AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bobfutur


Une station balnéaire de la Costa Brava en pleine saison comme lieu idéal de perdition.

Pas le plus apprécié des romans du maitre Bolaño, mais sûrement l'un de ses plus aboutis…
Au vu des vastes latitudes d'appréciation qu'il laisse…

Une littérature des vaincus qui jamais ne se regardent dans le miroir.
Ou quand le Fusil de Tchekhov ne sert plus qu'à abattre un platiste mal réveillé.
Le loueur de pédalos n'est pas celui que l'on croit, malgré ses brûlures.

Les fantômes artificiels peuplant « La littérature nazie en Amérique » ne sont toujours pas revenus.
Goodwin sert encore ici de vague ligne d'horizon, tel ce spécialiste d'Hitler, qui finalement n'en parle jamais, dans le « Bruit de Fond » de Don DeLillo.
On joue avec, mais les pions ne sont pas de taille.

On pourrait aussi s'ennuyer, comme cela est suggéré… et puis non.
Cet Udo Berger, narrateur qui n'écrit même pas pour lui, et ce malgré l'antipathie, conserve une étrange forme d'intérêt, naturelle et froide, brillante comme un néon sale ou un capot de bagnole garée sur la plage.
Un souvenir de vacances qui ne devrait pas.
Un appeau de mouette ricaneuse qui aurait perdu toutes ses lettres, deux fois.

Mais peut-être qu'il n'y a rien à comprendre.
Commenter  J’apprécie          1068



Ont apprécié cette critique (106)voir plus




{* *}