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Critique de Floyd2408


La masse critique de Babelio, mauvais genre de mars 2023, m'a permis de recevoir une nouvelle de James Blish, Nous mourons nus, aux éditions, le passager clandestin, collection dyschroniques, déjà rencontrée avec un livre de Frank M. Robinson, Vent d'est, vent d'ouest, un récit d'anticipation, étant le principe de cette collection, « exhumant », des vieux textes de ce genre de littérature. La science-fiction des années 70, laisse le lecteur conscient des peurs de l'époque étant toujours les mêmes à notre époque, les consciences n'ont pas beaucoup évoluées, la cause écologique est plus un enjeu politique qu'humain, la radicalisation érode lentement les discours, scientifiquement la discorde est présente. James Blish a fait des études de zoologie, poursuivant dans la recherche médicale, pour devenir écrivain et critique dans la science-fiction, recevant le prix Hugo du meilleur roman 1959, pour Un cas de conscience. Cette nouvelle rappelle la conscience que peut avoir l'humanité face à la dérive libérale de la consommation du monde, cette planète qui devient une poubelle de déchet, où le climat s'en trouve perturbé.
De base, le projet de cette nouvelle est l'initiative d'un grand nom de la science-fiction nord-américaine, Arthur C. Clarke, l'ayant proposé à trois autres auteurs, Robert Silverberg, Roger Zelazny et James Blish, déjà en 1969, la prise de conscience sur la préservation de notre terre face à la croissance technologique donnera naissance à une littérature idéologique écologique. Nous sommes en 1989, l'océan est 7 mètres supérieurs à celui de 1938, l'atmosphère est ionisée par le décret d'une loi, étant chargé par des simples gaz industriels et autres poisons qui entrainent des cancers du poumon et des décès par emphysème, l'anhydride carbonique trop présent, par la bataille perdue de la végétation pour la conversion de ce gaz en oxygène et d'eau, loi Clean Air Act n'empêche pas le changement profond de la planète bleue, confronté à des séismes de plus en plus fréquent, la vie humaine risque de disparaitre, un projet fou d'envoyer l'humain sur la lune est en prochain, sans se rendre compte de la difficulté majeure provoqué par ce changement sur l'orbite.
Il y a dans cette courte nouvelle, une réflexion sur la valeur humaine face à son éradication, comme dans Les choses : Une histoire des années soixante de Georges Perec, dénonçant le matérialiste de consommation, nous mourons nus, le titre reprend la tirade d'un acteur de cette histoire, exprimant l'adage que les souvenirs d'une vie ne sont pas matérialistes, c'est l'amour et l'amitié des siens. La réflexion écologique est ce décor sur le questionnement philosophique sur l'amitié et l'amour, celui de choisir ceux que l'on peut sauver et nous accompagner dans une nouvelle vie, dans un environnement hostile comme celui de la lune, où la terre sera le cercueil de l'humanité. Nous sommes dans ces années où la guerre froide est en oscillation, toujours présente, comme une petite piqure de rappel, James Blish avec humour, n'inviteront pas les Russes à les sauver, devront-ils se débrouiller tout seul !
Les détritus indestructibles sont de plus en plus nombreux en cette année 1989, Alex est éboueurs des temps modernes, un grade supérieurs dans ces années 1989, faisant partie d'un syndicat, en proie à faire grève, rencontre le secrétaire Tohil Vaca de cette discussion, nous apprenons la faillite des hommes face à la préservation de la terre, et de la fuite vers la lune pour certain dans une sélection aléatoire, Alex aura la tâche de choisir quelques amis pour ce voyage de survie. La suite sera de longues conversations et des réflexions d'Alex sur les personnes pouvant l'accompagner, laissant une fin d'espoir pour les félidés avec l'amour de leur Maitre.
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