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Critique de Apophis


Quand Kay rencontre Gemmell, Anderson et Moorcock

Avec Nadejda, Olivier Boile a voulu s'affranchir du carcan de la Fantasy européenne médiévale exploitant le fonds mythologique celte et nordique, en nous proposant une Fantasy Historique slave. La première qualité de son roman est donc l'originalité, mais c'est loin d'être la seule ! On retiendra avant tout une grande authenticité, permise par une solide recherche bibliographique, ainsi qu'une écriture très agréable, très Gemellienne dans la forme comme dans le fond, qui montre une Russie au crépuscule du monde païen et à l'aube du Christianisme, où les villes évangélisées côtoient des campagnes où le surnaturel règne toujours en maître. A la fois, sous son emballage de Fantasy Historique, Fantasy héroïque et politique, ce livre nous propose une intrigue aussi soignée que ses personnages sont solides, complexes, multi-dimensionnels. On pensera à Guy Gavriel Kay, bien sûr, et à Gemmell, comme on l'a vu, mais aussi à Poul Anderson et Michael Moorcock, via l'épée au charme vénéneux et à la mortelle beauté qui donne son nom à l'ouvrage. Au final, ce bouquin pétri de qualités n'a peut-être qu'un seul défaut, la multiplicité des points de vue (quinze pour 320 pages, bien que certains ne soient adoptés que pour quelques paragraphes), ce qui pourra gêner certains types de lecteurs mais est pourtant très bien passé chez moi, pourtant assez peu fan d'un aussi grand nombre d'angles de vision d'habitude.

Vous trouverez l'argumentaire (très) détaillé sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.com/..
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