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EAN : 9780259428268
476 pages
Forgotten Books (03/03/2018)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Histoire des Peintres de Toutes les Écoles
École Milanaise, Lombarde, Ferraraise, Génoise et Napolitaine

par MM. Charles Blanc, Marius Chaumelin et
G. Lafenestre
1876

Dans ce cinquième volume de l’Histoire des Peintres de Toutes les Écoles qui nous présente les École Milanaise, Lombarde, Ferraraise, Génoise et Napolitaine. Charles Blanc, Marius Chaumelin et G. Lafenestre nous propose dans l’introduction, l’h... >Voir plus
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Lomazzo compare magnifiquement la peinture à notre univers. De même, dit-il, que le monde est éclairé et gouverné par sept planètes, qui, tirant chacune leur lumière de la lumière primordiale, qui est Dieu, la répandent et la distribuent sur toutes les choses créées, de même le temple que j'élève à la peinture sera soutenu par sept colonnes et gouverné par sept maîtres souverains. Sur ces colonnes, rangées en cercle et placées à égales distances, reposeront une architrave, une frise et une corniche circulaires, le tout couvert d'une voûte d'où tombera la lumière éclatante d'une lanterne à sept branches, laquelle illuminera tout le temple. Les sept maîtres que représentent les sept flambeaux de la peinture et les sept colonnes du temple, ont tous pris naissance en Italie. Ils s'appellent Michel-Ange, Gaudenzio Ferrari, Polydore de Caravage, Léonard de Vinci, Raphaël, Andrea Mantegna et Titien Vecelli. La statue de chacun de ces grands hommes est fondue dans un métal particulier, qui est.le symbole du caractère qu'il a imprimé à ses oeuvres.
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Vainememt Antonio Buscatenta-t-il de la réorganiser quelques années plus tard; tout enseignement sérieux était dédaigné; il était si facile à la multitude des gâcheurs qui pratiquaient le métier de peintre, d'apprendre n'importe où ces procédés expéditifs leur permettaient de couvrir au galop les plus vastes murailles! Jamais on ne brossa plus de peinture à la toise. Ni dessin, ni couleur, ni caractère; aucun souci dela vérité, non plus que de la beauté; pas plus d'étude que d'inspiration. Une certaine facilité de composition banale et creuse, une certaine grâce, de coloris, fade et écoeuranté, tenaient lieu de tout. Les traditions des deux écoles rivales étaient également mises en oubli; Foppa aussi bien que Léonard, Gaudenzio Ferrari aussi bien que Bernardino Luini, étaient définitivement stériles.
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Tous les voyageurs qui ont visité Milan savent quel effroyable déluge de peintures médiocres a produit cette école des Procaccini. Malgré l'effort estimable fait par Giulio Cesare Procaccini pour reconstituer une école milanaise, il n'y avait plus assez d'énergie locale pour résister à l'envahissement de l'éclectisme confus dans lequel se perdait l'art italien. Du temps des Procaccini, à Milan même, d'autres peintres étrangers y apportaient de tous côtés d autres influences; les jeunes Milanais allaient, en outre, terminer leur éducation le plus souvent à Venise et quelquefois à Rome; s'ils en rapportaient des talents faciles et souples, quelquefois fort agréables encore, ils y perdaient de plus en plus toute originalité.
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Sous le titre général et un peu vague d'Ecoles lombardes, on est convenu de grouper un certain nombre d'écoles de peinture, ayant eu leur siége dans là haute Italie, qui conservèrent vis-à-vis de Florence, de Venise et de Rome, une indépendance relative jusqu'à la fin du xvie siècle et qui ne se laissèrent pas absorber par un de ces grands centres aussi vite que d'autres écoles voisines, par exemple celles de Bergame et Brescia, villes tombées de bonne heure sous la domination intellectuelle de Venise, aussi bien que sous sa domination politique.
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Il est vraiment bien difficile, lorsqu'on est pénétré d'admiration pour Léonard, de n'en pas avoir aussi pour Luini, qui fut le plus heureux, certainement, et le plus illustre des héritiers de son génie. Ceux qui ne connaissent de Luini que ses madones, le prennent simplement pour un merveilleux imitateur de Léonard ; et en effet il reproduit les types religieux de ce grand peintre, il en répète la grâce ineffable et la douceur, il les enveloppe comme lui d'une tiède demi-teinte, il les voit comme lui à travers un store de poésie.
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