- Je t'ai manqué?
- J'ai eu froid, dit-elle en souriant.
- Mauvaise réponse. Toi, tu m'as manqué.
- Tu m'auras bientôt sur le dos du matin au soir, fit-elle, hilare, en se tournant légèrement vers moi.
[...]
- À vrai dire, je t'imagine dans de nombreuses positions, mais pas... sur mon dos.
Tu me plais depuis des années et je ne vais pas renoncer à toi parce que tu souhaites préserver notre amitié.
— On fera ce que tu veux, Summer. Tout ce que tu veux, ajoutai-je en m'approchant d'elle. Mais je ne veux plus mentir. Tu me plais. Tu me plais depuis des années et je ne vais pas renoncer à toi parce que tu souhaites préserver notre amitié.
(...) pourquoi les hommes pensent-ils toujours que le refus d'une femme était forcément lié à un autre homme?
Aujourd'hui encore, dans ce loft, nous avions décidé de laisser le hasard choisir pour nous.
Pour le meilleur.
Et pour elle.
Elle était à moi, pour de bon.
J'étais à elle.
Nous étions ensemble.
Maintenant.
- Pour toujours, fit-elle dans un murmure.
Quand il était sorti de la voiture, il affichait cette mine radieuse et ravie de la victoire. Voir ce sourire euphorique m'avait manqué. Voir ce sourire m'avait surtout fait comprendre que j'aimais Théo. D'une façon inhabituelle et marquée par mon passé, certes, mais je l'aimais.
Je songeai encore à sa question, au pourquoi j'agissais comme ça avec elle. Je ne lui avais pas donné ma raison première : j'étais amoureux d'elle.
- Je suis amoureux de toi, Summer. Peut-être depuis le jour où tu as dormi ici. Tu as été ma seule bonne raison de rester en vie, ma seule bonne raison de réapprendre à marcher, ma seule bonne raison de vivre dans cette maison. Ce soir, tu as été ma seule bonne raison d'aller vite. Je voulais gagner. Et je te veux, toi.
J'ai très envie de t'embrasser, Summer. Tellement que ça me fait mal. Le problème c'est que si je t'embrasse je ne vais jamais voir cette douche et je vais devoir te retirer tes vêtements.