Les livres sont finis, les rencontres sexuelles sont finies mais le désir de lire et de baiser est infini, il dépasse notre propre mort, nos peurs, nos espoirs de paix.
Notre capacité d’adaptation au milieu, notre nature laborieuse, notre longue marche collective après un bonheur dont nous savions dans le fond l’inexistence, mais qui nous servait de prétexte, de scénographie et de rideau de théâtre pour nos héroïcités quotidiennes, étaient condamnées à disparaître, ce qui signifiait que nous, comme peuple, nous étions aussi condamnés à disparaître.