Caroline Bongrand rend hommage aux juifs de Salonique, initialement expulsés d'Espagne en 1492.
Elle utilise les cordes du secret de famille, de la psychologie transgénérationelle et de la quête identitaire, à travers un duo fort sympathique (Valentine et son petit Milo).
Alors oui, les bons sentiments foisonnent et tout est un peu trop raccord (ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants).
Néanmoins, le voyage en Grèce donne des envies d'olives, de tomates et d'iode (surtout en hiver !).
Les pages sont pleines de soleil, même à Paris.
Et le personnage de la meilleure copine (Jennifer) est un sacré numéro que l'on aimerait bien avoir dans son carnet d'adresse, avec sa phobie des voyages en train (à cause de l'odeur des oeufs durs, must incontournable des sacs de pique-nique), et son engouement pour le mot "panorama" (dont elle fera un prénom pour sa fille, le jour où elle en aura une !).
Quelque fois, on a juste envie de tomber sur un petit bonbon aux fruits, acidulé (un peu), savoureux, et réconfortant.
Ben voilà, c'est fait