Il y a quelque chose du journal intime dans cette poésie en prose que nous offre
Christian Bobin.
Une deuxième rencontre pour moi avec l'auteur, quasiment enchaînée après la lecture de "
Un assassin blanc comme neige". Tant d'invitations indirectement reçues à découvrir l'univers de l'auteur qu'un seul recueil ne suffisait pas ;-)
J'ai aimé l'"entendre" parler de son père, de la littérature, de ses inspirations littéraires (
Marceline Desbordes-Valmore,
Ernst Jünger,
Sören Kierkegaard,
Hölderlin,
Robert Antelme...), du sens de la poésie, j'ai aimé son invitation à penser simplement les petites choses de la vie...et je me suis laissée bercer par ses mots, ses petits fragments de douceur...et ses derniers petis morceaux effleurant avec délicatesse les souvenirs d'une mère aimée, ravivant mes propres souvenirs. L'émotion m'a saisie.
Merci Monsieur Bobin. Je reviendrai picorer de votre plume. Elle a été une main chaleureuse sur mon épaule un soir de cette semaine, bénéfique, très à propos.
« Ah ne m'enlevez pas la poésie, elle m'est plus précieuse que la vie, elle est la vie même, révélée, sortie par deux mains d'or des eaux du néant, ruisselante au soleil. »
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