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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un vernissage. Une rencontre. Un amour presque immédiat.
Lorsque Frédéric Boilet rencontre la jeune Yukiko, il tombe sous son charme. Alors que son ami, Horiguchi, les ramène tous les deux à la fin de la soirée, elle lui donne son numéro. Malheureusement, elle le donnera aussi à Horiguchi. Il la rappelle quelques jours plus tard. Un rendez-vous est pris à Shinjuku. À la fin du dîner, ce soir-là, elle l'a embrassé. Dès lors, l'auteur ne cessera de la dessiner. Presque incapable de dessiner autre chose qu'elle. Mais, la jeune femme semble éprise d'Horiguchi. En attendant que ce dernier ne la rappelle, ils vivront une parenthèse amoureuse...

Cet album, véritable déclaration d'amour de la part de l'auteur, Frédéric Boilet, pour celle qui fut un temps sa muse, dépeint avec tendresse, bienveillance et élégance la relation entre eux deux. Elle, omniprésente, magnifiée sous un regard amoureux, à la fois touchante et amusante, croquée sous tous les angles. Lui, qui n'a d'yeux que pour elle. Un album extrêmement intime, passionnel. Presque une parenthèse, un moment suspendu. Graphiquement, l'auteur nous plonge dans une ambiance à la fois mélancolique, légère et emplie d'amour, de par son trait élégant et raffiné, ses contours parfois flous, ses cases proches de la photographie et son noir et blanc délicat et raffiné.
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C'est le récit d'une amourette de quelques jours entre l'auteur ou quelqu'un qui lui ressemble, mangaka à Yokohama, comme lui, et Yukiko Hashimoto, une jeune japonaise rencontrée à un vernissage. Elle lui a souri, lui a donné son adresse ainsi qu'à Horiguchi qui les a reconduits en voiture. A partir de ce moment-là, elle devient sa seule source d'inspiration. Il la dessine sous tous les angles, n'importe où, n'importe quand. On voit ses dessins au fur et à mesure de l'évolution de leur histoire, griffonnés sur sune page de son agenda, de plus en plus détaillés et fignolés. . Il est amoureux d'elle mais elle aime Horiguchi, absent pour quelque temps. En attendant son retour, ils vivent en amoureux sans se poser trop de questions
Yukiko est au centre de toutes les pages. On la voit habillée, marchant dans la rue, assise, souriante en face de lui dans le métro ou un restaurant, allongée nue sur un lit, ou dans l'intimité d'une scène d'amour et même rêvée, imaginée, heureuse et exubérante sur une plage exotique, un ange sur l'épaule quand il la présente à ses amis. Ils passent du bon temps ensmble, une parenthèse heureuse dans leur vie. Tout est simple, sans pesanteur. Seul, le présent compte. A la fin, il ne lui reste plus que ses souvenirs et les croquis de son agenda. Il relit le passage où ils se sont amusés de l'erreur de prononciation qui lui faisait régulièrement confondre le nombril et un épinard. J'aime ton épinard… d'où le titre.
Rien de grave: cette fin était prévue. Il rencontre immédiatement après son prochain amour. L' histoire recommence, presque semblable, mais avec une autre. le présent recommence.
C'est un très bel album sur un moment de vie amoureuse du dessinateur comme prétexte à un exercice de style.
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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C'est...un "petit bouquet de printemps" ! C'est ainsi que je nomme les rencontres amoureuses de hasard, qui, pour quelques heures, quelques jours, sans chichis, sans croire que c'est LE Grand Amour, nous font voir la vie en couleurs, en saveur.
Il est mangaka, français installé au Japon depuis plusieurs années ; il parle bien le japonnais mais tombe encore dans les pièges de cette langue : confusion de mot à la sonorité proche, mauvaise articulation et, ...c'est un peu de poésie qui entre dans le dialogue.
Elle est entre deux hommes rencontrés le même soir. Elle aime l'un en attendant l'autre, même si, l'attirance commence à se transformer en amour.
Lui il ne pense qu'à elle, redessine ce qu'il a déjà dessiné d'elle, tout comme on se repasse dans la tête des milliers de fois la même scène vécu avec celui/celle qui nous attire.
Et puis, quand ce sera fini avec elle, il en rencontrera une autre, qui lui ressemble un peu...

J'ai beaucoup aimé et le graphisme léger et doux comme une caresse un peu timide, un peu émerveillée, la mise en page ponctuée par les dessins des pages de son agenda à lui, sa transcription des phrases de japonais diffusées dans le métro et la façon dont il en joue dans sa tête.

Même sujet que "Dans ses yeux" de M. Vivés, même plaisir. Et tout plein de tendresse.



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L'auteur nous délivre une histoire d'amour : la sienne avec une jeune japonaise prénommée Yukiko. Une histoire d'amour très courte mais intense et passionnée. Yukiko est partout : dans sa tête, sur ses dessins, sous ses mains. Il s'imprègne d'elle car il sait d'avance que leur histoire sera brève. C'est une plongée dans leur intimité avec des passages érotiques mais pas choquants, une plongée dans sa tête à lui où l'on découvre la façon dont il voit et vit le Japon, et vice versa.

Les dessins sont en noir et blanc et Frédéric Boilet utilise une technique que je n'avais jamais vu, tellement réaliste qu'on dirait que les dessins ont été fait par dessus des photos.

C'est une bande dessinée qui ressemble à un manga, à un journal intime, à un journal de bord, à un album de souvenirs...Un livre dans le livre aussi, puisque l'auteur se dessine lui même en train de parler d'un livre relatant cette histoire d'amour. Frédéric Boilet documente sa relation avec Yukiko au jour le jour avec ses impressions, des petits moments de bonheur fugaces retranscrits en dessins, un quotidien parfois sans intérêt sinon celui d'être partagé avec celle qu'il aime. Le rythme est assez lent et finalement on pourrait se demander quel est l'intérêt de rentrer comme ça dans la vie d'un inconnu...mais loin de se sentir voyeur, on partage plutôt un moment de vie touchant, apaisant, fugace...comme une parenthèse ou une bulle dans la vie trépidante.
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Une histoire passionnelle autobiographique, entre un dessinateur français et une jeune japonaise.

L'histoire peut paraître simpliste mais c'est sans compter l'intensité du récit !
C'est une véritable ode à sa muse, que Frédéric Boilet nous dévoile, ici. D'une brûlante intensité, un émerveillement à chaque page, une bulle enchantée, un moment suspendu… qui a tellement de sens ! le rythme est poétique, et que dire des illustrations qui rendent les traits si vivants… vibrations ultimes pour ce très bel album.
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« Voici l'un des albums les plus surprenants de toute l'histoire de la bande dessinée. Pourtant, les moyens qu'il utilise sont parmi les plus simples : une histoire d'amour presque insignifiante, un dessin d'un réalisme quasi photographique, un texte d'un réalisme quasi radiophonique (…) Tout se passe comme si l'auteur nous racontait en temps réel la petite aventure qu'il a eue avec Mlle Yukiko Hashimoto. » Lire
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Mise en abîme du dessin, y entendre de la construction de la bande-dessinée ; simultanément à la construction de leur histoire d'amour. Témoignage délicat de leur rencontre, épure des traits.
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Une parenthèse.

L'histoire de Frédéric Boilet, mangaka français vivant au Japon, et Yukiko.
Leur brève histoire d'amour qui, dès le départ, n'est pas prévue pour durer, et ne durera pas.

Très intimiste, très passionné tout en restant réservé, cet album tourne autour des sentiments que procure Yukiko, stimulés par le simple fait de savoir que bientôt, elle ne sera plus là, elle partira rejoindre un autre.

Sur un ton rêveur, Boilet nous emmène dans ses souvenirs, tranches de vie qu'on a tous plus ou moins vécus, et nous insuffle la mélancolie de ces moments-là.

Un très bel album, d'une saveur douce-amère.
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