L'histoire de la famille Zhang , pauvre parmi les pauvres entourée d'un monde en pleine évolution ou plutôt en pleine révolution immobilière chinoise, aurait pu être intéressante. Elle l'était dans une certaine mesure , car elle dépeint une société très inégale et injuste. Elle nous parle des liens qui unissent l'homme à la terre de ses ancêtres et de son obstination à tenir ses engagements jusqu'à sacrifier sa famille. Mais "cette fable" n'a pas tenu ses promesses. Trop de détails superflus gâchent l'envie de soutenir le faible. Quand à la rencontre avec les riches, en forçant le trait, l'auteur l'a rendu invraisemblable comme dans un mauvais film.
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Livre d'une pauvreté déconcertante, le fil scénaristique est plus que prévisible, la fin est bidon et on sent bien le manque d'idée avec le besoin de mettre fin tout de suite à l'histoire.
Le livre n'est qu'une succession d'opposition entre le gentil prolo qui n'a rien demandé, face aux méchants directeurs de sociétés capitalistes grotesques et clichés buvant du whisky, fumant des cigares et couchant avec des prostituées n'ayant que faire de leurs millions.
L'émotion suscitée dans l'ouvrage n'est qu'une succession de frustration à voir les protagonistes toujours s'en sortir sans mérite et intelligence.
Le style n'est pas pauvre mais inexistant et les quelques tentatives sont un échec tant elles sortent du reste de la narration.
La quatrième de couverture annonce une "belle et profonde méditation sur les liens qui unissent l'homme à la nature", je n'y ai vu ni nature, ni nature humaine, ni lien entre les deux et encore moins d'éléments méditatifs.
Un retour aux classiques pour Mr Bleys et se lecteurs redonnerai peut être un peu d'humilité, de sens et d'honneur à l'écriture.
Bref une grosse arnaque, un titre et une couverture au top, un contenu honteux.
Un livre pour les individus s'adonnant à la lecture 1 fois l'an quand ils ont leurs 15 jours de congés sur la plage.
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