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Je voulais découvrir depuis longtemps Véronique Bizot, alléchée par des billets qui donnaient envie d'en savoir plus, et par la couverture, ah, la couverture... Eh bien, je ne sais pas trop quel est mon avis sur ce livre, quelques jours après l'avoir rendu. Les points positifs, d'abord, ce sont l'écriture et la noirceur. le style est fait de longues phrases, très longues même, mais dans lesquelles on ne se perd jamais, qui arrivent toujours là où elles voulaient aller. L'histoire ensuite est noire, insolite, faites de petites touches de fantasque et d'incongruité. Les souvenirs étranges de la famille de Paul, ses parents, ses cinq frères et soeurs, semblent s'exhaler du canapé où il est emmitouflé pour soigner son rhume. Une sortie pour aller chercher quelque nourriture semble se transformer en épopée de cauchemar, où tout est ralenti, ouaté…
Mes restrictions viennent de la longueur du livre, un peu "entre deux" : si c'est une nouvelle, elle est excellente, quoiqu'un peu longue, avec des digressions dont on se demande si elles sont utiles. Si c'est un roman, sa construction tout en zig zag ne me convainc pas, dans la mesure où elle repose entièrement sur le style et sur la toute fin, sur la dernière phrase. C'est un livre qui se lit bien, mais dont on ressort un peu frustré...
Voilà, comme bien souvent, il ne vous reste plus qu'à vous faire votre avis vous-mêmes, et si cette histoire ne vous tente pas, retenez le nom de Véronique Bizot, dont le style, bien à part, mérite d'être connu.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Ce que j'ai aimé, c'est que dans cette situation bien peu réjouissante, Paul fasse revivre les souvenirs de sa famille de façon sympathique, son père Harald, si rigide, sa mère gaie et rieuse, si bien que, tout en soupçonnant un geste extrême de la part du frère disparu, on devine que la fin ne sera peut-être pas exactement celle à laquelle on s'attend.
Dommage que cent pages, ce ne soit jamais assez pour moi, bien que de plus en plus à la mode, ces courts récits ne sont ni tout à fait de vrais romans ni tout à fait des nouvelles non plus mais, à part cette restriction, j'ai plutôt apprécié ce livre
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Si jamais l'envie vous prend d'acheter une maison bien tranquille, au fond des bois, dans la campagne profonde, lisez auparavant ce très court roman et vous serez à tout jamais dégoûté de la tranquillité, et des réveils au chant du coq !!

Dans ce texte de 100 pages, le lecteur se perdra dans une forêt en Malaisie, évitera de peu un accident en téléphérique, mais surtout sera pris à la gorge par l'ennui hostile qui se dégage de la maison d'enfance en peine campagne, où aucun des 6 enfants n'a été heureux. Quel soulagement à la dernière ligne quand le personnage y mettra finalement le feu.

J'avais tellement aimé « Mon couronnement » que j'ai choisi sans l'ombre d'une hésitation celui-ci dans la liste du club de lecture. Je dois avouer ma déception.

Je ne vois pas trop l'intérêt de ce livre à part la difficulté de vivre à la campagne, mais bon, ça ne fait pas un roman même si je suis bien d'accord, rappelez vous la citation de Céline :


Moi d'abord la campagne, faut que je le dise tout de suite, j'ai jamais pu la sentir, je l'ai toujours trouvée triste, avec ses bourbiers qui n'en finissent pas, ses maisons où les gens n'y sont jamais et ses chemins qui mènent nulle part..



La famille à la destinée tragique ne m'a guère passionnée. Bref c'est un livre sur l'ennui, avec un personnage central peu accroché à la vie.
Du coup je n'y suis ennuyée et je n'ai pas accroché!


Lien : http://luocine.over-blog.com/
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Une famille de six enfants, désormais adultes. le père s'est esquivé quelques années plus tôt en Malaisie. L'un des fils vient de disparaître à son tour, laissant une lettre où il demande qu'on aille vérifier la fermeture des robinets de son domicile. Son frère jumeau fait la route... Et puis là, une fois arrivé, eh bien... pas grand chose pour moi. Des histoires de plomberie, de robinets, d'accident de téléphérique. Des fragments de rencontres et de souvenirs pas toujours très clairs - mais souvent très ch!ants...

Mon désintérêt, mon incompréhension et partant mon ennui lors de cette lecture sont allés crescendo. Vu la brièveté du récit, je l'ai quand même terminé, tout en restant en dehors de l'histoire, m'en éloignant de plus en plus, ayant vite cessé d'attendre un déclic, une ouverture malgré le titre évoquant "un avenir".

Un rendez-vous complètement raté, une énorme déception. Sans doute pas le bon moment pour que j'adhère à ce genre de propos intimiste, qui tourne en rond et ne va finalement nulle part. Ou plutôt, je dois désormais manquer de patience pour ce style - définitivement plus pour moi.
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Paul reçoit un courrier de son frère jumeau lui demandant de passer à l'ancienne maison familiale vérifier si un robinet ne fuit pas. Même si Paul n'habite pas à côté, il effectue le déplacement. Paul trouve étrange qu'Odd se soit absenté. Il se retrouve seul dans la maison chargée de souvenirs.

J'aime Véronique Bizot car elle a le don de surprendre son lecteur. Pas au tournant d'une page mais directement et de façon franche. Et "Un avenir" ne manque pas à la règle ni à celle de l'ambiance que j'avais pu découvrir dans "Mon couronnement".

La suite sur :
http://fibromaman.blogspot.com/2011/10/veronique-bizot-un-avenir.html











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Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Paul reçoit une lettre de son frère jumeau, Odd. Celui-ci lui annonce sa décision de disparaitre et lui demande en post-scriptum s'il peut passer chez lui vérifier que le robinet du lavabo a bien été purgé. Bien que la lettre soit énigmatique, elle n'en est pas moins inquiétude et Paul file donc vers la demeure vide. Arrivé sur les lieux, il est assailli par les souvenirs et par les doutes. Que s'est-il passé pour que la famille devienne ce qu'elle est?
En cent pages, Véronique Bizot nous entraine dans une sorte de road-trip où sont livrés pèle-mêle portraits familiaux, anecdotes mais aussi solitude et espoir.

J'ai aimé l'écriture de Véronique Bizot, pleine de fantaisie car faite de contrastes, d'images... Certes, le récit est court mais il n'empêche qu'on prend ces cent pages avec plaisir. C'est avec un égal plaisir qu'on découvre la famille : le rigide Harald, Adina et Dorthéa (les récentes soeurs mariées), Margrete (envoyée en asile). Odd parait déjà très isolé car loin de tous et c'est Paul qui fait le lien, tentant toujours de le ramener vers le cocon familial. Bien sûr, les personnalités ne sont pas aussi fouillées qu'elles pourraient l'être mais, pour ce roman, la mission est pour moi accomplie : j'ai suivi la déambulation du narrateur avec ce pincement au coeur, ne sachant le dénouement, et une pointe de joyeuse impatience.
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Véronique Bizot nous décrit une famille minée par la dépression, la folie, l'hypocrisie, l'incompréhension, la fuite en avant, et en profite pour analyser plus globalement l'absurdité des relations humaines [...] Un avenir est un coup de maître, d'une qualité indéniable. le roman se lit d'un trait, et fait l'effet d'une bonne glace en pleine canicule. Il ne faudrait pas passer à côté en cette rentrée littéraire 2011.
Lien : http://www.leglobelecteur.fr..
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Un avenir est un petit roman, environ 100 page de narration, où l'intérêt réside plus dans le style que dans l'histoire.

Un histoire somme tout banale:Odd le frère de Paul, lui annonce dans une lettre son départ pour une durée indéterminée, et ajoute en post scriptum, un problème de robinetterie dans sa maison qui n'est autre que la maison familiale. Paul décide alors de s'y rendre,
Ce point de départ n'est en fait pour le narrateur qu'un prétexte à l'évocation de ses souvenirs, à une suite d'anecdotes pour certaines incongrues, qui semblent liées entre elles dans le cerveau du narrateur mais beaucoup moins pour le lecteur, Je me suis souvent demandé au fil de ma lecture, mais comment on en ait arrivé à cette histoire!

Écrit à la première personne, le style est une succession de longues phrases, qui contribue à créer une atmosphère lourde, on a parfois l'impression que ces phrases n'en finissent pas .
J'ai eu le sentiment qu'au fur et à mesure que les souvenirs du narrateur surgissaient, je m'égarai dans cette lecture.
Le choix du lieu, cette vielle demeure familiale, froide et austère; le climat, la neige qui ne cesse de tomber, accentue un peu plus la noirceur du roman,

La fin est à souligner puisqu'elle met un point final à ces divagations, pour en quelque sorte enfouir les souvenirs et construire un nouvel avenir.

Je ne peux pas dire que j'ai véritablement aimé ce roman; ce type de livre propre à la rentrée littéraire blanche de Septembre n'étant pas ma tasse de thé, mais c'est un style qui interpelle et qui se laisse lire.... à vous d'en juger dans quelques jours.
Lien : http://leschroniquesdhistoir..
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La citation est assez parlante,je trouve: voilà l'exemple même d'auteurs qui se voudrait Proust en multipliant les phrases trés longues, ampoulées, et sans fin, mais qui hélas n'arrivent qu'à nous embrouiller et à nous ennuyer tant on perd vite le fil de la cohérence du récit.
Pour mon premier livre issu de la rentrée littéraire de 2011, on ne peut pas dire que ce fut une franche réussite. Vite, un autre!!!
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