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Citations sur Par instants, la vie n'est pas sûre (64)

Voilà. On vient dans un atelier pour apprendre un métier. On apprend à regarder. On apprend à écouter. Et on apprend aussi comment vivent les hommes. (p. 35)
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J'aimais bien ces repas. Des repas partagés. Ce partage, tu en parles dans - Des goûts et des Dégoûts-, ce petit livre qui a été publié par "L'Echoppe" en 1996 et que Pierre Alechinsky a accompagné de dessins.
Comme ce texte a eu une sortie discrète, cette fois encore, je te cite : "Déjeuner ensemble n'est pas forcément partager un repas. On ne partage un repas que si chacun mange la même chose. Au restaurant, chacun vit sa vie alimentaire, c'est le régime de la séparation. Au fond, un repas est réussi lorsque tout le monde mange la même chose et lorsque la même chose aime également tous les convives ( imaginairement bien entendu). " (p. 40)
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Et puis un jour- nous sommes alors en 1959-vous êtes là tous les deux, sur le petit écran comme on disait alors. Vous êtes là, assis l'un en face de l'autre parce que toi, Pierre, tu animais avec Pierre Desgraupes "Lectures pour tous", cette émission, la toute première dans laquelle on pouvait voir en gros plan les visages de ceux qui écrivaient des livres, et parce qu'André en avait écrit un : - Le dernier des Justes-
Je ne vais pas raconter ici l'importance de ce livre, dire en quoi il était fondateur, inaugural. D'autres l'ont fait et, j'en suis persuadé, on continuera longtemps encore à le faire. Mais je voudrais essayer de te dire ce que j'ai appris ce soir-là en vous regardant, en vous écoutant.
C'est ce soir-là, j'en suis sûr maintenant, que j'ai appris à écouter les silences. Ceux d'André" étaient impressionnants. Comme s'ils permettaient aux mots de ne pas s'égarer. (p. 37)
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Alors, je fais ce qu'on peut faire de mieux. Je relis les livres que j'ai aimés. Parfois même, je m'y ajoute. Et je fais comme Erri de Luca : " Je cherche dans les livres la lettre, la phrase qui a été écrite pour moi et que donc je souligne, je recopie, j'extrais et j'emporte". (p. 28)
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- lire c'est vivre-

(...) Pour expliquer ma surprise, il faut dire ce qu'était cette émission. Et pour le dire, le mieux, c'est de reprendre ce que tu en as dit dans-Autobiographie d'un lecteur-
"Nous donnions à lire le même livre à cinq ou six personnes. Nous leur demandons de "souligner, à la première lecture, les phrases qui, spontanément, leur avaient plu pu déplu". Le questionnement, en principe, ne concernait que les phrases soulignées. (...)
"Par leurs soulignements, les lecteurs s'approprient le livre, disais-tu." (p. 21)
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Ecoute ce texte, Pierre :
"Que tirerons-nous de ces questions ? Que tirerons de toutes les réponses qui nous entraîneront à poser d'autres questions, puisque toute question ne peut naître que d'une réponse insatisfaisante ?
- La promesse d'une nouvelle question. "

C'est dans- Le Livre des Questions- d'Edmond Jabès. (p. 177)
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Il y a là deux lignes qui m'arrangent bien : "Je vis, d'abord- j'écris, parfois, ensuite. Mais il m'arrive de sentir davantage ce que veut dire vivre en écrivant"
[Pierre Reverdy ]
Qui m'arrangent bien aussi, ces trois autres vers:
je vais essayer d'écrire
Déjà je sais ce que je voudrais dire
Il me manque les mots que les autres ont pris. (p. 45)
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"A mon âge , lorsque je traverse un cimetière, j'ai l'impression de visiter des appartements."
Woody Allen

page 336
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Si je regarde ma bibliothèque pour voir où toi tu es "rangé", c'est juste après Dubillard et juste avant Marguerite Duras. L'ordre alphabétique a plutôt bien fait les choses. C'est un bon voisinage.

page 188
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Quand on rencontre quelqu'un, c'est signe qu'on devait croiser son chemin, c'est signe que l'on va recevoir de lui quelque chose qui nous manquait. Il ne faut pas ignorer ces rencontres. Dans chacune d'elles est contenue la promesse de découvertes.
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