon Friesz).
Elle fut la muse de Pablo Picasso, puis sera délaissée peu à peu… C'est elle qui narre la vie de cet artiste fou et avant-gardiste objet de la bd.
On découvre un personnage quelque peu rocambolesque, initialement miséreux, avec un caractère jaloux et misogyne mais dont ses différentes rencontres vont enrichir son talent et son oeuvre.
Son entourage d'amis extravagants tels que Max Jacob, Guillaume Apollinaire, Gertrude Stein, George Braque, mais aussi sa rivalité et animosité avec le Maître Henri Matisse vont construire l'homme hors normes, et l'encourager à sortir des sentiers battus pour explorer et créer de nouveaux univers et courants artistiques tels que l'incroyable cubisme (avec son oeuvre première « les demoiselles d'Avignon »)…
Le dessin original de Clement Oubrerie accompagne parfaitement cette vie peu commune et folâtre. Je trouve le style graphique très représentatif de l'univers de Picasso, un peu déstructuré mais avec une grande sensibilité de réalisme aussi.
Les couleurs de Sandra Desmazières, délibérément un peu ternes, évoquent cette ambiance parisienne, mais aussi espagnole, des années 1900.
Coté scénario, Julie Birmant a l'idée de génie de montrer un jeune artiste à travers les yeux de sa première compagne. Et l'histoire est construite admirablement afin de comprendre cette fougue de révolution artistique qui a poussé le virtuose.
Aahhh la belle Fernande !!
Cette belle femme qui inspira tant d'artistes peintres et sculpteurs (Laurent Debienne, Henner, Ricard Canals, Carolus-duran, Boldini, Othon Friesz).
Elle fut la muse de Pablo Picasso, puis sera délaissée peu à peu… C'est elle qui narre la vie de cet artiste fou et avant-gardiste objet de la bd.
On découvre un personnage quelque peu rocambolesque, initialement miséreux, avec un caractère jaloux et misogyne mais dont ses différentes rencontres vont enrichir son talent et son oeuvre.
Son entourage d'amis extravagants tels que Max Jacob, Guillaume Apollinaire, Gertrude Stein, George Braque, mais aussi sa rivalité et animosité avec le Maître Henri Matisse vont construire l'homme hors normes, et l'encourager à sortir des sentiers battus pour explorer et créer de nouveaux univers et courants artistiques tels que l'incroyable cubisme (avec son oeuvre première « les demoiselles d'Avignon »)…
Le dessin original de Clement Oubrerie accompagne parfaitement cette vie peu commune et folâtre. Je trouve le style graphique très représentatif de l'univers de Picasso, un peu déstructuré mais avec une grande sensibilité de réalisme aussi.
Les couleurs de Sandra Desmazières, délibérément un peu ternes, évoquent cette ambiance parisienne, mais aussi espagnole, des années 1900.
Coté scénario, Julie Birmant a l'idée de génie de montrer un jeune artiste à travers les yeux de sa première compagne. Et l'histoire est construite admirablement afin de comprendre cette fougue de révolution artistique qui a poussé le virtuose.
