Au crépuscule de sa longue vie professionnelle, un psychiatre prend en charge, à contre-coeur, une dernière patiente. Sans le soupçonner,
Agathe, jeune femme fragile comme du verre, va amener un peu de flamme dans la vie assoupie du vieil homme.
Résumer comme cela, l'histoire pourrait ressembler à un très mauvais roman de gare. Il n'en n'est rien tant le style de l'écriture est raffiné. Il y a aussi cette manière de prendre le temps, de jouer avec lui, en le regardant faire ses effets sur les êtres, à la fois simple et complexe qui n'est pas sans rappeler certaines pages de
Virginia Woolf ou d'
Henry James.
A mille lieux d'un monde en pleines convulsions, «
Agathe » nous invite à suspendre le temps et mener une introspection intime tout en douceur et en silence. Atypique et solaire.
Commenter  J’apprécie         120