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Citations sur Mes écoles (40)

C’est pour ton charme
que je t’aime,
Pour ton charme tendre et discret
Comme un portrait blond de Lancret
Comme un lys au reflet d’or blême…
C’est pour ton charme que je t’aime…
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Ma mère savait que son mari l’aimait tendrement mais elle
était heureuse que cette chanson dite avec émotion et une intention à peine voilée, le lui rappelât. Son cœur sensible devait s’inonder de joie.
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Mon père et ma mère étaient gens courtois et obligeants au
possible. Ils accordaient beaucoup d’importance aux contacts, aux relations humaines qu’on peut établir avec ses voisins, sans jamais vouloir forcer leur intimité. Il arrivait même qu’avec le temps et par une meilleure connaissance des uns et des autres, nous devinssions amis.
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J’ai rarement vu mon père en colère. Il nous grondait quelquefois, jamais ne nous frappait. Il savait pourtant se faire écouter. Il le fallait bien. Sept garçons ne sont pas toujours faciles à manier. Il avait acheté un martinet qui restait accroché derrière la porte de la cuisine.
C’était plutôt un symbole, un épouvantail qu’un instrument de correction.
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Elle n’était pas prodigue de conseils, sachant qu’en donner
trop en restreint les effets. Et quand je me les remémore, je suis frappé de la justesse, de la pertinence de ses remarques qui m’ont tant aidé.

Je regardais ses mains tenir l’ouvrage et tirer le fil. On a
tout dit des mains de femme ; les siennes n’étaient qu’habileté, finesse, savoir-faire et douceur.

C’était une femme courageuse, d’un inépuisable dévouement,
d’une sincérité qui ne supportait pas l’artifice. Tout, chez elle, venait droit du cœur.
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Dans ce temps-là, on avait la religion du pain. Trop d’hommes en avaient manqué ; on respectait le pain. On n’en jetait jamais.
Ma mère mettait le pain rassis dans une grande boîte en fer à gâteaux Lu et une fois par semaine, elle faisait une panade au lait qu’elle rendait onctueuse en ajoutant un œuf et un morceau de beurre. Qui mange de la panade aujourd’hui ?

Chaque soir, le repas commençait par une ou deux assiettées
de soupe bien rases où le pain trempait en abondance. D’ailleurs la soupe constituait l’essentiel de ce repas. Il y avait bien encore un légume ou une salade verte, un fruit, le tout du jardin, un peu de confiture, parfois du fromage blanc quand la marchande passait dans notre quartier.
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Mariée à dix-huit ans, ma mère, à vingt-trois ans, avait cinq enfants, cinq garçons. Elle désirait ardemment une fille, ce qui lui
faisait accepter avec joie de nouvelles maternités. Son rêve ne se réalisa pas.
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Le public est un élément essentiel de la réussite d’un spectacle. Celui du faubourg y prenait une part active. Bon enfant, il ne
fallait pas toutefois lui en conter. Il était doué d’un sens artistique certain et d’une oreille éduquée. Si la mezzo-soprano ou le baryton lançait une note mal assurée ou si l’acteur hésitait et faisait appel au souffleur plus que la décence ne le permet ou si, tout simplement, sa tête ne lui revenait pas ou encore si son rôle le rendait antipathique, ce public exigeant réagissait
vigoureusement. Les quolibets fusaient dru. Un jour, j’ai même vu des petits bancs ou des coussins qui, après une trajectoire plus ou moins tendue,
arrivaient sur la scène.
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Vraiment ma marraine était un personnage qui sortait du
commun. Je me sentais attiré vers elle par ce qui s’en dégageait d’étrange et de fascinant. Après l’avoir vue, un soir en Madame Sans-Gêne, un autre soir en
Milady ou étendue sur la scène, tuée d’un coup de poignard ou d’une balle de pistolet, je la retrouvais peu après dans sa mise ordinaire, toute souriante, vaquant à ses affaires. Il y avait là de quoi troubler ma jeune imagination. On m’avait dit que c’était un jeu, mais peu habitué à des transformations, à des
situations si différentes, à des fictions successives bien que passagères, je trouvais tout cela indéfinissable, déroutant et curieux. On touchait là au
surnaturel et au merveilleux.
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J’arrivais au seuil de l’adolescence. Le temps où nous
apprenions nos deux premières fables : « Le Laboureur et ses
enfants », « la Cigale et la Fourmi » était déjà lointain, mais
nous avions retenu les précieuses leçons qu’elles nous avaient données. Notre réussite, notre vie, notre bonheur même dépendraient de notre travail et de l’engrangement de ses fruits.
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