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Citations sur Vous aimer (29)

Il faut une vie pour s'aimer. Se pardonner ce qu'on n'est pas, apprivoiser ses défauts, comprendre enfin qu'il n'en sont pas, être tendre avec soi. À quarante-cinq ans, enfin, elle avait appris à s'apprécier.
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Pourquoi je vous aime :
parce que vous ne saviez pas que vous étiez assoiffé (comme moi)
parce que vos paroles me renversent
parce que je ne pensais pas que des mots puissent caresser autant
parce que nous nous sommes trouvés après mille ans
parce que pour la première fois de ma vie je me sens belle
parce que j'aime votre nez
parce que vous êtes entier, total, radical
parce que vos baisers sont au-delà de tout
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Vous aviez raison, le pacte est une idiotie. Je vous attendrai, dans le même hôtel, à partir de quinze heures mardi prochain. Je vous y attendrai jusqu'au lendemain, midi. J'espère que vous viendrez m'y retrouver. Que vous pourrez m'y retrouver. Même un peu. Le manque de vous est cruel, ma chérie.
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Elle marchait dans la rue, comme des tas de femmes marchent dans des tas de rues : sans que quiconque connaisse leurs rêves secrets, leurs bonheurs intimes, la joie pure, ou bien, aussi, le coeur un peu serré
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Le téléphone se mit à sonner.
- Est-ce que vous allez bien ?
- Oui, ça va, répondit-elle. Enfin, correctement.
- Je suis désolé, je n'ai pas pu vous appeler avant. Mais j'ai pensé à vous tout le temps. Je vais rentrer à Paris, une demi-journée. Je voudrais vous voir. Si c'est possible pour vous. Serrez-vous à Paris ? Mercredi prochain ?
- Mercredi ? Oui.
- Très bien, je vous enverrai un message pour vous proposer un lieu.
- D'accord.
- Vous me manquez. Je vous aime.
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Ainsi, rien n'était simple, rien n’était évident, facile, acquis, jamais, pour personne. Il y avait des forces, plus puissantes que les autres. Il fallait l'accepter, et même, accueillir ses forces. Accueillir cette impuissance à connaître, à maîtriser, à comprendre enfin. La vie conservait tout son mystère. La condition humaine était condamnée à l'humilité. (Page 169)
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Homme libre, toujours tu chériras la mer. La mer est ton miroir et tu contemples ton âme dans le déroulement infini de Sa lame et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer. (Page 167)
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Le soir chez elle, devant tous ses enfants, et son mari, elle l'avait dit: elle avait rencontré, au déjeuner, quelqu'un d'absolument extraordinaire. C'était sortit d'elle, comme ça. Et elle l'avait répété. Quelqu'un d'absolument extraordinaire. La jeune étudiante qui s'occupait de surveiller leurs enfants jusqu'à leur arrivée était encore là, en train de mettre son blouson, de regrouper ses affaires avant de partir, et elle avait répété avec étonnement: absolument extraordinaire? Et là, tous les adjectifs qui s'étaient échappés de sa bouche avaient rivalisé d'éclat. Elle avait stoppé, assez vite, son énumération, comprenant que certaines choses, ou plutôt certains moments peut-être ne se partagent pas. Du reste, à part la jeune fille, personne n'avait vraiment relevé quoi que ce soit. Ses yeux brillaient déjà, son cœur en joie, sa légèreté, ni même cette robe qui lui allait un peu trop bien.
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C'était un de ces jours difficiles, au milieu d'une semaine difficile. Il fallait accepter la réalité du quotidien. Un mari qui ne sait formuler que des remarques, se plaint constamment de sa femme, de ce que fait et ne fait pas sa femme, un homme qui n'apprécie jamais rien, rien, rien. Si bien qu'elle n'était plus très motivée, comme amputée d'elle-même, de sa nature profonde.
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Ils s’embrassèrent, beaucoup, longuement, lentement. On sous-estime le baiser. Lorsqu’il se donne, pleinement, entièrement, c’est une étreinte des âmes. C’est un corps qui entre dans un autre, lui donne tout, lui prend tout, se laisse donner et se laisse prendre. C’est faire l’amour, de manière totale, comme en modèle réduit. [..]
Le baiser se suffit à lui-même. Réveillant tout en soi, entraînant le plus intime que chacun porte dans un vertige profond et magnifique, fait de désir et de plaisir.
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