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3.33/5 (sur 2009 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Bronx, New York , le 20/11/1936
Biographie :

Donald Richard DeLillo, dit Don DeLillo est un écrivain.

Né de parents émigrés italiens, il est diplômé en arts de la communication à l'Université Fordham (1958). Il prend ensuite un travail dans la publicité, faute d'avoir trouvé quelque chose dans l'édition. Il publie parallèlement quelques nouvelles dans lesquelles l'influence du cinéma européen est très sensible. Il quitte son poste en 1964 et habite dans un modeste appartement près du Queens–Midtown Tunnel. Il travaille pendant quatre ans à son premier roman.
De 1971 à 1978, il publie six romans. D'abord "Americana" (1971) qui reçoit un accueil modeste de la critique. Ensuite parait "End Zone" (1972), suivi de "Great Jones Street" (1973). Mais DeLillo n'est pas encore satisfait de son travail. En 1975, il se marie avec Barbara Bennett. Après deux ans d'écriture, il publie son roman "L'Étoile de Ratner" ("Ratner's Star", 1976). Pour lui, c'était son roman le plus difficile à écrire et celui qu'il aime le plus. Les deux années qui suivent, il publie deux courts romans "Joueurs" ("Players", 1977) et "Chien galeux" ("Running Dog", 1978). Ce dernier est écrit en quatre mois.
En 1978, DeLillo reçoit le Guggenheim Fellowship, dont il se sert pour financer un voyage autour du Moyen-Orient avant de s'installer en Grèce, où il allait écrire ses deux romans suivants. "Amazons", un roman beaucoup plus léger et plus commercial que ses romans précédents, est publié en 1980 sous le pseudonyme de Cleo Birdwell. "Les Noms" ("The Names") parait en 1982.

Mais c'est avec la publication de "Bruits de fond" ("White Noise", 1985) qu'il devient un romancier important et reçoit le National Book Award. En 1988, il publie "Libra" qui est un best-seller. Durant les années 90, il ne publie que deux romans : "Mao II" (1991) et "Outremonde" ("Underworld", 1997), salué comme un chef-d'œuvre.
Les romans publiés après ce grand succès sont considérés comme moindres: "Body Art" ("The Body Artist", 2001), "Cosmopolis" (2003), "L'Homme qui tombe" ("Falling Man", 2007). "Point Oméga" (2010) est son roman le plus court. En 2016, il publie "Zero K", suivi de "Le Silence" ("The Silence") en 2020.
Depuis 1979, en plus de ses romans, nouvelles et essais, DeLillo a écrit des pièces de théâtre notamment "Valparaiso" (1999) et "Le mot pour dire neige" ("The Word for Snow", 2007).

Son roman "Bruit de fond" a été adapté au cinéma en 2022 sous le titre "White Noise", réalisé par Noah Baumbach, avec Adam Driver.
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White Noise | Teaser officiel VOSTFR | Netflix France. Inspiré du roman "Bruit de fond" de Don DeLillo, WHITE NOISE (2022) est un film de Noah Baumbach avec Adam Driver et Greta Gerwig.

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Citations et extraits (413) Voir plus Ajouter une citation
Don DeLillo
Il y a des étoiles mortes qui brillent encore parce que leur éclat est pris au piège du temps.
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“J’ai déjà vu tout ça avant, dit-il finalement.
— Vu quoi ?
— J’étais ici, juste devant vous, et vous étiez juste devant moi. Ça ressemble à un saut dans la quatrième dimension. Votre visage est incroyablement net et clair. Cheveux blonds, yeux délavés, nez rosâtre, bouche et menton sans intérêt, peau grasse, mâchoire ni forte ni petite, épaules voûtées, grandes mains et grands pieds. Tout ceci est déjà arrivé : la vapeur qui siffle dans les tuyaux ; j’ai déjà vu vos poils enfoncés dans chacun de vos pores, j’ai déjà vu cette expression sur votre visage.
— Quelle expression ? dis-je.
— Un air perdu, halluciné, cadavérique.”
Ce n’est qu’au bout de huit jours qu’on nous a permis de rentrer chez nous. 
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Elle était riche, il était riche ; elle était héritière, il s’était fait tout seul ;
elle était cultivée, il était brutal ; elle était fragile, il était fort ; elle était doué, il était brillant ;
elle était belle.

Lui, Eric; elle, sa femme Elise (vous noterez que le physique d’Eric reste une énigme, mesdames)
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Je ne lis pas de poésie. Je lis les journaux. J'enfonce ma tête entre les pages et je deviens folle et enragée.
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L'identité physique signifiait beaucoup pour moi, quand j'avais vingt-huit ans. J'avais presque le même type de relation avec mon miroir que tant de mes contemporains avec leur analyste.
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Ne vous en faites pas parce que je boite. Tous les gens de mon âge boitent. A partir d’un certain âge, c’est naturel de boiter. Ne vous en faites pas pour la toux. Ça fait du bien de tousser. Ça remue les matières. Toutes ces saletés ne peuvent pas vous faire de mal, tant qu’elles ne restent pas durant des années dans un coin. Donc, c’est bon de tousser. Ne parlons pas de l’insomnie. L’insomnie, ce n’est rien. Que gagne-t-on à dormir ? Arrivé à un certain âge, on pense que chaque minute de sommeil est une minute perdue pour faire des choses utiles. Par exemple tousser ou boiter. Ne vous en faites pas pour les femmes. Ça va avec les femmes. On loue des cassettes et on baise. Ça renvoie le sang vers le cœur. Surtout ne parlons pas des cigarettes. J’aime penser que, quand je m’en vais, c’est pour quelque chose. Les mormons peuvent s’arrêter de fumer s’ils en ont envie. Ils mourront de toute façon et pas forcément d’une meilleure mort. Quant à l’argent, ce n’est pas un problème. Ça va. Aucune retraite, aucune économie, aucune valeur, aucune action. Donc, ne vous faites pas de souci pour ça. Tout s’arrange. Ne vous en faites pas non plus pour les dents. Les dents, ça va. Plus elles branlent, plus on peut s’amuser en passant la langue dessus. De cette manière, la langue n’est pas inactive. Ne vous faites pas de souci pour le tremblement. Tout le monde tremble un jour ou l’autre. De toute façon, ce n’est que la main gauche. On arrive même à prendre plaisir à un tremblement si l’on fait semblant de croire qu’il s’agit de la main de quelqu’un d’autre. Ne vous tracassez pas pour la brusque et inexplicable perte de poids. Il n’y a aucune raison de manger ce qu’on ne peut pas voir. Et ne vous faites pas de souci à propos de mes yeux. Ils ne peuvent être pires qu’ils ne sont. Quant au cerveau, n’en parlons pas. Le cerveau s’en va avant le corps. C’est comme ça que les choses se passent. Donc, ne vous faites pas de tracas pour le cerveau. Et le cerveau, ça va. En revanche, faites-vous du souci pour la voiture. Le volant est tout tordu. Les freins ont été rafistolés trois fois. Le capot s’ouvre dès qu’il y a un nid-de-poule.
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La culpabilité de l’homme, au cours de l’histoire et dans les remous même de son propre sang, a gagné de la complexité grâce à la technologie. La mort sournoise suinte dans le quotidien. 
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- Plus je pense à ma mort, plus je crois qu’elle arrivera tôt […].
- Comme tout cela est étrange ! Nous avons ces terribles craintes à propos de nous et des gens que nous aimons, cependant nous continuons de vaquer à nos affaires, de parler aux gens, de manger et de boire. En un mot, nous fonctionnons. Pourtant, ces impressions sont profondes, réelles. Ne devraient-elles pas nous paralyser ? Comment se fait-il que nous soyons capables de survivre au moins pendant un certain temps ?
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Il pense qu’il est heureux, mais c’est simplement une cellule nerveuse dans son cerveau qui est trop excitée ou pas assez.
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Etre heureux est un état de conscience, l'accumulation de petites sensations, jour après jour, minute après minute, quelque chose que l'on sent autant dans son système pileux et dans sa peau que dans son cœur.

page 198
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