Le hibou

Une enquête menée tambour battant par un duo insolite. Cette histoire va toucher le protagoniste Hunger Munch en plein coeur. J'ai bien aimé. C'est rythmé et réaliste. Nos enquêteurs sont bourrés de failles et de défauts qui les rendent attachants et suscitent une certaine curiosité chez le lecteur. Peu à peu tout se met en place. C'est original, haletant et enlevé.

Six mois après avoir résolu l'affaire des petites filles assassinées et y avoir laissé quelques plumes, Hunger Munch et Mia Krüger s'attaquent à un 'Hibou' assassin qui a accompagné son meurtre d'un rituel pour le moins tordu. Plus tordus encore : les sévices subis par la victime les semaines précédant sa mort. Qui fait tout ça ? Combien sont-ils ? Pourquoi ? etc. Les questions qu'on se pose en lisant un roman policier, en gros !

Je me suis immergée avec délice dans ce deuxième opus. On retrouve des thématiques qui semblent chères à l'auteur, et la construction est à peu près la même - quelques pistes pour embrouiller le lecteur.
Avantages sur le premier : on connaît les enquêteurs, on les aime déjà, et il y a moins de longueurs (les incursions auprès des allumés de la forêt étaient longuettes dans 'Je voyage seule').
J'aime beaucoup l'écriture de Samuel Bjørk, les relations subtiles qu'il tisse entre ses personnages, et tout particulièrement les dialogues ou monologues intérieurs des enfants et de ceux qui présentent des troubles mentaux.

Une fois le livre terminé, je me dis que l'intrigue est un peu tirée par les cheveux, sans doute, que certains éléments sont invraisemblables, et que j'ai déjà rencontré maintes fois ce profil d'assassin. Mais peu importe, ce délicieux page-turner m'a distraite pendant 4h30.

Bon, ça se lit vite. Ça se lit tellement vite que tu le refermes après quelques heures en te demandant si t'es passé à côté. Parce que dedans, y a rien qui te fait vibrer. Rien du tout.
Non. C'est un mensonge. Y a ça :
" Il ne portait pas de vêtements. Il était complètement nu, mais son corps était entièrement recouvert de… plumes ?
Recroquevillé dans un coin, il ressemblait à une créature venue d'un autre monde, avec un petit animal dans la bouche. Une souris ?
Son frère était recouvert de plumes et avait une souris morte entre les dents.
Et c'est cette vision qui allait modifier sa vie :
Tournant lentement la tête, son frère la regarda avec des yeux surpris comme s'il ne la reconnaissait pas. La lueur qui tombait de la fenêtre aux carreaux sales révélait une main pleine de plumes qui se leva. Un sourire se dessina sur sa bouche montrant des dents blanches et brillantes lorsqu'il fit tomber la souris. Vrillant son regard mort dans celui de sa soeur, il gonfla ses plumes et dit :
– Je suis le hibou."
Voilà.
Quand un auteur est capable d'écrire comme ça à partir de la page 11, tu te dis que tu vas te régaler. Quand tu sors de Misha Halden ou Mattias Köping, tu espères que t'es dans le même wagon. Que tu restes dans la même cour, celle de ces romans noirs où le côté psy est présent au point que tu transpires, que t'arrêtes de respirer, que tu suis les personnages comme s'ils faisaient partie de ta famille… Ben pas là. On est dans une enquête policière. Je me suis fait avoir par la couverture, par le « Thriller » noté à côté de JC Lattes, en fait, j'ai regretté mes 22 balles.
La suite, va la lire sur mon blog, ça me fait plaisir...
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Cela faisait un moment que je n'avais plus lu un vrai bon thriller. C'est donc avec un plaisir décuplé que j'ai lu le hibou. Parce que, sous ses airs de polar scandinave comme on en voit tant, se cache un véritable petit bijou.

L'auteur norvégien hameçonne le lecteur comme personne et il nous devient très rapidement impossible de lâcher cette histoire. Véritable page turner, chaque chapitre de ce roman s'arrête sur une interrogation, ce qui laisse le lecteur dans l'attente et ne lui laisse qu'une possibilité de sortie: tourner la page et poursuivre sa lecture.

Plus on avance dans cette histoire horrible et plus on est pris dans son engrenage. le puzzle se construit sous nos yeux chapitre après chapitre, pour finalement dévoiler les liens insoupçonnés qui relient les personnages et leurs histoires personnelles.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..

Comment vous donner l'envie de vous plonger dans cette ambiance si particulière qu'est celle portée par l'écriture somptueuse de Samuel Bjork ?
Trouver les mots justes et suffisamment forts pour vous transmettre l'émotion qu'est la mienne une fois la dernière page tournée de ce roman qui m'a littéralement envoûtée ?
Un duo d'enquêteurs, Holger Munch et Mia Krüger, que l'on a plaisir à retrouver...
"Je voyage seule", premier roman de l'auteur, nous avait donner un bel aperçu de la fragilité de ses personnages.
L'enquête est rondement menée, rebondissements à volonté, intrigue solide et originale.
Un style épuré, direct et sans fioriture.
En bref, un roman que l'on aimerait ne pas avoir terminé et des protagonistes que l'on ne voudrait surtout pas quitter, tant et si bien que l'on y replongerait volontiers afin de mieux savourer ces quelques instants de lecture.
Un auteur à découvrir absolument.


Lien : http://maison-lacoste.fr/lu-..

J'ai découvert Samuel Bjork avec son premier roman "Je voyage seule" que j'avais adoré. Alors, c'est avec plaisir que je retrouve Munch et Mia, notre duo d'enquêteurs.

Là encore, on est plongé dans la même ambiance que le précédent. L'intrigue bien ficelée est riche en suspense et en rebondissements, sans temps mort, et l'histoire complexe et addictive nous maintient en haleine jusqu'à la fin du livre.

Les personnages sont attachants et, en plus de mener tambour battant une enquête difficile, ils doivent face faire à leurs problèmes personnels, que ce soit pour Munch avec ses problèmes de santé, Mia toujours en proie à ses fantômes, et d'autres membres de l'équipe... de plus, un évènement tragique viendra bouleverser la vie de Munch et de sa famille.

Au vu des dernières pages, la fin nous laisse présager un troisième volet… Un excellent thriller-policier que je vous recommande !

Contrairement à son roman précédent ( Je voyage seule ) la fin de cette histoire est comme bâclée, mais j'ai aimé ce polar et son équipe d'enquêteurs. Et je suis nul pour les maths.

Un thriller nordique aux personnages très travaillés, à l'intrigue complexe.

Le corps d'une jeune fille est retrouvée dans un pentagramme. Holger, Mia et leurs collègues vont enquêter.

C'est le premier roman de Samuel Bjork que je découvre et son récit a toutes les qualités des thrillers nordiques : - des personnes très travaillés avec des passés douleurs qui impactent le présent et leur manière de penser : chaque personnage même le plus secondaire a son démon et apporte quelque chose de particulier à l'histoire.
- l'intrigue est complexe, s'étoffe au fil des pages, elle est prenante. Elle ne nous épargne pas en horreur.
- et ce petit truc en plus qui font le charme de la littérature nordique.

Ici, les deux personnages principaux Holger et Mia et surtout cette dernière ont des choses qui les minent . Mia est sur le fil du rasoir et ceci parfois perturbe son jugement et son intuition. Holger lui n'accepte pas l'échec de son mariage. Il a aussi pas son pareil pour dénicher les meilleurs enquêteurs.

L'intrigue nous entraîne dans un univers où le passé des uns et des autres percutent le présent.

La plume de l'auteur est entraînante, rythmée. J'ai dévoré ce roman en quelques heures.

Un roman avec de multiples personnages, personnalités, des scènes difficiles, un récit saisissant, addictif. Je suis maintenant très curieuse de découvrir le premier roman de l'auteur.

Lien : http://viou03etsesdrolesdeli..

Le pasteur de Sandefjord ferait bien des entorses à ses convictions pour une poignée de billets, et plus la poignée est importante, plus l'entorse peut l'être aussi. Marier le fils d'un riche armateur, grand bienfaiteur de son église, à une femme ayant déjà deux enfants ne le dérange pas, même s'il doit mentir et faire abstraction des deux enfants. Ils n'apparaîtront nulle part sinon le fils à papa n'héritera pas, alors que la mort du patriarche est imminente.

Quand peu de temps après la jeune mariée vient à disparaître et qu'à nouveau le fiston le sollicite, contre une « promotion », l'affaire est conclue. Il ne dira rien de ce la jeune femme est venue lui confier : ses enfants ont disparu de la surface de la terre !

Tom Petterson est botaniste à l'université d'Oslo. Il est en charge de la préservation d'une espèce végétale rare : la tête de dragon. Il est parti en forêt ce matin pour tenter de découvrir un nouveau pied de cette plante, mais son chemin va croiser l'horreur, le corps d'une jeune adolescente nue, bleue, entourée de plumes, un lys blanc dans la bouche.

Holger Munch va être appelé sur la scène de crime, c'est une affaire pour l'unité spéciale. le corps de Camilla Green est au milieu d'un pentagramme, entourée de bougies, les bras et les jambes dans une drôle de position. Ça ressemble à s'y méprendre à un rituel, peut-être satanique.

On retrouve, avec une délectation non dissimulée, la même équipe dirigée par Munch sous la houlette de Rikard Mikkelson : Ludvig, Kim, Anette, Gabriel, Curry et la petite nouvelle, Ylva. Mia Krüger est toujours en indisponibilité, elle tente de régler son addiction aux médicaments et à l'alcool.

Sans Mia, son équipe n'est pas complète. Comme il y a six mois, il va aller la voir pour lui demander de réintégrer l'équipe à condition de continuer ses séances chez le psy. Et, il va falloir vraiment tout l'esprit alambiqué et torturé de Mia, pour avancer dans les investigations. L'horreur à l'état pur vient de frapper.

Les personnages de Munch et de Mia, sont à nouveau mis à l'honneur, et si cette enquête fait suite à Je voyage seule, elle peut tout à fait être lue indépendamment. Mia continue de s'éloigner du monde dans sa tête, sa dépendance est de plus en plus forte et on se demande comment elle arrive encore à raisonner et tenir debout.

Munch s'en rend bien compte, mais lui aussi doit faire face à ses propres démons, d'autant plus que cette fois encore il va être touché de très près. On s'attache encore un peu plus à eux, leur fragilité, leurs faiblesses, mais aussi leur persévérance, leur pugnacité en font vraiment des personnages intéressants. Ils ont évolué par rapport au premier roman.

L'histoire est énorme et vous allez être scotchés ! Et il ne s'agira plus de dire : oh encore un chapitre, encore 5 minutes. Non, non, ce sera plutôt : je veux le finir ce soir, tout de suite. Extrêmement addictif et bien écrit, il ne vous laissera pas le choix que de continuer votre lecture, dans une bulle d'horreur et de dépravation.

On a hâte de les retrouver dans une nouvelle enquête, qui sera, à n'en pas douter, aussi tordue, machiavélique mais pleine d'humanité, que les précédentes. Oui vraiment, on a hâte !
Lien : http://www.onirik.net/Le-Hib..

Un coup de coeur en ce début d'automne pour ce thriller venu du froid !
Camilla Green, 17 ans, est retrouvée étranglée nue avec un lys dans la bouche sur un lit de plumes dans une position toute particulière. Rituel, sacrifice ? C'est ce que pense l'équipe composée entre autres de la jeune inspectrice Mia Krüger et de son supérieur Holger Munch en charge de l'enquête. Mais beaucoup de pistes vont être écartées avant de découvrir la vérité.
Chaque chapitre est bref et met en scène un personnage différent : un des flics, un membre de leur famille, un suspect etc... L'enquête est minutieuse et rondement bien menée mais j'en apprends aussi beaucoup sur la vie personnelle de cette équipe de flics ce qui la rend bien plus familière et attachante.
J'ai apprécié ce groupe, ce duo d'inspecteurs surtout, Mia et Holger, leurs tourments, leur relation père-fille. D'ailleurs, j'ai trouvé que la flic Mia Krüger avait un petit air de Lisbeth Salander, fille brillante mais un peu paumée.
Donc ici, pas de descriptions macabres mais une intrigue bien ficelée avec des fausses pistes qui s'enchaînent et le suspense au rendez-vous.
La plume est agréable à lire. Bien écrit, bien construit, rien n'est laissé au hasard. Tout y est pour passer un bon moment livresque.
Et la fin laisse présager une suite... Chouette !! ;)