AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,44

sur 42 notes
5
1 avis
4
8 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un vernissage. Une rencontre. Un amour presque immédiat.
Lorsque Frédéric Boilet rencontre la jeune Yukiko, il tombe sous son charme. Alors que son ami, Horiguchi, les ramène tous les deux à la fin de la soirée, elle lui donne son numéro. Malheureusement, elle le donnera aussi à Horiguchi. Il la rappelle quelques jours plus tard. Un rendez-vous est pris à Shinjuku. À la fin du dîner, ce soir-là, elle l'a embrassé. Dès lors, l'auteur ne cessera de la dessiner. Presque incapable de dessiner autre chose qu'elle. Mais, la jeune femme semble éprise d'Horiguchi. En attendant que ce dernier ne la rappelle, ils vivront une parenthèse amoureuse...

Cet album, véritable déclaration d'amour de la part de l'auteur, Frédéric Boilet, pour celle qui fut un temps sa muse, dépeint avec tendresse, bienveillance et élégance la relation entre eux deux. Elle, omniprésente, magnifiée sous un regard amoureux, à la fois touchante et amusante, croquée sous tous les angles. Lui, qui n'a d'yeux que pour elle. Un album extrêmement intime, passionnel. Presque une parenthèse, un moment suspendu. Graphiquement, l'auteur nous plonge dans une ambiance à la fois mélancolique, légère et emplie d'amour, de par son trait élégant et raffiné, ses contours parfois flous, ses cases proches de la photographie et son noir et blanc délicat et raffiné.
Commenter  J’apprécie          430
Mise en image d'une parenthèse sensuelle entre l'auteur et une Mlle Yukiko Hashimoto. Tout semble se dérouler devant les yeux du lecteur : l'histoire d'amour et la mise en BD de ladite histoire.
Les planches très douces, épurées, mettent en valeur les personnages et leur histoire, invitent à la contemplation. Les quiproquos linguistiques apportent un humeur discret. La franchise de Yukiko désarme le lecteur (et sans doute l'auteur, au moins un peu)
L'ensemble est agréable et sensuel. Un récit intimiste à savourer, à regarder.
Commenter  J’apprécie          110
Frédéric Boilet nous raconte dans ce manga sa relation avec une Japonaise prénommée Yukiko.
Brève parenthèse dans la vie du mangaka, il relate avec tendresse les quelques jours qu'ils ont partagé.
Echanges verbaux et physiques, petits instantanés d'une relation naissante sans fausse pudeur ni faux semblants, aux cours des quelques pages de cette histoire, nous suivons les jeunes amoureux pas à pas.
Malheureusement, je n'ai pas du tout été sensible à cette histoire qui ne m'a ni émue ni touchée. A peine refermé, je pense que ce livre est déjà presque oublié...
Commenter  J’apprécie          50
C'est le récit d'une amourette de quelques jours entre l'auteur ou quelqu'un qui lui ressemble, mangaka à Yokohama, comme lui, et Yukiko Hashimoto, une jeune japonaise rencontrée à un vernissage. Elle lui a souri, lui a donné son adresse ainsi qu'à Horiguchi qui les a reconduits en voiture. A partir de ce moment-là, elle devient sa seule source d'inspiration. Il la dessine sous tous les angles, n'importe où, n'importe quand. On voit ses dessins au fur et à mesure de l'évolution de leur histoire, griffonnés sur sune page de son agenda, de plus en plus détaillés et fignolés. . Il est amoureux d'elle mais elle aime Horiguchi, absent pour quelque temps. En attendant son retour, ils vivent en amoureux sans se poser trop de questions
Yukiko est au centre de toutes les pages. On la voit habillée, marchant dans la rue, assise, souriante en face de lui dans le métro ou un restaurant, allongée nue sur un lit, ou dans l'intimité d'une scène d'amour et même rêvée, imaginée, heureuse et exubérante sur une plage exotique, un ange sur l'épaule quand il la présente à ses amis. Ils passent du bon temps ensmble, une parenthèse heureuse dans leur vie. Tout est simple, sans pesanteur. Seul, le présent compte. A la fin, il ne lui reste plus que ses souvenirs et les croquis de son agenda. Il relit le passage où ils se sont amusés de l'erreur de prononciation qui lui faisait régulièrement confondre le nombril et un épinard. J'aime ton épinard… d'où le titre.
Rien de grave: cette fin était prévue. Il rencontre immédiatement après son prochain amour. L' histoire recommence, presque semblable, mais avec une autre. le présent recommence.
C'est un très bel album sur un moment de vie amoureuse du dessinateur comme prétexte à un exercice de style.
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          40
C'est...un "petit bouquet de printemps" ! C'est ainsi que je nomme les rencontres amoureuses de hasard, qui, pour quelques heures, quelques jours, sans chichis, sans croire que c'est LE Grand Amour, nous font voir la vie en couleurs, en saveur.
Il est mangaka, français installé au Japon depuis plusieurs années ; il parle bien le japonnais mais tombe encore dans les pièges de cette langue : confusion de mot à la sonorité proche, mauvaise articulation et, ...c'est un peu de poésie qui entre dans le dialogue.
Elle est entre deux hommes rencontrés le même soir. Elle aime l'un en attendant l'autre, même si, l'attirance commence à se transformer en amour.
Lui il ne pense qu'à elle, redessine ce qu'il a déjà dessiné d'elle, tout comme on se repasse dans la tête des milliers de fois la même scène vécu avec celui/celle qui nous attire.
Et puis, quand ce sera fini avec elle, il en rencontrera une autre, qui lui ressemble un peu...

J'ai beaucoup aimé et le graphisme léger et doux comme une caresse un peu timide, un peu émerveillée, la mise en page ponctuée par les dessins des pages de son agenda à lui, sa transcription des phrases de japonais diffusées dans le métro et la façon dont il en joue dans sa tête.

Même sujet que "Dans ses yeux" de M. Vivés, même plaisir. Et tout plein de tendresse.



Commenter  J’apprécie          30
Je n'ai pas tellement aimé cette bande-dessinée : les dessins ne m'ont pas charmées et l'histoire ne m'a pas touchée non plus. Je ne remets pas en cause le talents de l'auteur, mais ce livre n'était pas pour moi.

Il s'agit du récit d'une liaison de quelques semaines entre un mangaka français vivant au Japon et une jeune femme japonaise rencontrée à une exposition. Il est plus ou moins amoureux, elle se laisse séduire mais attend l'appel d'un autre homme qui lui plaît davantage. Et je crois que c'est ce qui m'a gênée dans l'histoire car je n'ai pas compris les personnages, ni l'homme (comment peut-on accepter de servir de pis-aller avec une femme qui en attend un autre ?), ni la femme (comment peut-on accepter d'avoir une liaison avec un homme alors qu'on en espère un autre ?). Je suis sans doute trop romantique...
Commenter  J’apprécie          20
L'auteur nous délivre une histoire d'amour : la sienne avec une jeune japonaise prénommée Yukiko. Une histoire d'amour très courte mais intense et passionnée. Yukiko est partout : dans sa tête, sur ses dessins, sous ses mains. Il s'imprègne d'elle car il sait d'avance que leur histoire sera brève. C'est une plongée dans leur intimité avec des passages érotiques mais pas choquants, une plongée dans sa tête à lui où l'on découvre la façon dont il voit et vit le Japon, et vice versa.

Les dessins sont en noir et blanc et Frédéric Boilet utilise une technique que je n'avais jamais vu, tellement réaliste qu'on dirait que les dessins ont été fait par dessus des photos.

C'est une bande dessinée qui ressemble à un manga, à un journal intime, à un journal de bord, à un album de souvenirs...Un livre dans le livre aussi, puisque l'auteur se dessine lui même en train de parler d'un livre relatant cette histoire d'amour. Frédéric Boilet documente sa relation avec Yukiko au jour le jour avec ses impressions, des petits moments de bonheur fugaces retranscrits en dessins, un quotidien parfois sans intérêt sinon celui d'être partagé avec celle qu'il aime. Le rythme est assez lent et finalement on pourrait se demander quel est l'intérêt de rentrer comme ça dans la vie d'un inconnu...mais loin de se sentir voyeur, on partage plutôt un moment de vie touchant, apaisant, fugace...comme une parenthèse ou une bulle dans la vie trépidante.
Commenter  J’apprécie          20
"On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher" On connaît tous cette réplique des bronzés. C'est sur un malentendu que ça a marché entre moi et Frédéric Boilet. J'avais acheté un de ses livres pour mes collégiens, croyant sans doute me retrouver avec un Taniguchi français ou quelque chose comme ça. Evidemment, le livre à peine ouvert, des images de seins et de fesses m'ont sauté aux yeux. Alors pour les collégiens, tant pis, mais moi je suis entrée tout de suite dans cet univers sensuel où l'auteur sait toujours se moquer de lui. Il a du succès avec de jeunes et jolies femmes mais il se décrit comme une sorte de monsieur Hulot un peu trop grand, aux bras un peu trop longs, qui parle suffisamment bien le japonais pour nous apprendre plein de choses mais pas assez pour ne pas commettre tout un tas de maladresses. Depuis ce malentendu, j'ai tout lu, notamment ses collaborations avec Peeters ou Takahama. J'ai une préférence pour "l'Epinard de Yukiko" et "L'Apprenti japonais"
Commenter  J’apprécie          20

Une histoire passionnelle autobiographique, entre un dessinateur français et une jeune japonaise.

L'histoire peut paraître simpliste mais c'est sans compter l'intensité du récit !
C'est une véritable ode à sa muse, que Frédéric Boilet nous dévoile, ici. D'une brûlante intensité, un émerveillement à chaque page, une bulle enchantée, un moment suspendu… qui a tellement de sens ! le rythme est poétique, et que dire des illustrations qui rendent les traits si vivants… vibrations ultimes pour ce très bel album.
Commenter  J’apprécie          10
Un franga pour un public adulte de frédéric boilet dans lequel il raconte son histoire d'amour avec Yukiko, une jeune japonaise au joli épinard (jeu de mot sur la prononciation en japonais du mot nombril).
Lien : http://jaimelejapon.org/2013..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (75) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5279 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}