L'horloge, Claire et notre voyage en train vers la mer

Retour SP sur: "L'horloge, claire et notre voyage en train vers la mer"

De Belinda Bonazzi

Alors que son frère est décédé et qu'elle n'arrive pas à faire son deuil, l'héroïne de ce roman, reçoit une lettre plutôt inattendue..

Claire se dit être la soeur biologique de ce frère tant aimé.

Elles se rencontre et ensemble elles vont remonter le temps dans un voyage poétique et nostalgique de ces jours heureux, afin de faire ce que l'on appelle "leur deuil"..

Un long chemin les attends pour pouvoir lâcher prise et qui sait peut-être enfin tourner une page douloureuse afin de pouvoir se construire une vie la plus douce possible malgré le manque de cet être cher disparu à tout jamais ...

Une plume sensible, émotive et poétique ressort de ce roman....
Un espoir, une renaissance, de la douceur vous attendent en lisant ce très beau roman..

Ce livre m'a été envoyé comme Service Presse par Belinda BONAZZI.

Cette lecture est assez éloignée de mon style de lecture habituel. Mais j'ai bien aimé. Il y a des moments tellement beaux et poétiques. D'autres tellement simples et normaux. Les personnages sont géniaux et supers attachants ! J'ai adoré Claire et Jules.
J'ai beaucoup aimé le fait que un objet « basique » comme une horloge devienne une sorte d'entité malveillante et un peu oppressante pour la protagoniste.
J'ai bien aimé ma lecture, merci à l'autrice de m'avoir proposé de lire son livre.
Bonne journée et bonne lecture,
Margaux.

Tout d'abord je dois souligner la plume magnifique et travaillée de l'autrice, qui nous embarque dès les premières lignes dans son histoire, avec comme leitmotiv le temps et le rêve.

Son récit est rythmé par des titres et paroles de chansons. On se prend à fredonner de concert avec les personnages ces mélodies connues de tous.

La narratrice a perdu son frère adoptif, Bruno, il y a des années d'un accident de moto. Elle reçoit un jour une lettre de la soeur biologique de Bruno, qui souhaite la rencontrer.

Elle qui a mis sa tristesse en sourdine va se laisser guider par la voix de Claire afin de réussir enfin à vivre en harmonie avec ce deuil.

J'ai beaucoup aimé ce récit inspiré de l'histoire de Belinda Bonazzi, et tout l'espoir et la positivité quil s'en dégage.

J'ai dès le début été immergée dans récit, happée par la plume agréable et claire de l'autrice.
S'y met en place le personnage principal, la narratrice qui se raconte à la première personne : sa vie quotidienne pas forcément palpitante ou plutôt devrais-je parler de son absence de vie. Ce personnage semble en mode survie, sans superflu, sans éclat, ni exaltation, comme si elle avait arrêté de vivre après la mort de son frère Bruno décédé dans un accident de la route. En effet, le thème principal de ce roman est centré sur le deuil : les difficultés du processus et de l'acceptation.
Pourtant, sa rencontre avec Claire chamboule son tain train quotidien et bouleverse toute sa vie.

On apprend à connaître la narratrice au fil des mots et des pages, dans ses pérégrinations avant, pendant et après le voyage. On assiste à sa prise de conscience, à son évolution progressive vers la vie, vers sa vie. Il existe donc un avant et un après le voyage et une évolution significative pour ce personnage, qui finalement ne demande qu'à prendre son envol. Malgré la monotonie de sa vie, elle révèle une âme curieuse, forte et chaleureuse, ce qui en fait un personnage attachant, qu'on aime suivre.

Grâce à Claire, une inconnue rencontrée parcequ'elles ont Bruno, leur demi frère décédé, en commun, le récit prend une autre tournure. Elle représente le déclencheur du récit : un tourbillon entraînant et souvent surprenant.
Claire est un personnage à la fois simple et complexe :solaire, fantasque, communicative, instable, et fuyante, toujours occupée par monts et par veaux et pourtant cachant une fragilité. Personnage haut en couleur, elle montre une vive intelligente et une âme charitable. Elle respire la vie, malgré ses failles et entraîne la narratrice dans sa danse. Tout le monde aime Claire, tombe sous son charme et elle le rend à tous, sans exception.

Les rencontres humaines, riches et multiples sillonnent le récit, s'avérant plus ou moins marquantes. Ces personnages secondaires occupent bien leur place dans l'intrigue, avec leur rôle à jouer, comme sur une scène où se déroulerait la vie de la narratrice.
On retrouve dans le récit beaucoup d'humanité et de bienveillance. Ce côté chaleureux, rassure et fait chaud au coeur.

L'intrigue tourne donc autour du deuil, mais aussi autour des hasards, de la destinée, de l'horloge « oracle »et des trains. Objets symboliques, leur présence n'en est pas moins omniprésente dans le récit (de manière concrète ou symboliques), interpellant la narratrice, lui laissant le soin de l'interprétation. En effet, l'horloge à un dessein pour elle... et pour savoir lequel, il faut lire le roman (je n'en dirai pas plus!)
Si l'intrigue reste linéaire, on assiste à de nombreuses digressions oniriques, fantasques, parfois agréables et plaisantes, parfois beaucoup moins paisibles voire cauchemardesques. Entre rêve et réalité, difficile de cerner l'essence du moment, mais ce n'est pas un soucis, bien au contraire. On se laisse porter par ces vagabondages.
Au final, c'est donc une histoire, mélancolique, tendre, parfois rocambolesque, parfois attendrissante, prenante.

La narration à la première personne m'a semblé très pertinente pour mettre en place le récit et l'intrigue avec une immersion sans connaissance des buts cachés à la narratrice, des secrets et non dits... Elle permet également un côté intimiste.
Si parfois elle prend des chemins un peu déroutants, ceux ci s'avèrent tout à fait charmants...
L'écriture poétique, imagée, fluide et claire permet l'aboutissement de ces caractéristiques.

En conclusion, j'ai été totalement charmée par le récit et la plume de l'autrice. Un coup de coeur livresque pour une histoire simple fantasque et attendrissante (même si parfois grave).
A découvrir !
Lien : https://karinemultiple.blogs..

cette jolie histoire est écrite à la première personne. Nous sommes donc au coeur des émotions de la narratrice qui nous emmène sur son chemin de résilience....Elle a perdu son grand frère bien trop tôt et depuis, elle sombre un peu dans sa vie monotone....un jour, un souvenir, une rencontre et c'est le déclic : elle va fouiller sa vie et ses souvenirs pour en ressortir le meilleur et pouvoir enfin avancer...
Ce roman court est très bien écrit. C'est fluide et, même si au début, j'ai eu un peu de mal à comprendre l'enchainement des passages présents et des souvenirs, la lecture c'est faite toute seule. Les émotions ressortent bien des pages et j'ai passé un agréable moment de lecture. Belinda Bonazzi, nous offre ici, pour son premier roman, un bon témoignage sur le deuil, plein de tendresse et de délicatesse.

Avant de commencer, je souhaite remercier Belinda Bonazzi de m'avoir proposé son roman en service presse via simplement pro.

Dans ce roman, on retrouve la narratrice perdue et seule dans ses pensées à la suite du décès de son frère, Bruno. Un jour, elle reçoit une lettre mystérieuse dans sa boîte aux lettres dans laquelle elle découvre que Bruno avait une demi-soeur, Claire Costa. D'abord mitigée et ayant la peur de ce qui peut l'attendre, la narratrice décide de prendre son courage à deux mains et d'aller rencontrer Claire.

La rencontre entre les deux jeunes femmes va changer leur vie à jamais. Leurs vies vont être basculées, elles ne pourront plus faire machine arrière. Très vite, les deux femmes vont être proches l'une de l'autre au point de ne pas réussir à se séparer longtemps. Claire et la narratrice veulent apprendre à se connaître et vont tisser des liens.
Elles vont toutes les deux décider de bousculer davantage leur destin en faisant un grand bond vers l'inconnu à travers un voyage sans destination précise en train doté une horloge dans ses intérieurs. L'horloge symbolise le temps et le train symbolise le voyage, quoi de plus poétique ?

À travers ce voyage la narratrice et Claire vont évoquer leur passé directement ou à travers leurs pensées respectives via des flash back insérés en douceur dans le récit. Ce voyage est également accompagné musicalement parlant, ce qui permet d'apporter davantage de joie, de bonne humeur et de belles rencontres. Qui sait peut-être ce voyage va déboucher sur une histoire d'amour ?
Par ce voyage, les secondes, les minutes et les heures affichées sur l'horloge défilent à une vitesse folle. L'horloge devient, par conséquent, maîtresse de notre temps sur Terre.

Pour terminer, c'est un magnifique récit parfaitement résumé par le titre. Aussi, l'auteure a su nous faire voyager poétiquement en osant amener son personnage principal affronter l'inconnu, un inconnu avec de belles surprises. C'est un courage qui en dit long sur la personnalité et la force morale de la narratrice, soeur de Bruno qui ne sera plus jamais seule. Elle a désormais Claire et une ribambelle d'amis qui ne la quittera plus !

Belle lecture !

La narratrice a perdu son frère, Bruno, des années auparavant, dans un accident de moto.
Un jour, en rêvassant, un souvenir lui revient en mémoire : une horloge, à la trotteuse glissante, lui aurait prédit sa mort, sans qu'elle ait pu le décrypter à l'époque.
Peu de temps après, elle découvre la lettre de Claire, qui lui révèle être la véritable soeur de Bruno.
Toutes deux partent alors en quête de cette horloge mystérieuse. Ce voyage en train lui fera de belles surprises, des surprises de la vie, de jolies rencontres, qui l'accompagneront vers un mieux-être... pour vivre à nouveau, tout simplement.
"la chose la plus importante au monde est d'aimer la vie et de ne surtout pas oublier de la vivre."

Même s'il m'a été un peu difficile d'entrer dans cette aventure, chaque chanson citée me suscitait l'envie de la fredonner, et m'a donné le goût de continuer cette lecture.
C'est une belle histoire emplie de moments oniriques et musicaux.
C'est bon de laisser la vie prendre les rennes, et de jouer sa partition en toute confiance.

Un feel good tout en douceur.
Un récit philosophique, onirique, poétique, sur la mort mais surtout sur la vie. Une histoire remplie de sensibilité, de mélodies et aussi de petits moments à la fois drôles et décalés.
J'ai beaucoup aimé cette lecture. Elle m'a aidée à affronter la perte d'un être cher.

Je tiens tout d'abord à remercier Belinda Bonazzi pour la confiance, car elle m'a choisie pour lire son roman: c'était ma première fois et cela m'a touchée.
C'est une bonne lecture dont le titre « l'horloge, Claire et notre voyage en train vers la mer » publiée aux éditions Maïa, correspond tout à fait à l'histoire qui déborde de sensibilité, parce qu'elle affronte le thème douloureux du deuil et celui de la résilience.
L'auteure a un très bon style et j'ai trouvé sympa tous les renvois aux chansons et aux poèmes, mais je me suis un peu perdue parfois entre le rêve et la réalité, au cours de ce doux voyage.
PS, je n'avais pas trouvé la pièce manquante, révélée à la fin et qui m'a fait sourire, mais qui a un sens !
J'attends vos retours, et vos avis si vous le connaissez, et si vous l'avez lu.

On suit ici le parcours de la narratrice, dont on ne connaîtra jamais le nom, qui rencontre Claire, la demi-soeur de son frère décédé des années plus tôt, et dont la narratrice n'a jamais fait réellement le deuil et s'est depuis enfermée dans un quotidien plutôt morne et a oublié de vivre suite à ce drame. Cette rencontre va totalement bouleverser sa vie !

Tout débute avec un souvenir dans lequel la narratrice a une révélation concernant une montre de son enfance qui aurait pu être un présage quant au décès de son frère. J'avoue que là j'étais un peu perdu, je n'ai pas compris d'où venait cette conclusion de la narratrice, mais ça ne m'a en rien bloqué dans ma lecture, j'ai pris cela pour acquis car la narratrice s'en est convaincue donc soit. L'interprétation des signes et des rêves est tellement subjective 😅

Dans ce roman, il ne se passe grand chose en terme d'action, c'est assez contemplatif. La narratrice rencontre Claire et elles décident de partir à l'aventure pour chercher cette fameuse montre. Mais des petites péripéties vont arriver et vont faire vivre à notre narratrice des moments qui la feront réfléchir sur sa vie et l'appelleront à revivre des souvenirs, à explorer son passé autrement à travers des pensées / songes. Parfois, on ne sait pas trop si elle rêve ou non, mais cela ne m'a pas dérangé. Certaines situations semblent surréalistes, mais je trouve que ça fait partie du charme de ce roman et de sa poésie.

Car oui, je le trouve très poétique. J'avais peur de m'ennuyer notamment à cause du style que j'imaginais lourd suite à certains avis que j'avais pu lire. Et bien pas du tout ! le style est très travaillé, c'est sûr, et clairement il ne peut pas plaire à tout le monde. Malgré certaines phrases très longues, des tournures pas forcément habituelles, j'ai trouvé la plume très poétique par moments et fluide ! On y retrouve de nombreuses références aux arts, en passant par la littérature classique, les artistes de rue et la musique. Beaucoup de musique ! Mais de tous les styles, du jazz à Nirvana, U2 ou aux Clash en passant par les Beatles, chose à laquelle je ne m'imaginais pas du tout avant de débuter ma lecture 😅 On y retrouve certaines paroles pour appuyer le texte, parfois traduites, mais pas toujours, je n'avais pas toutes les références mais je comprenais quand même l'état d'esprit de la narratrice donc là encore, ce n'est absolument pas bloquant de ne pas connaître toutes les chansons citées.

Le livre est assez court et m'a donné envie d'enchaîner, j'avais vraiment envie de voir où l'autrice voulait nous emmener dans son voyage. Surtout que même si c'est plutôt contemplatif, on y retrouve de l'humour avec certains personnages, notamment Joseph ou Claire à certains moments qui est aux antipodes de notre narratrice. La fin m'a ému, j'ai versé ma larme j'avoue avec une phrase qui m'a particulièrement touché sur le coup. La fin est un peu triste dans un sens, mais très belle sur d'autres plans que, là encore, je ne m'attendais pas à trouver spécialement dans ce livre.

Conclusion : Belinda Bonazzi, avec ce premier roman, nous offre un récit où il ne se passe pas forcément grand chose en soit, qui est plus une introspection de la narratrice, mais qui donne envie de poursuivre la lecture pour savoir où elle veut nous emmener. Son style, trop travaillé pour certains, a su tout de même me séduire par son côté poétique, me faire rire sur quelques scènes mais aussi m'émouvoir sur les dernières pages et reste fluide malgré tout et agréable à lire.