Citations sur Ils ont fait l'Histoire, tome 29 : Alexandre le Grand (29)
- Hoplite, que se passe-t-il ? Pourquoi ce retard ?
- Et bien, mon ami, disons que j'avais des besoin à satisfaire.
- Tu n'as donc pas écouté le discours de ton roi ?
- C'est peut-être nouveau pour toi, Corinthien, mais moi j'ai déjà assez entendu assez de discours pour savoir qu'ils se ressemblent et que cela ne changera rien. Dans quelques heures, je serai peut-être transpercé par une flèche perse... au contraire de ceux comme toi, bien planqués à l'arrière.
Quelle est l'importance d'un visage lorsque l'on parle d'une légende ? Le corps, le visage.... appartiennent à la dimension mortelle. Alexandre est devenu immortel de son vivant.
- Qui était-il donc pour assassiner ses vieux amis l'un après l'autre tandis qu'il épousait la fille de son ennemi ?
- Lui ? C'était simplement... Alexandre... Certes pas un dieu, mais sans doute le plus grand des hommes qui marchèrent sur cette terre. Un homme qui avait un rêve : porter le peuple grec aux confins du monde.
Tous les Grecs ne s'étaient pas laissé séduire par les charmes de l'Orient. Pour beaucoup, et je confesse que j'étais parmi eux, l'éloignement de notre Grèce natale était devenu insupportable. Au cours des années, le mécontentement était devenu sédition. Et la sédition ouvrit la porte à la rébellion. Nous étions sur le point de revivre les temps oubliés de Thèbes, d'Athènes... quand les Grecs levaient les armes contre d'autres Grecs. Alexandre fut cette fois plus clairvoyant. Il comprenait qu'il ne pouvait demander plus d'efforts à son armée. Il permit à dix mille vétérans de repartir en Macédoine. Oui. Je sais, j'étais l'un des chanceux. Il m'a fallu quatre ans pour rentrer chez moi.
- Lorsque nous sommes partis à la poursuite de Darius, j'étais persuadé que la campagne ne durerait que quelques mois... J'étais stupide...
- Seuls les dieux méritent qu'on se prosterne devant eux ! Alexandre ignore-t-il que nous les Grecs, nous ne nous agenouillons jamais devant un mortel ?
- Tu as raison. Mais Alexandre n'est pas grec... C'est un Macédonien !
- Quelle est cette folie ?! Les rapports, les comptes... tout est faux !
- Une... mauvaise administration, mon roi ! Les satrapes et dignitaires persans que tu avais généreusement maintenus n'ont pas oublié pour autant leur ancien vice perpétré gaiement du temps de Darius... la corruption ! Après tout ; avec ton absence prolongée, il est normal que les anciens vaincus aient oublié si vite qui était le vainqueur.
- Comme si tu étais étranger à cette sale habitude, Harpale ! Et l'incompétence n'est pas réservée aux Perses !!
- Avant la fin de l'année, nous eûmes un vieux roi à pleurer, un usurpateur à exécuter et un nouveau souverain devant lequel s'agenouiller. Comme si, bien sûr, ce n'était pas lui l'usurpateur...
- Ah ! Un usurpateur ! Rien que ça ! Que doivent endurer mes vieilles oreilles...
- Et que faudrait-il dire ? Un roi qui, au lieu de conquérir le royaume de son voisin, s'assied tranquillement sur son trône pour en devenir le nouveau souverain... tels certains mollusques qui quittent leur coquille trop petite pour s'installer dans une plus grande restée vide.
C'est l'une des erreurs d'Alexandre de n'avoir jamais préparé sa succession.
- Je vais recruter 30000 adolescents perses pour les former « à la macédonienne » et les intégrer à notre armée.
- Tu es fou !
- Prends garde, Callisthène. Tu es la seule personne qui peut me dire tout ce qu'elle pense, mais je ne te permets pas de me parler de cette façon !
- Je vous présente mes excuses pour mes paroles, roi. Mais pas pour mes idées.