La bibliothèque des coeurs cabossés

(Le billet qui sert à rien)

« T'as qu'à lire les cinquante premières pages, tu verras bien » qu'elle me dit, Nathalie.
La bibliothèque des coeurs cabossés, ma copine Nathalie elle a pas aimé. «Chiant, mal écrit, gnangnan, cul-cul, convenu» qu'elle a dit, un chouïa lapidaire.
C'était pas son jour à Nathalie.
En même temps je le sentais pas trop ce bouquin (c'est pas joli les apriori), même que ça faisait longtemps que j'avais pas pourri un best-seller (coucou le fakir) et que là y aurait peut-être eu matière à médisance, avais-je spéculé au plus profond de mon fort intérieur.

Et donc elle me tend le bouquin, Nathalie.

Ah euh… 480 pages quand même… Je sais pas pourquoi j'imaginais un opuscule minuscule (gaffe à la rime là, faudrait voir à pas s'égarer)
480 pages quoi… Je veux bien me gausser deux minutes mais j'ai pas que ça à faire non plus hein…
« T'as qu'à lire les cinquante premières, tu verras bien… » me suggère donc Nathalie.
« Pas con » que je lui réponds.

…

Quarante-quatre pages plus loin donc… voilà voilà. L'histoire continue de s'installer à grand renfort de phrases basiques aussi bavardes que superflues et la prose éminemment indigente me consterne déjà, sans grande perspective de rémission en vue. J'ai lu (entre autres) «…ses cheveux tressautèrent avec souplesse autour de sa tête...» J'ai ri... (fallait pas ?) et puis j'ai lâché l'affaire, en souplesse aussi.

Tant mieux (tant pis), pas de chronique assassine pour cette fois. Car si d'aucuns malveillants osent parfois débiner un ouvrage qu'ils ont à peine ouvert, moi tu me connais c'est vraiment pas mon genre.



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Une jeune suédoise qui préfère la compagnie des livres à celle des humains ; une vieille américaine fatiguée et malade arrivée au bout de son long chemin ; une ville insignifiante perdue dans le fin fond de l'Iowa, au milieu des champs de maïs qui s'étendent à perte de vue ; une ville anéantie, vaincue par la dernière crise financière où errent sans but quelques ombres courbées, quelques coeurs cabossés ; la naissance d'une librairie pimpante et colorée au milieu de toute cette grisaille et de ce renoncement… le prélude au retour inespéré du sourire et de l'espoir ?
J'aurais dû adorer ce livre avec mon coeur d'artichaud… Faire tout le chemin avec ces coeurs cabossés, un sourire mélancolique aux lèvres. Mais la mayonnaise n'a pas pris, comme on dit ! et j'ai laissé tomber au tiers du livre. C'est pénible de lire en pensant toujours à autre chose, d'effleurer l'histoire. Personnages sans aspérités, bavardages vains, je me suis terriblement ennuyé. A moins tout simplement que le moment était mal choisi pour entamer la lecture de ce livre.
Une déception.

Au vu des critiques élogieuses, à la magnifique couverture et ayant pour thème les livres, je l'ai acheté. Quelle déception ! Histoire à l'eau de rose, du genre Je t'aime, moi non plus. L'héroïne n'est pas attachante. de son pays, la Suède on en apprend rien, sa famille ? Inexistante. Elle se paie un voyage de deux mois en Amérique avec son salaire d'employée de libraire et reste dans un bled sans rien visiter du pays. Elle adore Arlequin. L'écriture est limite et ne coule pas. Exemple : troupeau de femmes - Mme Higgins et était sortie, sans le moindre pour Josh ni personne - Elle crut d'abord que c'était Georges, même s'il s'agissait d'une voix féminine.
Au milieu du livre une bouée de secours avec les nouvelles de Russell Banks (tiens elle ne le mentionne pas, lui !). Dernière moitié ça tourne en rond 30 pages pourraient être écrites en 2. de plus, les auteurs qu'elle mentionne, ne sont pour la plupart, pas les meilleurs à mon goût. Une grosse daube ! Ce livre fera parti de mon plus grand regret d'achat.

J'ai peur, d'être à contre courant de l'avis général.
Je n'ai pas trouvé ce roman formidable, ni inoubliable, ni merveilleux, ni rien de tout ça....
C'est juste mièvre, cousu de fil blanc, gentillet et plein de bons sentiments.
Pourtant, l'entrée en matière aurait pu amener plein d'autres histoire que celle là...
Donc j'ai bien aimé le quart du livre... en fait tout le temps où j'ai imaginé qu'il pouvait y avoir un couac.... Mais non : ce livre, c'est le monde merveilleux de Sara, dans lequel même les policiers Américains ou les fonctionnaires chargés des questions d'immigration deviennent sentimentaux.
Le gros "bon-point" c'est les tonnes de références à d'autres livres... je n'ai pas tout noté... mais il y a de quoi se faire une jolie liste de lecture

Mais quel ennui ! Non vraiment j'ai trouvé ce livre sans intérêt. L'histoire d'une dame d'âge mûr et d'une jeune fille qui correspondent de façon épistolaire, avec une passion commune pour la lecture. Quand finalement il est prévu qu'elles se rencontrent, la jeune-fille débarque et apprend que la vieille dame est morte. Elle décide malgré tout de rester dans ce bled dans lequel gravitent quelques personnages qui me laissent un souvenir plus que vague. Elle décide d'aménager la librairie avec les livres chéris par la vieille dame. Puis une vague intrigue amoureuse se mêle à cette non-histoire. Voilà, voilà... que ça m'a semblé long !

J'aime les livres qui parlent des livres, des éditeurs, des écrivains, des librairies, des bibliothèques .. alors je me suis décidée à commencer ce lire, bien que je n'apprécie guère les "feel good" livres, ... Un peu de bonne chicklit, sans plus.

Et j'ai fait des efforts jusqu'au trois quarts du livre, mais non, décidément, je regrette les heures passées, à lire ce livre sur un thème un peu sympa (agrémenté de quelques échanges épistolaires), une suédoise optimiste au coeur de l'Iowa et de ses habitants fort éloignés de la littérature. Tout est un peu gentillet, mais surtout hyperdélayé. Selon moi, 80 pages auraient suffi.

Comment dire.......... Je me suis forcée à lire ce livre jusqu'à la fin, mais avec quel ennui... le titre n'est vraiment pas en adéquation avec ce qui nous est raconté et les références à certains auteurs et livres sont loin d'être exploitées. Quant à l'histoire, bof...

Opération marketing réussie sur produit littéraire raté ! Ennui assuré et pur gaspillage de papier.
Ce roman surfe indignement sur le succès du "Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Annie Barrows et sa tante Mary Ann Shaffer. Mais il ne tient pas du tout la comparaison et ne lui ressemble en rien.
C'est un roman suédois qui se veut américain, "roots". Il est superficiel, naïf, aseptisé, insipide, inutilement long et mal écrit en plus ! Ses références littéraires ne sont pas à mon goût (Bridget Jones, les Harlequin, non merci). Ses personnages sont creux, ennuyeux, sans relief ni caractère. Ils en deviennent interchangeables et confus : Jimmy, John, Tom et les autres sont tous taillés dans le même moule basique. Ils m'indiffèrent complètement et m'ennuient terriblement.

Il a fini par me tomber des mains et c'est tant mieux. Je perdais mon temps, alors que ma PàL attend !

Je ne comprends absolument pas l'engouement pour ce livre et sa comparaison avec "le cercle littéraire des éplucheurs de patates"...
L'idée était bonne au départ, on vagabonde un peu au gré des lectures de Sara et d'Amy, on sourit à des petites piques sur certains auteurs, sur les critiques, les listes de livres.
Mais l'histoire devient vite pour le moins improbable avec des longueurs sans fin, des chapitres entiers où il ne se passe pas grand chose, des bons sentiments à la pelle, une communauté d'habitants solidaires où rien ne se paye à laquelle on ne croit pas un seul instant, la formation de couples improbables...
J'ai trouvé ce livre interminable et ai eu du mal à le finir...

Sara, une libraire suédoise au chômage, débarque à Broken Wheel, petite ville de l'Iowa, pour y rencontrer Amy, avec qui elle a échangé des lettres (référence appuyée au merveilleux "84 Charing cross road"). Mais à son arrivée, elle découvre qu'Amy vient de mourir. Heureusement, elle est bien accueillie par les habitants de cette étrange bourgade et décide pour les remercier d'y ouvrir une librairie.
Que dire...C'était tentant (un peu) mais ce fut décevant (beaucoup). Je me suis vraiment ennuyée, espérant toujours le sursaut.
En résumé: une histoire mal fagotée, mal racontée, mal écrite et mal traduite.