« - Laisse moi entrer, dit-il en se rapprochant.
Il sentait la fraicheur de la nuit d’automne. Il repoussa ses cheveux en arrière, détaillant du regard le corps de Vanessa comme s’il ne pouvait pas s’en empêcher.
Je ne suis pas seule, chuchota-t-elle, déconcentrée.
Alors on ne fera pas de bruit.
Qu’est ce que tu veux dire ? demanda-t-elle-même si elle savait la réponse. Elle l’avait toujours sue.
Zep se rapprocha encore, la poussant contre son lit. Sa chemise déboutonnée au cou révélait un grain de beauté unique sur son torse. Vanessa le fixait, enivrée par son parfum.
Quand elle dansait, Vanessa ne pensait plus ni à sa soeur disparue, ni à sa mère surprotectrice. Seule comptait l'exécution des mouvements. Cette simplicité la réconfortait. Elle dansait ce qu'elle ne pouvait exprimer par des mots. Pour ressentir l'émotion qu'elle ne savait pas montrer dans la vie. Danser permettait de vivre heureuse pour toujours, en un instant.