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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cette enquête emmène Sherlock Holmes en Autriche. Suivi de son fidèle Watson, il intervient à la demande de l'impératrice Sissi, suite à la mort de l'archiduc Rodolphe et de sa maîtresse Maria Vetsera à Mayerling en 1889.

Se basant sur de solides sources, Nicole Boeglin reconstitue de quelle manière le drame se produisit. Ecartant la thèse du suicide, elle montre comment et pourquoi les deux amants auraient été assassinés. Les pistes suivies par Holmes sont tout à fait crédibles. La curiosité est attisée grâce aux différents personnages bien remis dans le cadre historique.

Ma lecture a cependant été gênée par le fait que l'auteur intercale les relations épistolaires entre deux femmes qui mènent également cette enquête à l'époque actuelle. Ceci s'explique par les besoins du livre pour nous mener au dénouement, mais reste très artificiel. Elles sont aidées par un journaliste mystérieux très efficace, nous en saurons probablement plus à son sujet lors de la suite annoncée en fin d‘ouvrage. Moriarty apparaît bien évidemment, mais cela ne m'a pas pleinement convaincue. Petit détail, mais qui dénote complètement dans ce pastiche écrit par une « holmésienne assidue », Watson ne s'adresserait jamais autrement à son ami Holmes que par son nom.
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Nombreux sont les auteurs apocryphes à avoir tenté de remettre Sherlock Holmes au service d'un mystère insondable, plus au moins original et de manière plus au moins réussie.

Si cet ouvrage de Nicole Boeglin ne figure parmi les grandes réussites, il ne s'agit pas non plus d'une catastrophe littéraire. Il faudra pourtant aller au bout de ces presque trois cents pages pour s'en convaincre.

Car, oui, en cours de route, les obstacles sont légions. La quatrième de couverture en dit trop long… tout en en essayant de séduire le chaland, lecteur forcément perdu dans une offre trop importante pour lui, ce qui est, toujours, une mauvaise idée.

Ce roman est à la fois trop court pour être un bon roman et trop long pour être une nouvelle. L'auteure fait de son mieux pour justifier son propos et il faudra aller au bout pour se rendre compte que finalement sa démarche est sympathique.

Sherlock Holmes (après le passage obligé de la découverte d'un nouveau récit) aura la première place grâce à Watson… avant de la céder à un duo de femmes, plutôt agaçant pour être franc. le format épistolaire est sympathique, bien vu, bien dans le ton… mais franchement désuet pour l'époque.

D'ailleurs cette approche féministe est pour le moins agaçante à bien des égards. Il s'agit ici clairement d'un parti pris et il faudra donc composer avec.

Sherlock aura droit à de nouvelles apparitions dans le dernier tiers de l'ouvrage, ce qui permettra de sauver l'ensemble. Car malgré tous les ingrédients (une enquête historique, plusieurs personnages historiques, la présence de Mycroft, du Diogene et même de Irene Adler et d'autres…), l'ensemble peine à convaincre.

Malgré de nombreux ingrédients et une approche pseudo historique, cet ouvrage penche finalement davantage pour une approche féminisante. A sherlockiennes et sherlockiens avertis, donc !
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Nicole Boeglin nous propose une nouvelle enquête de Sherlock Holmes en résolvant l'un des grands mystères de l'Histoire : la mort de Rodolphe d'Autriche. En mêlant faits historiques et fiction, elle nous livre sa version, ou plutôt celle de Sherlock Holmes, de la disparition d'un prince héritier. Un peu confus mais intéressant.

Retrouvez la chronique complète sur Songe d'une nuit d'été.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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J'aime quand une autrice ou un auteur pénètre dans l'univers d'un autre et continue les aventures d'un héros, genre fan-fiction. Faut-il encore que la dite autrice ou le dit auteur ait le talent capable d'emporter le lecteur avec le même brio que l'auteur initial. Et bien là, c'est plutôt le cas. Sir Arthur Conan Doyle n'avait pas pensé envoyer Holmes et Watson à Mayerling, c'est désormais chose faite grâce à Nicole Boeglin.
J'ai bien aimé cette enquête historico-policière, mais la fin, qui laisse pourtant sur une attente, est loin d'être un cliffangher de ouf, je lirai néanmoins la suite dès sa parution.

Cette nouvelle enquête de Sherlock Holmes et du Dr Watson nous entraîne en partie à Vienne, et à Mayerling, afin d'élucider le meurtre de Rodolphe de Habsbourg, le fils de Sissi et de François Joseph d'Autriche. On sait, ou plutôt on se doute, depuis bien longtemps que ce ne fut pas un suicide, comme annoncé après la mort du prince, mais bel et bien un assassinat. Oui, mais quid des tenants et des aboutissants ? L'autrice démêle fort bien les écheveaux, entre supposition et affirmations d'enquête historique. Sa plume est joliment fluide et son travail de documentation parfaitement élaboré.

Pour resituer l'affaire, Rodolphe de Habsbourg fut retrouvé mort dans le pavillon de chasse de Mayerling, une résidence appartenant à la famille impériale, en compagnie de Marie Vetsera, une jeune fille de 17 ans, sa maîtresse depuis quelques mois. Il y a eu suffisamment de témoignages, de films et de livres sur le sujet, où plein d'éléments prouvent que Rodolphe aurait été victime d'un assassinat politique. Dans ce roman, l'impératrice Sissi mandate Sherlock Holmes et le docteur Watson afin de résoudre le mystère.
Mais lorsque ceux-ci arrivent à Mayerling, les traces du drame, pourtant récent, ont été effacées, tout a été repeint, déplacé, brûlé, supprimé...

Le roman se divise en plusieurs parties, l'une entrecoupée avec l'autre. La première est le récit inachevé du docteur Watson, la seconde est une correspondance cent ans plus tard, dans les années 1990, 91 et 92, entre Tania et Lily, je ne précise pas qui sont ces deux jeunes femmes, on ne le sait pas dès le début (jamais de spoiler dans mes chroniques). Elles enquêtent à leur tour, en suivant le récit de Watson. L'une est à Londres, l'autre à Vienne, et sont tour à tour aidées par un journaliste du nom d'Elliot...

Pour la partie épistolaire, Je n'aime pas du tout ce genre de récit, c'est laborieux et agaçant au possible, mais dans le cas qui nous occupe, c'était une bonne façon de superposer les deux enquêtes, celle de Watson et celle des filles, au final ce n'est pas si mal réussi, bien que j'aurais aimé rester dans le récit de Watson et Holmes, sans partir de cette manière dans les années 90.
Evidemment, à la fin, le lecteur a une première réponse, (et même plusieurs, si on fait le compte) mais le mystère continue dans une prochaine parution...

Enquête à suivre, donc...

Juste un petit bémol sur le fait que le Dr Watson dans ce roman, s'adresse à Holmes en l'appelant Sherlock, erreur : chez Conan Doyle, Watson prononce seulement "Holmes".
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Lorsque j'ai reçu Sherlock Holmes et le complot de Mayerling début janvier, je n'ai pas caché ma joie. Vous le savez, les polars historiques sont mon péché mignon, et le combo Sherlock Homes / Mayerling, me faisait particulièrement salivé.

Tout a merveilleusement bien commencé : le style de Nicole Boeglin est fluide, son travail de documentation, remarquable, et j'ai plongé avec délectation dans cette enquête menée par le plus grand détective de tous les temps, à savoir ce bon vieux Sherlock, comme toujours épaulé par son ami et confident, le docteur Watson.

L'enquête nous entraine donc à Vienne et à Mayerling à la demande de l'impératrice qui pense que son fils, bien connu pour sa francophilie et son aversion pour le kaiser Guillaume II, a été assassiné.

Car cette mort a fait couler beaucoup d'encre depuis cent vingt ans ! Que s'est-il passé ce 30 janvier 1889 ? Rodolphe s'est-il réellement suicidé après avoir tué sa maitresse depuis quelques semaines seulement, Marie Vetsera ? Pour quelle raison ? La syphilis dont il était atteint avait-il altéré son jugement ?

Ou sa mort est-elle un assassinat politique commis par les services secrets allemands ou par des révolutionnaires hongrois, un meurtre déguisé en suicide ? Plusieurs théories vont se succéder au fil des ans, sans qu'aucune ne soit totalement avérée, d'autant plus que l'enquête a été bâclée.

Nicole Boeglin revient donc sur ce fait divers qu'elle a l'air de très bien connaître et avec ses héros, on fait donc la connaissance des protagonistes de cette affaire que Sherlock interroge scrupuleusement et au bout d'une centaine de pages, fin de l'histoire à mon grand étonnement.

L'autrice nous propose alors une correspondance entre les descendantes d'irène Adler et d'Elizabeth de Habsbourg-Lorraine qui tombent sur le manuscrit inachevé de Watson et qui décident de mener l'enquête cent ans après.

Et là, Nicole Boeglin, après m'avoir si bien ferrée, m'a perdue. Deux bonnes raisons à cela : je goûte peu les romans épistolaires, leurs échanges ne m'ont pas intéressé plus que cela et surtout, je voulais rester avec Holmes et Watson !!

J'avoue ne pas avoir compris l'intérêt de cette partie contemporaine qui joue à parts égales en nombre de pages avec la partie historique, je ressors un peu déçue de cette lecture dont j'attendais beaucoup et en tout cas, tout autre chose que ce que l'auteure nous propose.

Lire la suite...
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J'étais toute guillerette à l'idée de lire « Sherlock Holmes et le complot de Mayerling ». J'admire la grande intelligence et l'excellente mémoire du détective londonnien, crée par Sir Arthur Conan Doyle. Ici, Nicole Boeglin nous escorte jusqu'au seuil d'un palais impérial, ou Élisabeth de Wittelsbach, dite « Sissi » attend Sherlock pour faire la lumière sur l'assassinat de son fils, Guillaume II

Les chapitres qui relatent le déroulement de l'enquête à partir du manuscrit du Dr Watson sont passionnants mais j'ai été moins réceptive aux échanges épistolaires entre les héritières d'Irène Adler et d'Elisabeth de Habsbourg-Lorraine. Je trouve que ce mode de communication rend la lecture monotone. Cette correspondance pourtant bien écrite, m'a fait perdre de fil de cette nébuleuse histoire que j'avais hâte de terminer. J'ai cru comprendre que mon enquêteur favori comptait poursuivre ses investigations dans la capitale viennoise, il le fera sans moi.
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