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BD FANTASY / DARK FANTASY.
La continuité graphique de la série force le respect, mais on est quand même passé de Robin Recht et Didier Poli à Julien Telo et Ronan Toulhouat. Ce qu'on perd en pureté et en flamboyance, on le gagne en fluidité et en dynamisme. Car comme l'écrit Jean-Pierre Dionnet il est des oeuvres qui réclament la solitude, et d'autres au contraire qui d'être mousquetaires du roi. Et la saga d'Elric de Melniboné fait partie de ces dernières. Mais si la Cité qui Rêve ne rêvera plus jamais de sa splendeur, le destin d'Elric est loin d'être terminé. Ce n'est pas la fin, c'est le commencement : Qui en sera l'architecte ? C'est vous amis lecteurs et amies lectrices, car il ne tient qu'à vous pour que continuent en bandes dessinées des heures de grande aventure entre épopée et tragédie !
Lien : https://www.portesdumultiver..
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4ème tome des aventures du Mélniboréen, la cité qui rêve ne m'aura pas vraiment emballée.
J'ai trouvé le rythme du récit inconstant ce qui par moment m'aura laissé une impression d'incohérence. Si le personnage est toujours fidèle à lui-même dans son auto-affliction et sa propre part d'ombre, celui de Cymoril est proprement raté.
Cette reine avait pourtant tous les atouts pour porter de véritables traits de méchant très très méchant. le graphisme néo-gothique dans lequel l'habillent les illustrateurs est réussi. En revanche le scénariste s'est cassé les dents sur la psychologie. J'ai même trouvé la fin pathétique. Cymoril aura finalement succombé au cliché de la femme amoureuse.
Je ne pense pas que ce raté soit dû au renouvellement de l'équipe. Les graphismes sont très bons (pour ce que je peux me permettre de juger étant moi-même incapable de dessiner), les expressions corporelles et faciales sont bien travaillées.
C'est vraiment au niveau du scenario que j'ai été déçue. Que dire de ce final entre Elric et son cousin, attendu depuis le premier tome de cette série, et qui aura fait l'effet d'une goutte d'eau dans un verre là où j'attendais un tsunami.
Même la préface, signée Jean-Pierre Donnet, manque de punch.
Alors quoi, on s'ennuie déjà chez Glénat ?
J'espère que les tomes suivants, s'il y en a, sauront redonner un peu de vigueur à cette saga.
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Elric est parti sur les traces de l'histoire de son peuple. Il a soif de vérité et de rédemption. Malgré sa violence et les morts qu'il cause, il a envie de se libérer du chaos.

Ce tome quatre clôture le premier cycle qui va se terminer en apothéose. Âmes sensibles s'abstenir !
Malgré tous ses efforts Elric ne parviendra pas à échapper à sa malédiction et à son destin.
La première moitié de l'album est la découverte du passé des melniboneens. Dans la seconde Elric se décide à accomplir sa destinée en détruisant ile aux dragons. On ne sait pas bien ce qui le pousse à franchir ce cap mais il espère toujours sauver Cimoryl de la noirceur de ses ancêtres.
Elric reste finalement ce personnage attachant qui se trouve toujours sur le fil entre amour et destruction.

Changement de dessinateur, avec une grosse équipe sur la réalisation de ce cycle, est pourtant l'ensemble garde une 0parfaite continuité et cohérence.
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En ouvrant les premières pages de ce tome 4 qui constitue la conclusion du cycle premier, je fus presque déçu par les graphismes qui m'ont semblé un niveau en dessous de ce qui a été fait dans les tomes précédents. Pas de profondeur, pas de noirceur prononcée, pas d'exubérance osée. Et cela même s'ils demeurent d'une qualité excellente.
Jusqu'à ce qu'Arioch entre en scène. le ton change presque radicalement. le contraste entre le noir et le blanc est saisissant, l'encrage est forcé comme pour mieux marquer la noirceur émanant du seigneur du Chaos. La seule couleur alors présente est le rouge, celle du sang, pour souligner la violence qui caractérise l'épée noire. Ce sont ensuite les magnifiques planches qui illustrent la bataille navale puis la présence de la nouvelle impératrice, Cymoril, qui brille par sa prestance, sa sombre présence dominante ayant pu mériter des cases plus grandes. Elle brille aussi par son temps de présence, éphémère, marquant ainsi encore plus la malédiction d'Elric. Et enfin la dernière bataille, épique, grandiose, qui nous mène jusqu'à l'abyssale conclusion et la révélation qui déchire tout sur son passage et qui appelle forcément un cycle second.
Dans ce tome, les textes sont pratiquement superflus tant les images sont intenses et contiennent à elles seules le récit. On ne pourra pour autant pas se passer des mots, qui par leur puissance, leur force et leur amplitude, finiront d'élever le récit jusqu'à son paroxysme.
On a le droit de mettre 6 sur 5...?
Voilà j'ai fini...
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Par le pouvoir du crâne ancestral !

C'est sans doute le tome que j'ai préféré ! Il conclut avec réussite le premier cycle et donne vraiment envie de savoir ce qu'il va se passer dans le prochain.

Peut-être parce qu'il est plus sobre aux niveaux des designs, des paysages et de la grandiloquence, passage de flambeau des dessinateurs oblige, mais reste tout de même très efficace dans son découpage, son dynamisme, et se permet même quelques planches épiques.
Le trait est plus épais et la colorisation moins éclatante dans les jeux de lumière que j'appréciais tant dans les précédents tomes, mais force est de constater que le tout est néanmoins maîtrisé et plaisant.

Ou alors parce que certaines intrigues se résolvent de manière intéressante, concluant le cycle sur une bonne note (si ce n'est un élément de la fin qui m'a paru un peu raté), et qu'un vrai souffle traverse la BD sans avoir l'impression de devoir tout rusher dans l'urgence et le manque de pages.

Je ne sais pas si la réalisation d'un second cycle est toujours d'actualité, mais ce serait plutôt chouette de pouvoir poursuivre l'exploration de cet univers ainsi.
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Fin du premier cycle d'Elric adapté en BD .On y mêle dans le scénario l'un des premiers tomes de la saga avec un épisode de « le navigateur sur la mer des destins » . Elric s'allie aux hommes contre sa propre race et vient détruire Ymrrir « la cité qui rêve » maintenant gouverné par son ex. Cymoril qui l'a renié (à mon avis son personnage n'est pas assez exploité) . Très grosse baston en perspective et comme il y a des dragons , des images superbes .
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du sang et des larmes

[Résumé] Préfacé par Jean-Pierre Dionnet, cofondateur de Metal Hurlant et des Humanoïdes Associés (excusez du peu !), ce quatrième tome d'Elric apporte referme un premier cycle somptueux…

Scénarisé par Julien Blondel et Jean-Luc Cano, La Cité qui Rêve a pour point d'orgue le mythique sac d'Imrryr, pierre angulaire de la saga d'Elric, empereur frêle et chétif ayant renoncé à son trône et qui deviendra le fossoyeur de son peuple et causera la mort de Cymoril, son seul amour… Amante jalouse et cruelle, la maléfique Stormbringer se révèle peu à peu, faisant frissonner le lecteur de plaisir et d'horreur…

Sublime et tragique, ce final est à la hauteur de nos espérances, même si le dessin semble avoir perdu un peu de sa force et de sa puissance évocatrice avec ce passage de relais…

On ne peut qu'espérer qu'un nouveau cycle s'ouvrira bientôt tant cette ambitieuse adaptation de ce monument de l'heroic-fantasy s'avère à hauteur de nos espérance… Ce n'est pas pour rien que Michael Moorcock lui-même a adoubé ses auteurs !
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Le premier cycle qui se termine ici a mis huit ans à se réaliser, faisant rouler les dessinateurs de Recht à Telo, en solo sur cet opus, tout en parvenant à maintenir une relative homogénéité graphique sur les quatre volumes. Car comme tout gros projet tenu par un maître d'oeuvre (je pense aux 5 terres) le travail de storyboard et de préparation graphique crée un liant important. J'avais un peu décroché sur les deux précédents tomes et je dois dire que j'ai apprécié le retour à Melniboné dont la démesure est un élément indéniable dans l'intérêt de cette adaptation par rapport à la ribambelle de BD de fantasy. La relation entre Elric, son épée et le dieu Arioch est particulièrement retorse et pathétique (littéralement) et crée un vrai intérêt bien que l'on reste toujours un peu sceptique devant cet empereur déchu d'un peuple ultra-violent devenu presque pacifique dans son adversité envers les dieux. En seulement cinquante pages l'histoire avance vite dans une construction dotée d'un prologue enchevêtré très originalement mis en scène par Blondel et Cano, où les morts seront bien sur nombreux, avant d'aborder une énième confrontation (sanglante) entre le dieu et l'albinos. le thème du temps est abordé ici (sujet toujours passionnant) avant une attaque de l'île aux dragons un peu rapide bien que graphiquement flamboyante… Bref, on pourra principalement reprocher à cet album de ne faire que la taille d'un album normal au vu de la quantité de lieux et d'actions à entreprendre. On imagine qu'une pagination doublée aurait encore prolongé la production qui reste d'une très grande tenue en parvenant à vulgariser une oeuvre classique dotée de sa personnalité propre.

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