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[ Toxique] **CE LIVRE A ÉTÉ DÉPLACÉ EN LITT.ADULTE. Réécriture plus ou moins réussie du conte "La belle et la bête", "Un palais d'épines et de rose" a une rigueur psychologique aussi insensée que son scénario boiteux. Mais si on se concentre juste sur Feyre, la protagoniste, on réalise qu'elle développe de l'amour pour son propre geôlier. On serait tenté de faire le parallèle avec le syndrome de Stockholm, mais le vrai syndrome implique un développement d'empathie, non pas d'amour. Enlevée par un immortel pour avoir tué son meilleur garde, puis détenue dans une cage dorée ( parce que hey! c'est une belle punition pour un meurtre), c'était pourtant un personnage qui devait nous apparaitre "forte". Mais être une archère et avoir la langue bien pendue ne fait pas les femmes fortes. Bref, nous avons donc Feyre qui passe de fille inconnue à trophée de chasse entre deux immortels. C'est donc un autre triangle amoureux qui se profile, mais soyons francs, Feyre tient plus du petit animal de compagnie qu'on peut allègrement embobiner ( et baiser!). Oubliez toute notion de respect mutuel, de tendresse et d'égalité, on est encore dans l'apparence physique magnifique et parfaite associée à l'état d'immortalité. Un grand délire malsain, en somme. Ajoutez à cela le fait qu'à 8 ans seulement, sa mère mourante lui confie la garde de ses deux aînées feignasses et son père dépressif, on a donc aussi une relation familiale toxique. Enfin, on apprend à la fin que Mass, non contente de copier la carte de Game Of Throne et La belle et la bête, récidive sur son manque d'originalité en copiant aussi le mythe de l'enlèvement de Perséphone à la fin. Maintenant, Miss Baisable va servir de catin à DEUX mâles alphas, six mois par année chacun. Que de belles romances - notez les sarcasme.

[ Vide] Vous connaissez "le Bachelor", "Occupation Double" et tous les soaps-Réalité américains où des homme riches sélectionnent une brochette de poulettes aussi débiles que jolies pour en faire leur épouse? Bingo! Vous avez donc comprit 99% de cette trilogie jeunesse! Dans ce soap book, on a donc l'idiote de service en la personne d'América, petite fille de la classe sociale pauvre ( mais bon, pas SI pauvre que ça quand on sait qu'elle mange à sa faim, dors au chaud, a propre femme de ménage et regarde des films avec du pop corn) qui est sélectionné pour le téléralité qui devrait, en principe, permettre au Prince de trouver sa future reine. Mais on le devine: 20 filles dans un château, ça fait surtout du crêpage de chignon. On peut les comprendre, le gars est mou et sans personnalité, alors facilement manipulable. Et trèèèèès riche. Surtout. Ça m'amuse de voir que c'est TOUJOURS la petite fille humble, naïve et invraisemblablement modeste ( sérieusement, ce ne sont jamais elles qui s'inscrivent à ces concours) qui gagnent dans ce genre de mélodrame sentimental. Et bien sur, il ne se passe rien d'autre! Pas de guerre, pas de politique, pas de questions existentielles...oh, mais attendez, c'est surement parce que America a LE dilemme de sa vie à penser! Choisir entre son ancien petit copain très pauvre et le prince super beau, super fin et super riche. Alala, quel choix DÉCHIRANT! Bref, il n'y a pas de relation sérieuse dans tout se bazar sentimental où la maturité émotionnelle environne les 12 ans. Il n'y a pas vraiment de choix, soyons sérieux, elle a le gars le plus riche du pays et l'autrice voudrait nous faire croire, dans un élan de pur mélodrame enfantin, qu'elle choisirait peut-être le gars qui n'a rien pour lui au détriment d'un gars qui a tout? Bref, une relation creuse, encore basée sur la beauté, car America n'a vraiment rien pour elle: pas de conversation, pas de jugeote, pas de culture et pas de hobbies autre que le chant, mais elle est "belle". C'est un personnage qui n'aura concrètement RIEN fait pour gagner. Alors le message est clair mesdemoiselles: soyons "belles", ne faite rien et choisissez la voie facile!

[ Vide] Dans ce premier tome, on apprend que les couples sont préétablis par les hautes instances selon un amalgame de conjonctures mathématiques et personnelles. Prometteur. Hélas, on tourne une fois de plus vers le triangle amoureux: la fille super jolie de service, le gars sympa rapidement friend-zoné malgré le fait qu'il est "sélectionné' comme étant le meilleur mari possible, et le mystérieux gars obscure au passé difficile. Vraiment, on en réinvente pas la roue! Et bien sur, notre personnage principal, Cassia, va se découvrir une véritable fascination pour ce mâle mystérieux qui a été "temporairement" son promis le temps d'un bug. Ça m'épate de voir comment les personnages féminins, en littérature jeunesse , font toujours de leur meilleur ami un "impossible à aimer" alors que le gars qu'elle ne connaisse ni d'Ève ni d'Adam devient subitement "celui qui me comprend et qui a besoin de moi #parcequesonpasséestdifficile ". (soupir) Alors, peut importe qu'elle se mette en danger, notre charmante ambivalente amoureuse va finalement trouver plus logique de suivre le gars mystérieux, sans réelles raisons, sans réelle logique et surtout pas parce qu'ils ont des atomes crochus! Ça frise la dépendance affective. C'est dommage car l'autrice avait entre les mains un début d'univers dystopique intéressant, mais elle a préféré suivre les innombrables autrices américaines avec leur triangle amoureux entre MissSuper-Pouvoir/Ami Friend-zoné /Mâle alpha obscure sexy.

[ Vide] Je décerne à ce roman de 550 pages le titre de "Plus Grande Ambivalence Féminine Du Siècle". Nous sommes dans un univers Fantasy, avec un pays envahis, un gros méchnt cruel et une petite princesse qui devient son trophée de chasse à 6 ans. La petite grandit en beauté avec un nouveau nom, des séances de fouet hebdomadaires et grandit dans la peur et l'humiliation. Un jour, son meilleur ami ( oho, v'la le meilleur ami friend-zoné!) vient la libérer du méchant tyran. Mais Thora ( alias Théo) décide que non! Non, elle va rester et assassiner le prince. Comment? On te libère, mais tu veux RESTER? Déjà, je trouve cette tournure de scénario hautement invraisemblable, même pour du Fantasy. Mais le pire est à venir: notre Thora passe ensuite le plus clair de son temps à changer d'idée durant quoi, 300 pages? Et que fait cette idiote? Bingo! Elle tombe en amour avec sa cible! SA CIBLE! Si c'est pas un enjeu de santé mentale ou du supra-stupidité ça, je me demande bien ce que c'est! Et bien sur, on ne comprend pas trop pourquoi. Ah, si, le prince est si gentil, si beau et si...si...contre son père tyrannique, que ça explique bien pourquoi après avoir raté sa chance de sauver sa peau puis s'être découvert des élans de cœur pour la raison même de sa présence dans le château qui lui sert de prison, qu'elle tombe en amour avec le fils de son bourreau! Dans le genre "amour incohérent", on a un bel exemple ici. Pas de chance pour son meilleur ami ...qui EST VENU LA SAUVER, je vous rappelle!

[ Vide ]Dans cette pentalogie, on retrouve une jeune fille, qui après avoir perdu sa maman, se prend alors pour une "délinquante". Bon, déjà la, laissez moi rire: boire un coup à 15 ans, trainer avec des mas-tu-vu et faire des petits délits ne fait pas de vous un 'délinquant". Poursuivons. Après avoir été envoyée dans une école spéciale ( tient, on a pas déjà vu ça quelque part?) on apprend que notre protagoniste est aussi un être "magique". Et bien sur, c'est le type le plus populaire et le plus beau de l'école qui a des vues dessus! C'est toujours comme ça, n'est-ce pas? La belle petite nouvelle, qui a de mystérieux pouvoirs, rencontre le plus beau spécimen de l'école et surprise! Ils partagent alors un secret commun! Alors forcément, il leur faut aussi former un couple! C'est un couple étrange, qui s'est juste former par "logique" de scénario, parce que c'est le personnage principal et elle ne mérite sans doute rien de moins que le "meilleur" des gars! Mais "meilleur" comment? En fait, on apprend que c'est un charmeur de femmes. Merveilleux, ça promet! Alors, en matière de "métamorphose", ce roman n'aura pas changé grand chose niveau relation malsaine. Un autre gars imbu de lui-même, aussi beau que distant émotionnellement, mais jaloux. Décidément, on croirait relire "Night school" ou "École de la nuit". Les mâles principaux sont presque pareils: beaux, compliqués, obscures, égocentriques et avec une propension à faire du mal aux autres. Un vrai rêve, quoi!

[ Malsaine] Autre pentalogie jeunesse dans l'axe "Mon École est spéciale", la "Night School" Cimmeria accueille la "délinquante" Allisson ( une autre qui a bu avant 18 ans et fait quelques vilaines conneries mineures, mais qu'on a surtaxée de "délinquante"). D'ailleurs, elle devient rapidement sage et studieuse, délaissant ses rouges cheveux et ses répliques au profit d'une parfaite attitude de fille modèle. Pourquoi pas? Elle veut peut-être rendre sa grand-mère, la directrice, fière? Mais le tout se gâche avec l'arrivé de ce gars obscure, mystérieux, sexy, incompris, torturé, bla bla bla, du nom de Carter. Le Bad Boy de service est arrivé! Et forcément, avec qui va-t-il se lier? Ben oui, notre Allie! Qui bien sur, va faire une fixette dessus et va vouloir le "sauver" de son passé hanté. Syndrome de l'infirmière. Parce que ce mâle alpha obscure est un membre de la "Night School", oui monsieur! Et forcément, si monsieur y est, elle doit y être aussi! J'exagère un brin, mais soyons honnête, si Carter n'y était pas, serait-elle vraiment encline à y aller? Je me demande. La suite est comme toute les relations malsaines habituelles, le gars contrôlant, jaloux, inconstant, qui passe son temps à pleurer l’incompréhension du monde face à sa rebellitude si cool! Non, vraiment, Allie mérite mieux, mais même quand elle fini par passer à quelqu'un d'autre, c'est toujours "Carter" qui monopolise son cœur. Je comprend qu'on puisse connaitre des hauts et des bas dans un amour adolescents, mais quand les ados font face à des salauds, surtout dans les livres où c'est valoriser, ça me peine. Ça promeut toujours le même message: sortir avec un bad boy, c'est devoir s'abandonner complètement à lui. Ça n'a rien de beau et ça n'a rien de "bien". C'est même pathétique. C'est dommage, parce que le personnage d'Allie avait un potentiel de meneuse, mais tout cet imbroglio sentimentalo-compliqué la prive d'une réelle chance de prendre la tribune.

[ Toxique ] Voilà un bel exemple "D'amour creux". C'est d'ailleurs ce qu'il y a de si "fascinant" avec cette série: "Mais sur quoi est basé leur amour à ces deux épaves?!" Je m'explique. Prenons d'un côté Bella, qui a peine arrivée d'un drastique changement de paysage et de vie, fait une fixation malaisante sur le gars de l'école décrit comme "une beauté fatale". Je comprend le concept, rassurez vous, elle est "fascinée" par lui, oui, ok! Mais c'est ...tout? Il n'y a rien d'autre? Et quand elle pense que c'est un amateur de globules rouges, elle se dit que le mieux à faire, c'est d'aller s'isoler en pleine foret pour le confronter? Pas futée, celle-là. Et là, on apprend que le vampire en question est aussi "fasciné" parce qu'il peut lire les pensée de tout le monde sauf...elle? Alors son seul critère se sélection, après 100 ans de vie, je vous rappelle, c'est de ne pas être capable de lire les pensées? Alors, déjà au début, je ne comprenais pas grand chose de ce couple qui à défaut de faire quoique ce soit de cohérent, passent leur temps à se dévorer des yeux. Pour Bella, pas spécialement intelligente et censée, je peux comprendre, mais d'Edward? Ce gars qui refait son secondaire 30 fois? Ce gars qui n'a pas le moindre défauts? Ce gars qui a une centaine d'année d'expérience en matière de vie? Bref, ce gars là tombe en amour avec une petite fille maladroite, andouille et qui n 'a pas le moindre centre d'intérêt? Là, je comprend plus rien. Au fait, suis-je la seule à trouver que "regarder la fille dont-je-ne-peux-lire-les-pensées quand elle dors", c'est le comportement d'un prédateur un peu fêlé ou d'un stalker? Non, mais sérieusement, tu n'as rien de mieux à faire des tes soirées, Ed? Mais il y a pire: il y a un autre gars ( le meilleur ami friend-zoné évidemment) qui va faire la guerre au vampire pour cette fille là? Et je ne parle pas de nombre improbable d'ennemis qui en ont tous après elle. Y a pas à dire, y a pas grande chose à faire dans leur patelin pour en arriver à de pareilles distractions. Une chose est sure:ce couple, aussi incohérent sois-t-il est basé sur un absolutisme autours d'Edward. Une relation dominant-dominée basée sur de vieilles valeurs catholiques conservatrices plutôt débiles pour les années 2000, mais bon, ça c'est peut-être explicable pour le coin de pays en présence ( ou la confession mormone de Meyer?). Une chose est sure, quatre tomes pour illustrer comment un personnage dénué de personnalité devient dépendante d'un cadavre ambulant qui a toutes les forces du mondes, c'est assez tiré par les cheveux et pas du tout romantique. Ce fut même très ennuyeux. Et le pire? C'est qu'une fois devenus immortels tous les deux, que feront-ils? Refaire leur secondaire une autre trente fois? Pensez-y. Une éternité à mener leur existence insipide au fond des bois, sans même le plaisir de la gastronomie pour se consoler! Honnêtement, ce livre aura pu être drôle si ce n'était pas un aussi grand succès de librairie. Et c'est peut-être le plus triste dans tout ça: mais qu'est-ce que les ados trouvent de si beau dans cette histoire de prédateurs-paillettés-arc-en-ciel? J'étais ado moi-même quand ce livre est sorti et à part des envies de claques sur la personne de Bella, franchement, ce livre m'est apparu comme une tentative ratée de refaire un Roméo et Juliette (où tout fini comme dans le joyeux monde des Calinours). Une chose demeure: la toxicité de la relation entre Bella et son mangeur de globules végétarien, qui emplois le détournement cognitif, la violence psychologique, le paternalisme et même le chantage.

[ Malsaine ] Cette couverture vous rappelle quelque chose? Bravo, c'est presque la même que Twilight, et devinez quoi! C'est aussi une histoire de vampire avec un triangle amoureux! Sur 12 tomes! Pour la seule fin de savoir de quoi je parle quand je conseille des livres, je me suis tapée le premier et tous mes cauchemars de manque d'originalité, de futilité sentimentale et de stéréotypes débilisants ont prit forme sous mes yeux. On a donc Chloé, la fille-spéciale-mais-ambivalante, envoyée dans une école spéciale parce qu'elle a une marque au front, et qui ,avec ses pouvoirs, va battre une méchante rivale blonde et tomber en amour avec le mystérieux gars obscure, sexy et compliqué le plus populaire de l'école. Wow ( sarcastique). En une seule phrase, il y a au moins 20 livres de cités implicitement, faut le faire! Cette série est l'exemple typique du roman calqué sur d'autres à des fins commerciales. Surtout que le carnage se poursuit sur 11 tomes! Une fois encore, les messages envoyées sont superficiels: soit belle, sors avec le plus beau gars, soit gentille, ne reste pas célibataire, être la plus forte, c'est être spéciale, l'ordinaire est loser, etc. etc. Navrant comme fond de trame. Mais cette liste est consacrée au couples, alors parlons en! Enfin...parlons de quoi? C'est une relation basé sur les pouvoirs, la beauté et d'ailleurs croisée d'une autre relation étouffante entre la blonde mesquine et superficielle et le bad boy incompris. Et tout ça seulement dans le premier tome! Le plus triste, c'est qu'encore une fois, on prône le même archétype de gars pour nos ados, comme si seuls ces salauds étaient les seuls dignes d'attention. Chloé se profilait comme une jeune femme de tête, mais finalement, tout se gâche quand elle tombe dans le panneau avec le gars mystérieux, ( dont le nom m'échappe encore). À croire qu'une ado forte DOIT finir en couple et pas avec n'importe qui, le trou-de-cul mystérieux, obscure, sexy, incomprit, yeux bleus, veston noir. Et cette devise de "toi-seule-me-comprend", c'est surtout une façon détournée de dire "toi-seule-est-assez-stupide-pour-coire-que-je-vais-changer". Un autre belle exemple de relation irrespectueuse, superficielle, qui n'est basé ni sur l'acceptation de l'autre, ni sur la confiance envers l'autre. Triste histoire.

[ Malsaine] Hein? Quoi! Non, pas celui-là, voyons, c'est un livre géééénial! Oui. C'est un bon livre. Je me suis dilatée la rate tout du long et j'ai adoré la famille de Gwen, la protagoniste. Mais soyons francs: Gidéon, mâle principal, est un con. On a tendance à pardonner facilement la manière malsaine des beaux gars à être aussi désagréables, impolis, pour ne pas dire goujat avec les filles et spécialement avec les filles à qui elles plaisent. C'est le cas de Gideon. Ce grand prétentieux de noir vêtu est peut-être mystérieux, obscure, sexy et clairement incompris, mais le fait est qu'il est méchant avec Gwen alors qu'elle n'a rien fait pour mériter pareils traitement. Mais Gwen, aussi amusante soit-elle est aussi une belle potiche et va bien sur tomber raide dingue de ce grand ténébreux, qui partage avec elle un secret temporel. ( oula, la phrase poétique) Une fois encore, ça m'agace de voir qu'on lui passe son arrogance, sa condescendance et son caractère de chien, juste parce que: Il-étais-une-fois-il-est-trop-beau. Et il y avait ce gars, là, machin, l'ami friend-zoné, qui était pourtant assez sympa... les héroïnes en jeunesse ont trop souvent des gouts de merde ces temps-ci...Bref, une bonne histoire, mais un couple vraiment bordeline.

[ Toxique] Bon, primo, je dois le dire: Les ballerines ONT TOUJOURS UN CHIGNON! Donc, merci pour le joli tutu rouge en pétales, mais aller donc faire vos devoirs sur le ballet classique. Donc, secundo, voici l'histoire de Vanessa, aspirante ballerine, qui cherche à découvrir le mystère derrière la disparition de sa sœur, elle aussi ballerine. Génial! Un amalgame de ballet et de thriller, ça m'a l'air sympa! Mais devinez quoi? Vous me voyez venir, hein. Oui, Vanessa va rencontrer monsieur-obscure-mystérieux-sexy-je-suis-un-beau-salaud et va perdre partiellement la tête à cause de lui. Merveilleusement prévisible et pathétique. Le plus navrant est le fait que même quand elle découvre qu'il se sert d'elle - bravo pour la confiance, le respect et la fidélité - notre chère demoiselle reste complètement accro à ce ténébreux danseur de ballet faux-jeton. Donc, malheureusement, il aura fallut cette horrible relation toxique pour gâcher tout le reste. Un reste qui avait du potentiel, soit-dit en passant.Ça me rappelait l'histoire de Fantôme de l'opéra, mais version ballet, avec un fond ésotérique. Mais hélas, notre détective en chaussons perd autant son jugement que sa jugeote et fini droit dans les emmerdes. Honnêtement, cette histoire aurait été meilleure sans la présence de Monsieur-Ténébreux-passé-difficile-j'ai-de-bonnes-raisons-d'être-un-salaud.

[ Vides et toxiques ]***Précision: Ce roman est classé ADULTE, mais l'écriture est celle des romans pour enfants de 9 ans et le comportement général des personanges est celui des ados de 14 ans. Toujours est-il que la frontière du lectorat est très floue.*** Parlons de cette horrible série de 12 tomes et de ses relations vides. Durant 12 tomes, Robillard aime apparier ses innombrables et tous semblables personnages dans un esprit amoureux digne des films de princesses Disney. Non seulement médiocre de scénario, ces romans ont aussi des relations interpersonnelles profondément irréalistes, malsaines ou/et souvent incohérentes. Un infidèle éternellement pardonné, une femme qui abuse de son conjoint, des tas de gars qui n'ont rien de mieux à faire que d'épouser la première fille venue après une journée...on nage dans un vaste délire relationnel. La seule chose qu'on sait de ses relations, du moins la grosse majorité, c'est qu'ils sont tous beaux et tous gentils et qu'ils se marient sur ces critères.Ouch. Zéro psychologie. Zéro crédibilité. Comme les relations de Blanche-Neige, Aurore et Cendrillon, dans la filière Disney. Bref, une autre série à ne surtout pas prendre au sérieux.

[ Malsaines] J'ai eu beaucoup de mal avec cette étrange histoire. Grosso modo, Charlie va finir avec trois identités, elle-même, la version "fifille" d'elle même et une version pas très claire d'elle-même qui sort avec une fille. Bref, elle va sortir avec TROIS personnes. Sans même parler du fait qu'elle mène en bateau autant de monde, je trouve incoyable la stupidité des autres personnages. Quand elle porte une jupe, elle est en mode "fille", quand elle porte un coton ouaté, elle est en mode "gars" et personne ne semble trouver louche que son 'jumeau" alias elle-en-mode-gars, n'est jamais présent avec elle-en-mode fille. C,est une histoire pathétique, qui plonge le personnage principal dans trois relations superficielles à la "catfish". On part de "je veux devenir batteuse" à "je ne sais pas qui choisir dans mes trois prospects". Une histoire qui a la profondeur relationnelle des soap américains ou le trait d'union commun est le mensonge et la tromperie. Soit dit en passant: avoir un "cœur de rockeuse" n'est pas synonyme d’infidélité. Et d'ailleurs, le scénario de ce roman rejoint d'innombrables scénarios de mauvaises comédies romantiques américaines mettant justement des personnes à identités multiples avec les relations multiples en conséquence. Une fois encore, une valorisation du phénomène "Catfish", qui brise réellement des vies dans le monde réel. Pourrait-on s'abstenir de valoriser ces comportements malsains en littérature jeunesse?

[Vide] "Amoureuse" aura du s'appeler "Coup de foudre", ç'aurait été plus exacte. En un éclair, Salomé vit un montagne russe d'émotion, perd sa concentration et est incapable de se sortir le BEAU et ténébreux Julien. Mais de là à dire qu'il y a de l'amour, c'est exagéré. Elle le trouve beau, c,est peut près tout et pas besoin d'être amoureuse pour que ce soit le cas. Elle devient jalouse, agressive, menteuse même. Bref, son sentiment ne la mène pas vers quelque chose de positif. Et bien sur, quand Julien lui fait "l'honneur" d'une révélation sur son passé obscure, il découvre que c'est une fille extraordinaire qui a tout comprit et qui peut voir en lui plus que le voleur d'examens de son ancienne école. Arf! Sérieusement...Bref, un béguin superficiel illogique sur un gars qui n'a de qualité que son physique. Encore.

[ Vide] La demoiselle se remet mal de son conjoint décédée. Elle s'inscrit à une agence qui vous loue un specimen mâle "prince charmant" pour 15 jours de Romance avec le Grand A. Mais honnêtement, ça n'a rien de bien "romantique" tout ça. On nage encore dans un triangle pas net entre deux mâles sexy, tout deux potentiels prospects de "prince" ( car ils ne peuvent avouer qu'ils sont les acteurs envoyés par l'agence, malgré la super-insistance de ladite demoiselle). En quelques jours, elle se pâme pour l'un d'eux, qui a pourtant été violent physiquement devant elle. Et qui, bien sur, sait comment manipuler, acteur oblige. Bref, pas très sain tout ça., parce que presque tout est le résultat de mensonges ou de non-dits. Alors s'ils ont la "chimie", difficile de savoir s'ils ont aussi les atomes crochus et la complicité. Quand à la confiance, franchement, je ne parviens pas à saisir pourquoi la donner à un acteur...ou deux.

[ Malsaine]"Prince Cruel, qui est une romance qui commence par du harcèlement scolaire. Le Prince en question a tout de même failli noyer l'héroïne ainsi que sa sœur. A cela s'ajoute des humiliations en public. Et ils finissent ensemble, sans qu'il n'y ait jamais aucune remise en question du comportement initial du prince bad boy, ni d'explication autre que: "il a eu une enfance difficile". Or ce roman est extrêmement populaire sur les réseaux sociaux sous étiquette "romance ennemies to lovers".... alors qu'en fait ce n'est même pas une romance, plutôt un roman sur les intrigues de cour. Mais bon, beaucoup sont fans de cette romance, qui est pour moi sans conteste une romance toxique. " [ Source: Elsa_avec2s, Babelio]

[ Toxique] Dans ce roman savon, il est question - encore une fois - d'un cas de bad boy "sauvé" par la fille spéciale qui est: La seule fille qui ne tombe pas à ses pieds. On pourrait donc paraphraser en disant qu'il veut donc séduire la seule fille sur sa liste de conquête qui lui résiste, ça lui fait un beau challenge. Ce gars ressemble bien plus à un prédateur égo-maniaque qu'un "bon gars", mais bon, question de jugement, notre héroïne en a zéro. Sérieusement. Bon. Il faut aussi ajouter le fait que le "beau gosse" ténébreux sexy a aussi une masculinité très toxique, instrumentalise les filles et contrôle les hommes qui gravitent autours du personnage principal, Elle. Nous avons donc encore droit à une relation basé sur le strict physique, où la fille doit "mériter" l'attention du gars, se soumettre à sa vision des choses et voir le prince charmant caché dans le bad boy. Cette recette malsaine est légion dans les "Rom Com" américaines, et cela ne nous rend pas service. Il faut finalement ajouter que nombre de personnages masculins étaient de gros mâles alphas.

[ Malsaine] Revisite du mythe de Psyché, je vais sembler rabat-joie, mais je ne vois rien de beau à se faire "sauver" pour finir enfermée dans un monde isolée certes beau, mais justement, isolé. Et visité chaque nuit pat un ténébreux homme qui refuse qu'on le voit. Histoire "d'amour" qui est avant tout une question de beauté suprême, il n'y a rien de très abouti dans la relation de Psyché avec son gentil geôlier paternaliste. Et quand on voit les souffrances de Psyché, dont certaines sont le fruit de ses propres sabotages, dire qu'il s'agit d'amour est encore plus difficile. Le vrai amour est-il réellement "souffrances" ou est-ce une constriction établie pour légitimer la violence que subissent les femmes, tout comme certains hommes? Cette histoire me laisse profondément perplexe.

[ Toxique] Il n'y a pas qu'une relation toxique ici, mais plusieurs. Certaines sont malsaines, d'autres carrément compromettantes pour l'intégrité de la protagoniste et personne n'est foutu dans cette histoire de le remarquer. Au contraire, on a des gars toxiques qui se défendent entre eux. Certains emploient le détournement cognitif contre la protagoniste, en orientant le blâme sur elle, plutôt de que de reconnaitre que leurs torts. Il y a cinq gars qui nuisent au personnage, dont trois intimidateur, un meilleur ami et un voisin particulièrement couillon, qui déplace ses frustrations sur elle, pour ensuite essayer de l'aider. Tout cela respire très mal et ils mériteraient tous une bonne thérapie cognitivo-comportementale, historie de réaliser à quel point ils sont nuls socialement parlant, dans leurs comportements et dans leur paroles, malgré leur belle gueule. Si je en souhaite à aucune fille ou gars de vivre ce que subit ce personnage, ce n'est pas juste par rapport aux intimidateurs, mais à son cercle social merdique également.

[ Malsaine] Manipulation, cachoteries, jalousie, trahison, lâcheté sont du lot des problèmes du couple entre Nic l'extraverti immature et Achille, l'introverti en deuil qui se découvre une homosexualité. Ce qui est particulièrement terrible dans cette relation est la présence de dépendance affective, qui fait en sorte qu'Achille se croit "sauvé" par ce même gars incorrect et lâche qui lui a préféré son ex, avec qui il entretient une relation aussi malsaine, cyclique et bancale. Avoir des atomes crochus en musique et au lit ne constituent pas, à mes yeux du moins, des bases suffisantes pour combler la toxicité de leurs rapprts, surtout que Nic préfère cacher sa relation avec Achille, plutôt que d'assumer, qui plus est, avec un jeune homme perdu, fragile et sujet à l'auto-appitoiement.

[ Toxique] Un autre cas Wattpad, ce nid à relations toxique glorifiées. On le classique ici: une fille en manque de sexe qui fait du voyeurisme sur son voisin riche et ténébreux, un bad boy couillon musclé qui n'aime que le noir ( et les cols roulés?) qui se rabat sur son passé difficile comme argument principal à son exécrable comportement. Et bien sur, à part le sexe, rien ne va dans cette relation. "Tomber amoureux, c'est donner à une seule personne le pouvoir de nous détruire. " résume bien le problème dans la tête de cette fille en mal d'affection. L'amour, le vrai, ne détruit pas, au contraire, il construit, appui et complémente. RIEN ne justifie ce genre de phrase, hormis la présence de composantes toxiques. On joue sur les deux extrêmes dans cette relation houleuse, à savoir "elle ressent tout" et "il ne ressent rien". Bien sur, c'est faux, c'est impossible de ne rien ressentir, sauf avec une grave atteinte psychologique. Mais c’est un peu l'idée, celle de la gentille héroïne qui va souffrir pour "réparer" le beau bad boy qui baise si bien, lui réchauffer son cœur de glace et être la "fille spéciale" qui va tout lui pardonner. Ça vous sonne "déjà-vu"? Ce l'est. C'est une recette chronique à ce stade. Les amoureuses, surtout les "premières fois" sont infestées de ce genre de pensée magique. En gros ce qu'on dit aux filles: Sauver les beaux bad boys, ils ont besoin de vous! Les autres? Quels autres? Les moins beaux? Les bien-dans-leur-peau? Nah, ils sont ordinaires, ils peuvent se passer d'amour. Merci, Wattpad et vos idées pourries qui se répète à l'infini. Ce n'est pas de la "romance", c'est valoriser des relations conjugales malsaines, comme si elles n'étaient pas déjà si nombreuses dans la vraie vie...