Le tonic est une invention des Anglais. Ils ont colonisé les tropiques et se sont mis à boire ce truc-là.
Ces putains de jurés du Bronx ; pour Hitler, ils auraient sans doute prononcé un non-lieu et l’auraient renvoyé chez lui en taxi.
À l’époque, les gens tuaient pour toutes les raisons possibles ou sans raison, et ils le faisaient avec tous les moyens dont ils disposaient et toute l’ingéniosité dont ils étaient capables.
Je bus mon expresso en m’efforçant de ne pas imaginer qu’il avait un goût d’anisette. Ce n’était d’ailleurs pas le goût dont quelque chose en moi avait grand soif, et pas davantage le goût qui les poussait à apporter la bouteille à ma table. Si l’anis améliorait vraiment l’arôme du café, les gens ajouteraient une petite cuillerée de graines au café moulu, mais personne ne le fait.
On y met du café de première qualité et on a ça comme résultat. Je pense que ça doit être une loi de la nature, quand on est dans un commissariat, il faut que le café ait un goût de merde.
A force de retourner tous les « pourquoi ? » et les « et si ? » dans sa tête, on finit parfois par dégager un coin de vérité.
On dit qu’il n’est pas bon de fréquenter les bistrots quand on essaie de ne plus boire, mais j’avais toujours eu le sentiment qu’Armstrong était plus un restaurant qu’un bistrot, surtout tel qu’il était maintenant, avec ses murs de brique nue et les fougères en pot qui pendaient du plafond.
- Le meurtre est toujours idiot.
— Vous croyez vraiment ? Je ne suis pas sûr d’être d’accord
Il est beaucoup plus facile de passer quelques coups de fil que de cavaler dans tous les sens, pour obtenir le même résultat.