Citations sur La trilogie berlinoise, tome 1 : L'été de cristal (BD) (13)
Pourquoi aurais-je peur quand un type de la Gestapo frappe à ma porte au milieu de la nuit et me demande si je ne veux pas faire un tour dans sa grosse voiture noire ?
Tu ferais vomir une mouche à merde.
Jesse Owens, après un départ foudroyant, se détacha nettement dans les premiers trente mètres.
À voir avec quelle grâce le Noir accélérait, ridiculisant du même coup toutes les théories foireuses sur la supériorité aryenne, je me dis qu’Owen n’était rien d’autre qu’un Homme.
-Ça donne soif les mariages, n’est-ce pas, Herr Gunther? Ma fille fait une bien belle mariée, vous ne trouvez pas?
-J’aurais dû de l’épouser moi-même, j’aurais ainsi gardé ma secrétaire.
-Je crains que le gouvernement n’estime qu’une femme ne peut faire qu’un travail : celui qui dure neuf mois.
L'appartement était de la taille d'un modeste aéroport, le luxe en plus, décoré avec autant de goût que celui d'un nain de cirque turc.
Derrière mon bureau se trouvait l’Alex, le quartier général de la police, où l’on déployait de vaillants efforts pour enrayer la nouvelle criminalité... Telle que parler irrespectueusement du Führer, omettre le salut hitlérien ou se livrer à l’homosexualité...
A voir avec quelle grâce le noir accélérait, ridiculisant du même coup toutes les théories foireuses sur la supériorité aryenne, je me dis qu'Owens n'était rien d'autre qu'un homme.
Ilse Rudel, encore plus belle en deuil que nue, ne parut pas plus me voir que si j'étais une vitre sale.
Mon bureau était au quatrième étage d'Alexander haus. L'ambiance était donnée dès le hall d'entrée. Je partageais mon palier avec un dentiste allemand, un agent d'assurances allemand et une officine d'embauche allemande, des fois qu'on ait des doutes...
Je ne suis pas venu ici par amour du grand air et des éloges funèbres.