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A la bibliothèque, j'ai emprunté : Quand vous pensiez que j'étais mort : Mon quotidien dans le coma de Matthieu Blanchin.
Alors qu'il s'apprête à fêter les deux ans de sa fille, Matthieu Blanchin se sent de plus en plus mal : maux de tête, vomissements, aveuglement. Arrivé aux urgences, son calvaire continue durant de nombreuses heures.
Atteint d'une tumeur au cerveau, il faudra l'opérer d'urgence et l'auteur restera dix jours dans le coma.
Matthieu Blanchin n'était pas du genre à se plaindre, et, discret, se surnommait Monsieur Tout-va-bien. Trépané, il a voulu raconter son expérience de la mort, du coma et de sa vie après.
Quand vous pensiez que j'étais mort : Mon quotidien dans le coma est un roman graphique très personnel étant donné que l'auteur nous raconte son ressenti sur ce qu'il a vécu quand il était dans le coma.
C'est tellement personnel que je me suis senti de trop à de nombreuses reprises ; ayant l'impression d'être une voyeuse face à cet ouvrage.
J'ai parfois été mal à l'aise surtout que c'est très noir au niveau des dessins, des traits. Cela manque de légèreté et parfois j'ai trouvé ça un peu.. comment dire.. indigeste.
Bravo à Matthieu Blanchin pour ce formidable travail sur lui même, sur cet ouvrage qui est presque une thérapie.
Je suis admirative de sa façon de remonter la pente malgré les difficultés et de réussir à dessiner de nouveau.
Mais je reste quand même assez mal à l'aise face à ce roman graphique. Il est trop noir à mon goût, et cette impression de voyeurisme vis à vis de cet homme est toujours aussi présente quelques temps après ma lecture.
Avis très mitigé pour ma part, c'est pour cela que je mets seulement trois étoiles.
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Matthieu Blanchin a des maux de tête depuis quelques temps. Des mois ? Des années ? Jusqu'au jour de l'anniversaire de sa fille, où il s'écroule et sombre dans le coma. « Quand vous pensiez que j'étais mort » raconte cette expérience (si on peut appeler ça ainsi), mais également toute la phase suivante et la difficulté à s'en relever. Cet imposant pavé de 176 pages est publié chez Futuropolis.

Difficile bouquin que celui-là. On imagine combien il a été difficile à l'auteur d'accoucher d'une telle oeuvre, mais la difficulté est aussi de mise pour le lecteur. Autant le dire tout de suite, « Quand vous pensiez que j'étais mort » est un livre éprouvant, complexe, riche et éprouvant. le sujet y est pour beaucoup, mais certains lecteurs auront bien du mal à passer le récit du coma que nous fait Matthieu Blanchin. C'est proprement terrifiant. Et si on imagine le coma comme un endormissement, on voit là plutôt une sorte de cauchemar qui ne s'arrête jamais, avec une puissance sensorielle explosive.

Si vous vous sentez d'attaque, vous pourrez profiter d'un livre passionnant et terriblement prenant. Matthieu Blanchin raconte son histoire de son point de vue : son coma, son expérience et ses tentatives de rémission. Ensuite, le livre part vers d'autres chemins. Il s'intéresse à ses proches, sa fille et sa femme, et comment ils ont vécu cet événement. le récit par sa femme se révèle incroyable, les parallèles avec ce qu'a vécu l'auteur nous apparaissant comme limpides. La fin se focalise sur les médecines douces et/ou parallèles. C'est autant une critique des techniques de médecines modernes qu'une promotion d'autres voies.

On a bien du mal à décrocher du livre. Matthieu Blanchin ne s'épargne rien et se livre. Sa psychothérapie fait ressortir beaucoup de faits intimes, où l'auteur cherche à démêler les raisons de son attaque. On peut pense ce que l'on veut du fait qu'un trouble psychologique puisse entraîner des problèmes sur le cerveau (jusqu'à l'hémorragie et le coma), mais l'auteur ne cherche pas forcément à nous convaincre. Il raconte avant tout son long cheminement vers la guérison et tous les moyens qu'il a utilisés pour cela.

La narration de Matthieu Blanchin est riche, tant dans les textes que graphiquement. Il y a beaucoup à lire, mais les récitatifs sont passionnants et extrêmement puissants. Ils sont servis par un dessin dynamique en noir et blanc, avec lavis, qui sert parfaitement le propos. Sachant se délier dans les moments oniriques, il est un point fort de l'album. Difficile à dire si ce graphisme me séduirait dans un autre ouvrage, mais ici, il fait mouche.

J'ai été secoué par cet ouvrage. Sans adhérer forcément à tout ce qu'il y est raconté, la puissance du récit et la force des textes suscitent l'admiration. Difficile de lâcher cette lecture où le suspense s'installe. Et même si la production du livre prouve que l'auteur a au moins guéri suffisamment pour reprendre son travail, on se met à douter qu'il puisse un jour retrouver une vie normale. Un ouvrage dérangeant, qui m'a éprouvé comme rarement un livre ne l'avait fait.
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Matthieu Blanchin a bien du courage de raconter son coma, de se raconter ainsi dans des instants difficiles, douloureux, personnels, montrant ses proches désemparés (surtout sa fille qui se sent coupable) et étalant ses divagations et ses cauchemars. Le jour des deux ans de sa fille, il est victime de ce qui ressemble à une crise d'épilepsie. On lui découvre une tumeur au cerveau.

Après plusieurs années, deux trépanations, des séances de psy (qui font remonter les faits à sa petite enfance), des séjours dans une sweat lodge (à moins que ce ne soit pendant son coma), des cauchemars (parfois se poursuivant totu éveillé), une seconde tumeur (non cancéreuse), des médicaments en pagaille, des rayons... le voilà qui couche sur papier son expérience de mort rapprochée (near death experiment).

Le résultat... 172 planches intimes où Matthieu Blanchin se dévoile, s'expose, se met en scène. Pour lui, cela fait partie de la thérapie, de l'exorcisme. Pour certains lecteurs, cela peut être salutaire, une révélation. Pour moi, cela m'a fait l'effet d'être un voyeur qui lorgne un lit d'hôpital sans trop savoir ce qu'il attend.

J'ajouterai pêle-mêle que le dessin m'a fortement déplu, de même que la structure (ou l'absence de...) très brouillonne, empesée. Ces documents-vérité me paraissent parfois assez malsains. Je n'ai pas été séduit, loin s'en faut. (Par ailleurs, je l'ai lu en format électronique, très lourd, mettant un certain temps à charger chaque page, surchargée de traits noirs)
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Avril 2002, sa fille fête ses deux ans lorsque Matthieu Blanchin est envahi par de violents maux de tête. Ceux-ci ne vont pas cesser de s'intensifier jusqu'à faire s'écrouler le monde connu tout autour, la perte des sens laissant le corps en proie à l'évanouissement. Transporté à l'hôpital, Matthieu est trépané pour une tumeur dont il ignorait jusque là l'existence, celle-ci le plongeant dans un coma de dix jours. Quand vous pensiez que j'étais mort raconte cette incursion dans le monde des morts et la vie d'après pour laquelle il aura fallu se battre avec ardeur.

Quand Matthieu perd connaissance, il devient prisonnier de l'enveloppe corporelle, écrasé par l'urgence d'en sortir, de se réfugier dans les limbes de l'univers pour n'être plus qu'énergie cosmique. La conscience s'extirpe alors, elle entreprend un voyage instantané où le temps et la lourdeur des corps ne sont plus des limites à la pensée. Aux quatre coins du monde, au-delà de la terre, Matthieu vogue sur cette simplicité et la sensation de ne faire qu'un avec l'univers.

Mais ces sensations de plénitude sont ponctuées par des instants de souffrance inconcevable, la douleur telle une morsure toujours plus extrême, danse frénétique avec la mort. Deux réalités parallèles s'embrassent alors, l'élévation de l'esprit à la chute irrémédiable du corps. Entre délires hallucinatoires et rêves prémonitoires, Matthieu navigue sur les eaux torturées du coma, dans cet entre-deux où chaque instant de lutte compte alors qu'il serait si doux de se laisser dissoudre.

Matthieu nous livre ses douleurs, ses angoisses, le sentiment d'abandon qui l'envahit lorsque ses proches viennent lui rendre visite puis quittent la pièce. Il y a cette envie si forte de hurler, de leur demander de rester, de leur faire comprendre qu'il y a toujours quelqu'un dans ce corps inerte. (La suite sur le blog)
Lien : http://www.undernierlivre.ne..
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"Quand vous pensiez que j'étais mort", ou de l'importance de mettre des mots sur des émotions pour guérir les hommes et les femmes malades :

Avec une intensité folle et un style propre, l'auteur nous emmène au coeur de son intimité, de son expérience avec la mort, le coma et sa psyché...

Une lecture dont on ne ressort pas indemne, incroyablement puissante...
On (re)découvre le monde avec un oeil neuf, et on comprend que la médecine "allopathique classique" peut se combiner avec un recul sur soi qu'apporte la méditation...

Un livre qui fait appel à notre intelligence, qui traite d'un sujet en apparence mortifère et lugubre avec un humour fin et qui pourrait se résumer à cette phrase de Jeanne, 3 ans dans la BD : "Bon ! C'est pas grave, papa !".
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Matthieu Blanchin revient avec poigne et émotion sur ses années 2000. En 2002, alors qu'aucun élément précurseur n'avait permis de l'anticiper, il est victime d'une attaque cérébrale. Seul chez lui, il ne doit sa vie qu'à sa femme qui, outre le fait d'avoir fait venir les secours, s'obstine pendant presque 48 heures à faire entendre aux services hospitaliers que son mari n'a pas été orienté vers le bon service. En effet, les médecins lui diagnostiquent dans un premier temps un diabète et préconisent une courte convalescence dans un service de gastro. Isabelle, sa femme, n'a de cesse d'interpeller les équipes d'infirmiers et de signaler que l'état apathique dans lequel Matthieu se trouve ne s'explique pas. A force d'obstination, elle obtient un nouvel examen d'un médecin. Celui-ci donnera lui à une intervention d'urgence au bloc opératoire. Il y subit une trépanation. Matthieu a une tumeur de la taille d'une orange qui s'est logée dans son cerveau. Il est ensuite plongé dans un coma artificiel pendant 10 jours.

Revenir à la vie après une telle expérience est une épreuve inimaginable. Sans compter tout ce qu'il a vécu durant son coma. Matthieu Blanchin raconte cette période de sa vie.

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Mêlant dessin et aquarelles, optant pour la sobriété du noir et blanc, l'auteur relate son expérience intime et troublante vécue durant les dix jours de son coma. Se retrouver après un tel événement nécessite de se (re)découvrir et de (ré)apprendre à se connaître puisque les sensations et la perception des choses sont altérées… ou du moins très différentes de ce qu'elles étaient avant le coma.

Le quotidien n'est plus le même. Il faut accepter ce sentiment de grande fragilité et composer avec les troubles et/ou les pertes de la mémoire immédiate. Pour Matthieu Blanchin (Le Val des ânes, Martha Jane Cannary…), il était également question d'accepter les crises comitiales qui surviennent sans crier gare, d'apprendre à dompter ses angoisses… Une nouvelle vie rythmée par des symptômes jusque-là méconnus de l'auteur, où les émotions affleurent en permanence et donnent le « La » de journées parfois tourmentées. L'auteur a également dû accepter, durant de longues années, l'absence totale d'envie de dessiner. Sa pratique artistique a été reléguée au second plan, contrainte de s'effacer devant un besoin de repos au-delà de l'acceptable ; dormir parce qu'il n'avait pas le choix, s'enfoncer dans un sommeil de plomb, à la fois réparateur du traumatisme interne subit par le corps mais aussi terriblement frustrant tant cette absence de prise sur soi-même et ses propres besoins vitaux ressemble à une fuite de soi. Dormir parfois 20 heures sur 24.

Et puis il y a ces souvenirs qui restent étonnamment précis. Matthieu Blanchin a vécu 10 jours dans le coma pourtant, il en ressort avec des années de souvenirs, d'images mêlées où la réalité se confond avec les cauchemars. Un voyage interne troublant mettant en scène diverses pérégrinations face à des situations saugrenues. Par la suite, il découvre à quel point les rêves et les cauchemars faits pendant son coma étaient influencés par ce qui se passait dans sa chambre d'hôpital : les conversations de ses proches pendant les visites, l'intervention des personnels infirmiers sur son corps…

Lire l'intégralité de l'article sur le blog :
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Quel travail ! Sur soi même et artistique. le titre et l'expérience m'ont attiré car un jour un collègue m'avait raconté ce qu'il avait ressenti et rêvé lors d'un comas après un grave accident de voiture . On reconnaît la patte et le style de Calamity Jane. Bien qu'un peu long il s'agit d'un témoignage unique et précieux car l'auteur se sert de son art pour tenter de comprendre ce qu'il a vécu. Il cherche également le pourquoi, une belle démarche.
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Dans un album autobiographique, Matthieu Blanchin relate son expérience du coma à la suite d'une tumeur qui s'est révélée en saignant.

Cet ouvrage regroupe ses souvenirs intenses durant ses jours d'absences et puis l'après : l'impact de ses crises d'épilepsie, l'épuisement, la honte, le suivi psychologique qu'il a mis en place et le poids des médicaments.

Un moment important qu'il relève, et qui fait aussi écho à mon parcours dans une moindre mesure, c'est lorsque le chirurgien lui explique l'état dans lequel il est arrivé. Ainsi, il apprend tous les moyens qui ont été mis en oeuvre pour le sauver. S'ajoute finalement le point de vue de sa femme. Il semble être comme la pièce de puzzle qui lui manquait pour comprendre ce qu'il venait de traverser. Elle s'est battue pendant les premières 48 h pour faire avancer sa prise en charge et on imagine l'étendu de son rôle d'adiante.

Pour être honnête, par moment, j'ai eu le sentiment d'être dépassé, mais j'ai trouvé cet ouvrage intéressant. Son voyage intérieur est fascinant. Au fil des pages, nous découvrons comment se confond par moment la réalité, c'est-à-dire ce qu'il se passe dans sa chambre d'hôpital (les conversations de ses proches pendant les visites, l'intervention des personnels infirmiers sur son corps…) avec le cauchemar du coma.

Il conclut son ouvrage sur ce qu'il a mis en place pour aller vers le mieux. Un sacré parcours.
Lien : https://www.tiktok.com/@ink_..
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Je devais lire ce livre en une journée pour ma semaine à thème mais je ne suis pas parvenue à accrocher.

Je suis très surprise car j'abandonne rarement des livres et jamais des bd qui se lisent toujours rapidement même si on n'aime pas mais là je n'aimais tellement pas tout que je trouvais chaque vignettes plus longues les unes que les autres.

Le côté noir et blanc ne me dérange pas en revanche, les graphismes sont trop brouillon pour moi et l'écriture est à la main, la main d'un enfant on dirait, les deux regroupés donne vraiment des planches chaotiques visuellement.
Je trouve cela très agressif pour les yeux !

Pour ce qui est des illustrations, c'est tout autant chaotique, la plupart du temps je ne comprenais pas pourquoi ces dessins particulièrement pour représenter ce qu'il se passe dans la vignette ou la planche mais cela je penses que c'est totalement volontaire afin de montrer la confusion dans laquelle était la victime.

L'histoire traite d'un sujet sérieux et sensible qu'est l'état dans lequel peuvent être des personnes dans le coma même si c'est peut-être au cas par cas car j'ai cru entendre que beaucoup ne rêvent pas ni rien. Je ne sais pas si l'auteur a écrit cela par expérience ou suite à un témoignage ou simplement par imagination.

Je trouves que ce livres peut en intéresser plusieurs car ce que je trouves cohérent mais qui en même temps est ce qui me dérange c'est que le chao des planche, de l'écriture et d'ailleurs du livre en général correspond au chao de l'état mental de la victime, sa confusion lors de ses moments. Cela est très bien pensé si c'est volontaire mais c'est aussi ce qui me dérange car du coup ça fait beaucoup trop de chao pour moi !

J'ai pu avancer jusqu'à un peu moins que le milieu du livre mais jusqu'à là où j'en etais c'était suffisant pour avoir l'histoire et un avis que je ne noterais pas quand même.

La fin peut-être bien , je ne le saurais pas par la lecture en tout cas mais même si elle peut l'être, le chao dans son ensemble visuel est agressif à la vue et l'histoire bien que profonde l'est tout autant pour me donner l'envie de persévérer.
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C'est en 2002 que tout bascule pour Matthieu Blanchin, alors qu'il s'apprête à fêter les deux ans de sa fille, il se retrouve subitement pris de maux de tête qui vont s'intensifier jusqu'à lui provoquer des vomissements. Sa femme le fera transporter aux urgences qui ne vont pas prendre ses malaises très au sérieux… Son calvaire va durer de nombreuses heures avant que les médecins détectent sa tumeur au cerveau. Opéré dans l'urgence il restera dix jours plongé dans un coma profond. Durant ce temps, Matthieu Blanchin est projeté dans un univers mystérieux tantôt effrayant, tantôt merveilleux.

C'est un étonnant et poignant témoignage que je vous invite à découvrir. Ce récit intimiste, réalisé en bande dessinée, révèle très bien les étapes de son voyage aux frontières de la mort et les différents mondes que sa conscience a traversé avant de pouvoir reprendre une vie normale.

Matthieu Blanchin explique également l'importance d'être attentif aux personnes plongées dans le coma, car, même si elles ne réagissent pas, elles sont extrêmement sensibles à tout ce qui se passe, que ce soit lors des soins où à l'extérieur…
Lien : http://leslecturesdeflorinet..
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